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A Las Vegas, mardi. Photo Marcio José Sanchez.
AP
Déconcertant nombre d’observateurs, le profil du tueur Stephen Paddock est souvent associé à la catégorie pratique du «fou». Servant les responsables politiques, cette notion interdit d’analyser les responsabilités sociétales.
La revendication du massacre de Las Vegas par Amaq, l’agence de presse de l’Etat islamique, a un temps jeté le trouble. Mais très vite, le profil du tueur, Stephen Paddock, a conduit les autorités américaines et la plupart des analystes à douter de ses motivations jihadistes. Comment cet homme, adepte du jeu et buveur d’alcool, retraité de 64 ans sans véritables antécédents, aurait-il pu être motivé par l’idéologie islamiste ? L’explication est alors évidente : on a affaire à «un dément», comme l’a affirmé Donald Trump dans un de ses tweets.
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