02 NOVEMBRE 2013 | PAR ANDRÉ BITTON
I°) Mail ouvert au député M. Denys Robiliard, en contre de certaines affirmations du Dr Christian Muller, lors d'une audition par la Mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie, le 17 octobre 2013 au matin.
André Bitton, président du Cercle de réflexion et de proposition d'actions sur la psychiatrie (CRPA).
Pour M. le député Denys Robiliard, et ses attachées parlementaires. Mission d'information sur la santé mentale et l'avenir de la psychiatrie.
Mail du 17 octobre 2013, 17h48.
Monsieur le député, chère madame,
Suite à notre bref entretien téléphonique de ce jour, 16h30, et à l’audition de ce matin par votre Mission Santé mentale et psychiatrie, du Dr Christian Muller, président de la Conférence des présidents des Commissions médicales d’établissements psychiatriques, disant en substance à un moment donné de son intervention, que son organisation n’instrumentalise certainement pas les usagers en se servant comme elle le fait de la
FNAPSY et de sa présidente, qui, telle que, lui est tellement utile … je tiens à apporter les précisions factuelles et historiques suivantes :
La FNAPSY ne représente les usagers en psychiatrie guère qu’officiellement, et par un montage passablement manipulatoire, étatique et institutionnel, en date de 1997, qui s’est cristallisé tel qu’il existe actuellement, en 2000. Plus précisément au premier meeting officiel et institutionnel de la FNAPSY le 25 février 2000, à la salle Laroque du Ministère de la santé. Meeting où, justement, j’avais été le seul à être applaudi chaleureusement par la salle, parce qu’intervenant de la salle, j’avais soutenu qu’il fallait mettre en avant des revendications des patients et anciens patients psy., et non étaler cet espèce de caramel mou compliant que servaient les dirigeants de la FNAPSY qui étaient en tribune, dont Mme Claude Finkelstein. J’étais intervenu ce jour-là en tant que militant du GIA, aux côtés de Philippe Bernardet, et d’autres membres du GIA de l’époque, quand la salle a pu intervenir.