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lundi 3 février 2020

Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, "l’urgence dure depuis 30 ans"

Textes Pierre LAURENT  le 3 février 2020

Représentant seulement 0,73 % des professeurs de médecine, la spécialité est de moins en moins prisée, alors que les besoins vont croissant. Une situation d’urgence qu’a soulignée en ce début d’année au Sénat le sénateur haut-saônois Michel Raison. État des lieux.

Non seulement, il faut douze ans environ pour former un professionnel mais la spécialité paraît moins concrète que la psychiatrie adulte. Photo archives ER

« Pédopsychiatrie : en Bourgogne Franche-Comté, l’urgence dure depuis 30 ans », a tonné récemment le sénateur haut-saônois LR Michel Raison à l’occasion d’un débat sur la question au palais du Luxembourg. « Comme j’avais 4 minutes de parole et que je suis administrateur à Saint-Rémy, très gros hôpital psychiatrique en Haute-Saône qui couvre également une partie du Doubs, j’ai sollicité le directeur et les médecins qui ont fait émerger cette problématique. »
Une situation critique qui semble avant tout due au manque de praticiens. « C’est général à la France et nous sommes dans la moyenne », atteste le Dr  Jean-Paul Olivier, psychiatre et chef de service du pôle adolescent de l’inter-secteur de pédopsychiatrie de l’Aire urbaine Belfort-Montbéliard. « Comme la plupart des spécialités, nous pâtissons de la conséquence à long terme du numerus clausus des années 1990. Trente ans après, la relève n’est pas au rendez-vous et les départs en retraite ne sont pas comblés. »

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