En janvier 1996, Tony Anatrella
était spécialiste de psychiatrie sociale.
Photo Stéphane Ouzounoff. Ciric
Alors que d’anciens patients accusent d’abus sexuels le prêtre ultra-conservateur et homophobe Tony Anatrella, une procédure interne a été engagée. Le pape François doit décider s’il lève ou non la prescription des faits.
A Rome, l’affaire est entre les mains du pape François. Il doit décider s’il lève ou non la prescription dans l’un des scandales les plus retentissants de l’Eglise catholique en France : l’affaire Anatrella. Après avoir été sacré «psy de l’Eglise» pendant plus d’une trentaine d’années, Mgr Tony Anatrella, référence majeure et ultra-réactionnaire de la pensée catholique sur l’homosexualité, régulièrement consulté par le Vatican et adulé par les milieux conservateurs, est au bord du gouffre. Il risque de tout perdre : son influence, ses titres et même son statut de prêtre, la peine la plus sévère que pourrait lui infliger son institution.
[...] L’historienne Elisabeth Roudinesco fait savoir à plusieurs reprises que le prêtre n’est membre d’aucune société reconnue de psychanalyse. D’autres de ses confrères mettent en cause l’approche théorique du prêtre.
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