A 44 ans, Fan Yusu, venue de sa campagne pour travailler à Pékin, a écrit un texte autobiographique, où elle dépeint la Chine d’en bas.
LE MONDE | | Par Bisi Zhang
En quelques jours, grâce à la viralité des réseaux sociaux, la biographie d’une nourrice venue de la campagne pour gagner sa vie à Pékin est devenue la sensation littéraire du moment en Chine. Fan Yusu, qui vient d’une famille pauvre de la province du Hubei, dans le centre du pays, a certes une grande passion pour la littérature depuis son enfance. Mais, faute d’argent, elle a arrêté l’école après avoir fini ses études au collège.
Publié initialement le 24 avril sur WeChat, son texte, intitulé « Je suis Fan Yusu » a été lu plus de 100 000 fois le jour même. Puis il a retenu l’attention des médias officiels, au premier rang desquels Le Quotidien du peuple, organe du Parti communiste, et même d’un talk-show de Hongkong. Avec toujours la même question : pourquoi ce texte d’une « mingong », ces Chinois venus des campagnes pour travailler dans les villes et souvent considérés comme des citoyens de seconde zone, a-t-il connu un tel succès ?
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