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Les équipes du service d’oncologie médicale de l’hôpital Paul Brousse AP-HP, de l’Inserm, de l’Université Paris-Saclay, et de l’Universite de Warwick (Grande-Bretagne) coordonnées par le Pr Francis Lévi, ont étudié les effets du travail de nuit, à l’aide d’un capteur thoracique innovant. Les résultats de cette étude ont été publiées le 27 juin 2022 dans la revue eBioMedicine.
Le travail de nuit concerne 15 à 30% des travailleurs en Europe. Il est associé à une augmentation significative du risque de cancer chez les femmes pré-ménopausées (risque relatif de 1,36), selon une revue de la littérature scientifique internationale de référence1.
Deux rapports exhaustifs de l’Agence Internationale de Recherche sur le Cancer vont dans le même sens (20102 et 20203) ; un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES, 20164) montre aussi une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires.
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