Une rencontre au sommet...
Il fut un temps où la Comédie Volter, sise dans un quatier réputé bourgeois de la capitale, souffrait d’une réputation de théâtre ronronnant à la programmation quelque peu surannée ou à tout le moins marquée un goût prononcé pour le classicisme le plus strict. Il serait malsain de poursuivre ce procès tant, ces derniers mois, se succèdent des mises en scène originales voire aventureuses. La dernière en date ne fait pas tache.
“Les larmes de Nietzsche” est une pièce adapté du roman (“Et Nietzsche a pleuré”) de l’écrivain américain Irvin David Yalom, qui est aussi professeur émérite en psychiatrie, de l’université de Stanford. Ce médecin et brillant auteur a, par ailleurs, signé un récit (“Everyday Gets a Little Closerday”) coécrit avec un patient, dans lequel chacun raconte successivement, son expérience et ses sentiments au cours de la thérapie. Cet échange mutuel, on le retrouve développé de façon vertigineuse dans dans le face à face (qui n’a jamais existé mais qu’importe) entre les deux personnages principaux de la pièce, le psychiatre autrichien Josef Breuer, mentor du jeune Sigmund Freud, et Friedrich Nietzsche, l’immense philosophe allemand.
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