Pour les témoins de l'œuvre de Jean Oury, il aurait pu être un homme de pouvoir. Mais il a préféré La Borde.
Pour rendre hommage à Jean Oury, figure de la psychiatrie internationale, mais aussi de la clinique de La Borde, à Cheverny, disparu en mai dernier, quatre spécialistes ont pris place, hier, autour de Lucien Martin, animateur de la Gazette à Blois. Et proposé quatre lectures de ce personnage. Chacun avec ses anecdotes, ses souvenirs, mais se retrouvant tous au moment de définir les grandes caractéristiques de Jean Oury.
Un humaniste avant tout, qui a toujours placé l'humain au cœur du travail de la psychiatrie. « La folie est une création comme la vie, rien n'est donc figé », a-t-il déclaré. « Cela paraît banal, mais ça ne l'est pas », explique un psychiatre. « La psychiatrie institutionnelle est à l'opposé du discours actuel basé sur la seule voie biologique ou neurologique, qui renvoie à un gène défectueux. »
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