05/04/2018
Pourquoi s'allonger sur le divan ? (1/4)
Pourquoi un jour prendre la décision de consulter « quelqu’un » ?
Crédits : Horst P. Horst - Getty
Pourquoi décider de consulter « quelqu’un » ? C’est parfois moins un choc qu’une tristesse ou une angoisse anciennes et familières qui incitent à rencontrer un psychanalyste. « L’angoisse », dit ici le psychanalyste Patrick Guyomard, « ça prend au corps ». «Avoir des parents ou ne pas en avoir ; la violence de la sexualité masculine ; la violence du corps à corps féminin », voici quelques raisons parmi d’autres, qui incitent à consulter.
Choisir son analyste (2/4)
Comment sait-on que cela collera entre le psychanalyste et soi ? Opter pour un homme ou pour une femme ? Pour un bavard ou pour un taiseux ? Il y a autant d’analystes que de patients.
• Crédits : Home Box Office (HBO)
L’analyse est une grande traversée (3/4)
Pendant la cure, le patient découvre le transfert, qui lui permet de confondre son analyste avec son père, son amant, sa mère. C’est souvent une bonne chose. Le transfert est changeant puisque tout est mobile en analyse.
• Crédits : "La Science des rêves", Michel Gondry (2006) - Sipa
Terminer son analyse, quitter le divan (4/4)
Psychanalystes et patients le confirment : la fin d’une cure se prépare, ce n’est pas une mince affaire mais une véritable séparation.
Crédits : VOISIN / PHANIE - AFP
« Aimer et travailler », c’était selon Freud ce dont nous devions être capables après une analyse. Psychanalystes et patients le confirment : la fin d’une cure se prépare, ce n’est pas une mince affaire mais une véritable séparation. Le patient a besoin de sentir que « ça tiendra ». Le psychanalyste peut être très ému au moment des adieux. Pour Patrick Guyomard, l’analyse doit avoir une fin ; elle ne doit pas remplir notre vie. Il faut pouvoir un jour aimer et travailler sans la psychanalyse. D’autres psychanalystes interrogés sont moins fermes avec l’idée d’un patient qui n’en finirait pas – qui n’en finirait peut-être jamais - avec l’analyse. Jean Oury, fondateur de la clinique de La Borde, s’est allongé sur le divan de Jacques Lacan pendant trente ans.
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