par Mathieu Grousson 04.07.2022
Cet article est le premier d'une série de quatre épisodes consacrés au run 3 du LHC, à retrouver sur le site de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) du CNRS.
Cette fois ça y est, après trois ans de mise à l’arrêt pour maintenance, le LHC (Large Hadron Collider), le collisionneur géant de particules du Cern, près de Genève, a redémarré. Cent mètres sous terre, dans son anneau de 27 kilomètres de circonférence, des protons sont à nouveau accélérés dans les deux sens à une vitesse proche de celle de la lumière, avant d’être projetés les uns contre les autres au sein des quatre détecteurs – Alice, Atlas, CMS, LHCb – placés le long de leur trajectoire. À la clé, un concentré d'énergie cinétique qui, en vertu de l’équivalence entre énergie et masse, se mue en gerbes de particules qui témoignent des processus à l’œuvre dans l’intimité de la matière.
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