Le secrétariat à la Jeunesse lance une mission sur le suicide des jeunes
La secrétaire d'État à la Jeunesse Jeannette Bougrab a confié jeudi au psychiatre Boris Cyrulnik une mission sur le suicide des enfants et des jeunes, la deuxième cause de mortalité des 16-24 ans en France, derrière les accidents de la route, a-t-elle indiqué à l'AFP.
La secrétaire d'État à la Jeunesse Jeannette Bougrab a confié jeudi au psychiatre Boris Cyrulnik une mission sur le suicide des enfants et des jeunes, la deuxième cause de mortalité des 16-24 ans en France, derrière les accidents de la route, a-t-elle indiqué à l'AFP.
Bien que plusieurs faits divers récents aient mis en lumière des cas de suicides de jeunes adolescents ou d'enfants (9 et 14 ans), Mme Bougrab a précisé avoir décidé de lancer cette mission avant ces événements.
"On refuse de voir notre propre échec, à savoir que des enfants se donnent la mort, c'est quelque chose qu'on a du mal à concevoir et à imaginer", a-t-elle affirmé.
"C'est un phénomène complexe, qui commence dans la toute petite enfance et qu'il faut aborder de manière évolutive et non pas ponctuelle", a-t-elle poursuivi.
L'idée de la mission est de s'interroger sur tout l'environnement de l'enfant, sa famille mais aussi "le lien social" en général, comme les assistantes maternelles qui peuvent aider à la détection des enfants fragiles ou encore les associations qui proposent des activités aux jeunes (sport...).
"Le lien social protège et offre des référents adultes auxquels peut s'adresser l'enfant en souffrance", selon Mme Bougrab.
Le rapport, que M. Cyrulnik doit remettre en juin, ne s'attaquera pas en revanche à la question de la prise en charge sanitaire (psychiatrie, médicaments...).
En janvier, une fillette de 9 ans, souffrant de diabète chronique, a mis fin à ses jours en se jetant du cinquième étage de l'appartement familial dans la banlieue lyonnaise, tandis qu'une adolescente de 14 ans a tenté de mettre fin à ses jours en sautant du quatrième étage de son collège de Seine-Saint-Denis.
Si le suicide d'enfants est considéré comme très rare par les psychiatres, le suicide représente environ 16% des causes de décès chez les 16-24 ans, selon l'Inserm. En 2008, l'Inserm a dénombré 26 suicides chez les 5-14 ans et 529 chez les 15-24 ans.
AFP
03/02/2011
La secrétaire d'État à la Jeunesse Jeannette Bougrab a confié jeudi au psychiatre Boris Cyrulnik une mission sur le suicide des enfants et des jeunes, la deuxième cause de mortalité des 16-24 ans en France, derrière les accidents de la route, a-t-elle indiqué à l'AFP.
La secrétaire d'État à la Jeunesse Jeannette Bougrab a confié jeudi au psychiatre Boris Cyrulnik une mission sur le suicide des enfants et des jeunes, la deuxième cause de mortalité des 16-24 ans en France, derrière les accidents de la route, a-t-elle indiqué à l'AFP.
Bien que plusieurs faits divers récents aient mis en lumière des cas de suicides de jeunes adolescents ou d'enfants (9 et 14 ans), Mme Bougrab a précisé avoir décidé de lancer cette mission avant ces événements.
"On refuse de voir notre propre échec, à savoir que des enfants se donnent la mort, c'est quelque chose qu'on a du mal à concevoir et à imaginer", a-t-elle affirmé.
"C'est un phénomène complexe, qui commence dans la toute petite enfance et qu'il faut aborder de manière évolutive et non pas ponctuelle", a-t-elle poursuivi.
L'idée de la mission est de s'interroger sur tout l'environnement de l'enfant, sa famille mais aussi "le lien social" en général, comme les assistantes maternelles qui peuvent aider à la détection des enfants fragiles ou encore les associations qui proposent des activités aux jeunes (sport...).
"Le lien social protège et offre des référents adultes auxquels peut s'adresser l'enfant en souffrance", selon Mme Bougrab.
Le rapport, que M. Cyrulnik doit remettre en juin, ne s'attaquera pas en revanche à la question de la prise en charge sanitaire (psychiatrie, médicaments...).
En janvier, une fillette de 9 ans, souffrant de diabète chronique, a mis fin à ses jours en se jetant du cinquième étage de l'appartement familial dans la banlieue lyonnaise, tandis qu'une adolescente de 14 ans a tenté de mettre fin à ses jours en sautant du quatrième étage de son collège de Seine-Saint-Denis.
Si le suicide d'enfants est considéré comme très rare par les psychiatres, le suicide représente environ 16% des causes de décès chez les 16-24 ans, selon l'Inserm. En 2008, l'Inserm a dénombré 26 suicides chez les 5-14 ans et 529 chez les 15-24 ans.
AFP
03/02/2011
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire