Représentant seulement 0,73 % des professeurs de médecine, la spécialité est de moins en moins prisée, alors que les besoins vont croissant. Une situation d’urgence qu’a soulignée en ce début d’année au Sénat le sénateur haut-saônois Michel Raison. État des lieux.
« Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, l’urgence dure depuis 30 ans », a tonné récemment le sénateur haut-saônois LR Michel Raison à l’occasion d’un débat sur la question au palais du Luxembourg. « Comme j’avais 4 minutes de parole et que je suis administrateur à Saint-Rémy, très gros hôpital psychiatrique en Haute-Saône qui couvre également une partie du Doubs, j’ai sollicité le directeur et les médecins qui ont fait émerger cette problématique. »
Une situation critique qui semble avant tout due au manque de praticiens. « C’est général à la France et nous sommes dans la moyenne », atteste le Dr Jean-Paul Olivier, psychiatre et chef de service du pôle adolescent de l’inter-secteur de pédopsychiatrie de l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard. « Comme la plupart des spécialités, nous pâtissons de la conséquence à long terme du numerus clausus des années 1990. Trente ans après, la relève n’est pas au rendez-vous et les départs en retraite ne sont pas comblés. »
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