Des chercheurs canadiens ont découvert que le gène responsable de l’obésité est associé à une réduction du risque de dépression.
Leur étude, publiée cette semaine dans la revue Molecular Psychiatry, a été menée auprès de 17 200 personnes, dans 21 pays. Il en ressort que le gène FTO, identifié comme celui de l’obésité, permet une réduction de 8% du risque de dépression.
Les scientifiques soulignent que si le chiffre paraît modeste, il remet tout de même en question la perception du lien obligatoire entre dépression et obésité, selon lequel les personnes obèses seraient déprimées en raison des discriminations sociales qu’elles subissent ou que les personnes déprimées mèneraient une vie moins active, entraînant une prise de poids.
Selon les auteurs, cette étude apporte des données nouvelles sur le processus moléculaire de la dépression. Cette preuve qu’un gène de l’obésité est protecteur contre la dépression pourrait permettre une meilleure compréhension et une prise en charge plus efficace de la maladie.
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