LE 14/05/2021
À retrouver dans l'émission
L'INVITÉ(E) DES MATINS
par Guillaume Erner
16 ans après la traduction en France de son ouvrage clé « Trouble dans le genre », sa pensée est toujours aussi présente dans les revendications, du mouvement féministe à la woke culture, en passant par la lutte contre les inégalités.
Ses réflexions autour de la distinction entre “Le Vivable et l’invivable” (conversation avec Frédéric Worms, Puf, 2021) mettent à jour son travail autour des inégalités de genre mais aussi sociales et économiques. Autant de sources de précarité qui découlent des normes et valeurs traditionnelles qui s’imposent aux individus, au risque de l’exclusion. Pour Judith Butler, une existence vivable exige « une égalité radicale entre les vivants humains, qui se traduit par un effort démocratique pour assurer à chacun les conditions d’une vie vivable, sans se prononcer sur la forme concrète que cette vie prendra. »
Judith Butler est professeure titulaire de la chaire Maxine Elliott dans le département de littérature comparée de l’université de Californie à Berkeley. Elle enseigne également à l’European Graduate School à Saas-Fee, où elle est titulaire de la chaire Hannah Arendt.
Auteure de “Le vivable et l’invivable” conversation avec Frédéric Worms, Puf, 2021.
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