Les populations de Djiragone dans le département de Bounkiling éprouvent de réelles difficultés à accèder aux services réguliers de santé. L'infirmerie de la localité est en ruine, celle en construction passe des mains d'un entrepreneur à un autre. Malades et femmes enceintes sont astreints à guetter la vacation d'un infirmier du dimanche. Djiragone abrite des rites traditionnels d'initiation appelés « Boukoute » depuis une semaine mais le village reste toujours sans couverture médicale. |
Le village de Djiragone se situe dans le Nord ouest du département de Bounkiling et se dresse sur sept grand sites disparates appelés quartiers mais dont chacun peut faire la taille d’un village. Ici, plus de trois mille âmes, essentiellement composées d’ethnie « Joola » y vivent dans une parfaite harmonie avec en partage les activités agro pastorales très peu florissantes. Ce qu’ils ont également de commun, c’est le calvaire incommensurable pour accéder aux soins de santé primaire.
Le poste de santé de la localité est en ruine, celui d’à côté en chantier a connu trois entrepreneurs fantômes et pendant ce temps, les populations font dans la débrouille. « Depuis deux ans notre poste de santé est sans infirmier encore moins de sage femme. Ce village est formé de sept grands quartiers qui font chacun un village de par sa taille, enclavé et sans ambulance. Comment imaginez-vous des cas de maladie grave, de blessures ou de toute autre urgence à gérer. Les malades souffrent de leur pathologie et du stress face à l’absence de service de prise en charge » a déclaré Adama Manga le président du Mouvement de jeunesse de Djiragone.
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dimanche 25 mai 2014
Le poste de santé en ruine, celui en chantier dans l'impasse
SENEGAL Moussa DRAME | 21/05/2014
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