Le projet, initié et porté par un Toulousain, a su fédérer malades, soignants et accompagnateurs, pour parler de ces maladies durant les 800 kilomètres du parcours.
Relier Toulouse à Paris en vélo, l'idée pourrait paraître saugrenue. Certains auraient dit folle. Pour Michel Lacan, le Toulousain à l'origine du projet (lire l'encadré), c'est tout le contraire. Responsable régional de l'UNAFAM (union nationale de familles et amis de personnes malades psychiques), et grand adepte de vélo, il avait proposé ce projet l'an dernier, lorsqu'un collectif d'associations militait pour que 2014 soit «grande cause nationale pour la santé mentale et les troubles psychiques». Une dénomination que n'a pas retenue le Premier ministre. Ce qui n'a pas empêché la poursuite du projet.
«Les motivations sont multiples» explique Michel Lacan, «à commencer par lutter contre la stigmatisation des personnes en souffrance psychique, en leur permettant d'avoir des activités comme tout le monde. D'une certaine manière, c'est leur donner la parole pour s'exprimer eux-mêmes, sans intermédiaires, en montrant ce dont ils sont capables».
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