La multitude de services proposés pour assurer la sécurité des personnes âgées en perte d'autonomie inquiète certaines institutions. Face à de tels enjeux, la CNIL propose une série de conseils pratiques pour mieux encadrer ces dispositifs... dans le respect des droits des personnes.
À l'instar de la charte sur les bonnes pratiques des dispositifs de géolocalisation en gérontologie élaborée et rendue publique le 25 juin dernier par le Comité national de bientraitance et des droits (CNBD), sous l'égide du ministère délégué en charge des Personnes âgées et de l'Autonomie (lire notre sujet du 26/06/2013), la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) vient de formuler des recommandations sur les systèmes de suivi et d'assistance électronique pour les personnes âgées désorientées. Si les systèmes et services de géolocalisation tendent à se répandre de plus en plus dans l'ensemble des hôpitaux et établissements médicosociaux de l'Hexagone, ils soulèvent inévitablement un débat éthique. Quelles en sont les limites ? Existe-t-il un risque de déresponsabilisation des acteurs concernés au profit des technologies ? Ces outils créent-ils l'illusion d'une protection ? Autant de questions que se posent bon nombre d'esprits, parmi lesquels les directeurs des établissements, les professionnels de santé ou encore les familles.