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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 22 janvier 2022

Se faire greffer des testicules de singe ?


«Les 400 culs»


par Agnès Giard

publié le 22 janvier 2022
En France, cette chirurgie connue sous le nom de «méthode Voronoff» a obtenu un succès tel qu’elle a valu à son créateur la légion d’honneur. La transplantation de glandes séminales était censée rendre plus viril.

En 1889, le physiologiste français Charles-Edouard Brown-Séquard (1817-1894) note que les castrats ont «une activité intellectuelle appauvrie» et qu’ils sont physiquement débiles. On observe de semblables faiblesses chez «les hommes qui abusent du coït ou qui se livrent à la masturbation», écrit-il. Brown-Séquard en déduit que l’énergie vitale provient du sperme : plus il y en a dans les testicules, plus l’individu est fort. Dès lors, pourquoi ne pas s’injecter du jus de testicules ? Dans un ouvrage foisonnant consacré aux plus belles pages de l’andrologie – Faire et défaire la virilité (éditions PUR) – l’historienne Elodie Serna retrace les débuts parfois baroques de la science dédiée à l’appareil génital masculin… Parmi les expérimentateurs figurent de grands noms de la médecine, dit-elle, dévoilant l’aspect tantôt loufoque, tantôt inquiétant des «progrès» scientifiques en matière de sexualité. Commençons par Brown-Séquard.

La contemplation : nouvelle tendance des jeux vidéos

LE 20/01/2022

À retrouver dans l'émission

AFFAIRE EN COURS

par Marie Sorbier

La contemplation est-elle la nouvelle tendance du jeu vidéo ? Eléments de réponse avec le philosophe Mathieu Triclot. 

The legend of Zelda : Link's awakening (remake). Nintendo.
The legend of Zelda : Link's awakening (remake). Nintendo. Crédits :  Nintendo

Un article dans Vice remarque l’omniprésence de la pêche dans les jeux vidéos, pas seulement comme une simulation sportive mais bien comme des parenthèses, des temps suspendus avant de reprendre le combat contre des zombies ou la course pour échapper à la police.

Les temps méditatifs au cœur d’un jeu vidéo compétitif ou conquérant

Selon Mathieu Triclot, philosophe et spécialiste des jeux vidéos, la pêche au cœur du jeu vidéo est un temps méditatif qui représente une rupture entre le caractère héroïque du récit avec les combats et les moments où il ne se passe quasiment rien et qui sont, pour le joueur, un appel irrésistible à la contemplation.

« Vous êtes en train de faire votre quête héroïque et d’un coup vous apercevez un étang, c’est le signal qu’on peut venir tout interrompre, il n’y a plus de monde à sauver mais on peut sortir la canne à pêche et aller tâter le goujon. C’est un moment de rupture dans le rythme des jeux. »

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Montpellier, l'autre capitale de l'art brut

fild 

20 janvier 2022




Le « Musée d'Arts Brut, Singulier & Autres » regroupe la deuxième collection du genre en France, à Montpellier. Cet espace d'exposition est l'aboutissement d' une histoire familiale : un hommage à Fernand Michel, dont les deux fils (Patrick et Denys) ont réuni les œuvres, avant d'élargir la collection à 250 créateurs internationaux. Avec ses 8.000 visiteurs par an, ce musée privé participe aussi à donner toute sa place à un mouvement artistique qui a longtemps été injustement négligé en France.

Entretien conduit par Marie Corcelle

Fild : Qu’est-ce que l’art brut ? 

Denys Michel : L’art brut désigne les œuvres de créateurs à l’écart de tout milieu artistique, hors du « système » en quelque sorte. Le mouvement est ainsi défini par le peintre Jean Dubuffet en 1945, quand il commence à constituer une collection qu’il qualifie lui-même d’art brut, avec des œuvres en provenance de toute l'Europe, en particulier d'Allemagne, de Suisse et des pays de l’Est. 

Fild : Comment est né le « Musée d'Arts Brut, Singulier & Autres » ? 

Denys Michel : C'est d'abord pour rendre hommage à notre père, Fernand Michel, que nous avons voulu créer ce musée avec mon frère, Patrick. Mon père était relieur d’art à Montpellier dans les années 1960, quand il a découvert, au hasard d'une promenade en garrigue, un matériau qui a changé sa vie : un morceau de zinc, oxydé par les éléments naturels et le temps. Il a alors décidé de travailler cet élément en se fournissant chez des ferrailleurs, et a commencé à créer de petits tableaux, des sortes de mosaïques en zinc représentant des paysages. Il a ainsi été reconnu comme artiste d’art brut par Alphonse Chave, un galeriste de Vence qui connaissait bien Jean Dubuffet. Après le décès de mon père en 1999, nous avons hérité de son œuvre avec mon frère. La création du Musée d’art brut Fernand Michel était donc au départ, un moyen de conserver cet héritage, mais aussi de le pérenniser et le partager. Nous avons transformé la maison familiale en ce sens dans le quartier des beaux-arts de Montpellier. L’art brut commençait alors à connaître une certaine notoriété en France, et il était déjà largement reconnu dans le monde anglo-saxon. Nous avons donc élargi la collection à d'autres artistes du mouvement en collectant des œuvres pendant près de douze ans, en France et ailleurs. Et nous avons agrandi l'espace d'exposition. Notre « Musée d'Arts Brut, Singulier & Autres »regroupe ainsi aujourd'hui près de 750 œuvres de 250 créateurs internationaux. Nous possédons la deuxième collection d’art brut en France, après celle du musée de Villeneuve d’Ascq, et nous accueillons environ 8.000 visiteurs par an.

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Bourdieu même pas mort : 20 ans après, le sociologue bouge toujours

Par Chloé Leprince  21/01/2022

Comment faire parler Pierre Bourdieu vingt ans après sa mort sans risquer d'en faire un ventriloque ? Alors que des inédits paraissent sous sa signature et que ses lecteurs font le service après-vente, retour sur l'histoire d'une actualité post mortem.

Pierre Bourdieu en 1980.
Pierre Bourdieu en 1980. Crédits :  Louis Monier / Gamma - Rapho - Getty

Le 23 janvier 2002, Raphaël Desanti était chez lui lorsque sa compagne, partie manifester, l’avait appelé. Dans le cortège, le bruit courait que Pierre Bourdieu était mort. Le temps d’allumer la radio, et la disparition du sociologue aura sur le trentenaire un effet à la mesure de la révélation que sa découverte avait représentée : “Le monde s’effondrait, j’étais complètement abattu, je pleurais même comme si j’avais perdu un de mes parents”, écrira Desanti dans son livre Lire Bourdieu de l’usine à la fac (en 2017, aux éditions du Croquant). Des années plus tard, ce lecteur autodidacte à la scolarité bancale estimait encore qu’il “lui devait tout”. Il raconte avoir douloureusement préparé un BEP d’électromécanicien en lycée professionnel, bifurqué en devenant aide-documentaliste, pour finalement découvrir Bourdieu, et se réorienter vers des études de sociologie arrêtées en cours de route en doctorat. A la mort du sociologue, il avait dans sa bibliothèque “tout de Bourdieu et sur Bourdieu”. A peu près deux étagères, à l’époque.

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Les bibliothèques invisibles

10 ÉPISODES (5 DISPONIBLES)

Le Dr Syntaxe rêve de livres qui volent. Illustration par Thomas Rowlandson du 'Doctor Syntax's Tour in Search of the Pittoresque' de William Combe (1812)

À PROPOS DE LA SÉRIE

William Marx, titulaire de la chaire de littératures comparées,  définit ainsi ce qu’il appelle « la magie d’une bibliothèque ». 

"En apparence, elle se situe là, devant nous, dans les quatre dimensions de l’espace et du temps que nous connaissons. Mais en réalité elle déploie une cinquième dimension invisible à l’œil nu et accessible uniquement au lecteur des livres : celle du contenu des livres, qui constitue indiscutablement une réalité mentale à part entière, un autre monde s’ouvrant à qui veut bien lui donner les forces et le temps nécessaires. Ce sont aussi les liens qui peuvent se tisser entre les œuvres et leur transmission que William Marx met en valeur.

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L’attention, une sagesse devenue instrument du capitalisme

Nicolas Tenaillon publié le  

Généalogie d’une notion

Dans un monde saturé d’informations et de publicités, savoir capter l’attention du consommateur est devenu un enjeu majeur de la société capitaliste. Théorisée par la branche peu connue de la science économique appelée « économie de l’attention », cette évolution essentiellement due aux nouvelles possibilités d’attractivité qu’offre le numérique redéfinit la notion même d’attention, chère aux philosophes. Mais à quel prix ?


Marc Aurèle : l’attention comme contrôle de soi

C’est peut-être chez les stoïciens qu’on trouverait une première réflexion sur l’attention, où celle-ci apparaît comme une condition de la maîtrise de soi. Pour savoir se contrôler, il convient d’abord de ne pas accorder d’importance à ce qui nous distrait. Si, par exemple, un bruit terrifiant comme le tonnerre n’ébranle pas l’âme du sage, c’est parce qu’il refuse de donner son assentiment à son imagination tentée d’associer le grondement du ciel à une colère divine. Non pas ignoré mais réduit à sa portion congrue, l’évènement perturbateur doit être en outre enfermé dans le temps de son surgissement : le présent. Ainsi ces effets ne risquent-ils pas d’être amplifiés. Marc Aurèle résume en une formule cette injonction salvatrice à l’attention : « Efface la représentation. Arrête cette agitation de pantin. Délimite le moment présent. » (Pensées pour moi-même, VII, 54) Être attentif, c’est contrôler notre rapport au réel. Mais est-ce vraiment le comprendre ?


Descartes : l’attention comme condition d’accès au vrai

L’attention est davantage interprétée par Descartes comme une forme de concentration extrême. Elle forme une sorte de faisceau qui s’intensifie lentement jusqu’à permettre de voir la vérité perçue alors comme une évidence. Exercer son attention requiert de procéder par ordre et de ne pas hésiter à attarder son esprit sur les objets les plus accessibles. Comme l’expliquent les Règles pour la direction de l’esprit (1629) : « Il faut tourner toutes les forces de son esprit vers les choses de moindre importance et les plus faciles, et s’y arrêter longtemps, jusqu’à ce qu’on soit accoutumé à avoir l’intuition claire et distincte de la vérité. » (Règle IX) L’attention acquiert donc avec Descartes une valeur méthodologique. Être attentif s’apprend et finit par rendre perspicace, c’est-à-dire capable de distinguer le vrai du faux. Mais, ainsi conçue, l’attention ne risque-t-elle pas d’être confondue avec une simple représentation des qualités objectives de la réalité perçue ?

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Sept idées pour reprendre le contrôle sur sa façon de s’informer


  • Aude Carasco, 
  • le 21/01/2022
  • « Diète » médiatique, recours à l’intelligence artificielle, nouvelles manières de produire de l’information en recréant des liens avec les lecteurs : des solutions existent pour mieux consommer l’information, en privilégiant la qualité à la quantité.

    Sept idées pour reprendre le contrôle sur sa façon de s’informer

     Le « jeûne médiatique » de la docteure Anne-Sophie Novel

    Quelles sont vos habitudes informationnelles ? Que ressentez-vous d’ordinaire ? Vous arrive-t-il d’être satisfait ?… Stylo à la main, Anne-Sophie Novel, journaliste et docteure en économie, sonde la façon de s’informer d’un participant du premier festival du « bien s’informer », organisé en mars 2020 à l’espace Ground Control à Paris.


    [...] 

    La sélection du robot Flint

    « Moins de bruit, plus de diversité et de qualité pour des décisions éclairées et des débats apaisés. » C’est la promesse du robot Flint, imaginé par Benoît Raphaël, journaliste et entrepreneur, et Thomas Mahier, ingénieur en intelligence artificielle, pour sortir du « chaos de l’info » en sélectionnant le meilleur du travail journalistique (articles, études, podcasts, documentaires…), « grâce à un savant mélange » d’intelligence artificielle et humaine.

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    Frederick Wiseman

    5 ÉPISODES (5 DISPONIBLES)

    À PROPOS DE LA SÉRIE

    Réalisateur, scénariste, producteur, monteur, preneur de son, et parfois  même interprète, Frederick Wiseman  a très tôt affirmé son ambition de  cinéaste : dresser un portrait critique des États-Unis, dont le résultat  serait « un seul et très long film qui durerait quatre-vingts heures ».

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    Omicron : le début de la fin, ou la fin du début ?

    LE 17/01/2022

    À retrouver dans l'émission

    LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE

    par Nicolas Martin

    Comment expliquer la progression fulgurante du variant Omicron ? De quels moyens dispose-t-on pour enrayer sa progression ? L’idée d’une immunité collective atteinte grâce à cette forte propagation du variant est-elle illusoire ? L’apparition d’autres variants plus dangereux est-elle à prévoir ?

    .
    . Crédits :  Andriy Onufriyenko - Getty

    Ce matin, l’épidémiologiste Arnaud Fontanet déclarait que le pic de contaminations au CoVid-19 était en train de passer, que la pointe avait été dépassée et que le nombre de cas positifs était en train de diminuer doucement, avec en ligne de mire, le retour à des taux marginalement bas vers le début du mois de mars.

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    Douche écossaise Covid-19: en fait, le pic n’est pas encore dépassé

    par Olivier Monod

    publié le 21 janvier 2022 
    Au lendemain des annonces du calendrier de levée des mesures de restriction par le Premier ministre Jean Castex, Santé publique France alerte sur le fait que les contaminations au Covid-19 ne diminuent pas.

    «Il est prématuré de considérer que le pic est dépassé.» Le point épidémiologique hebdomadaire de Santé publique France a fait l’effet d’une douche froide ce vendredi. Alors que la France baignait dans une séquence de communication de l’exécutif axée sur la sortie prochaine du long tunnel de la pandémie, les chiffres de cette fin de semaine font mal. Plus de 500 000 cas recensés en vingt-quatre heures, une incidence sur sept jours qui dépasse les 3 200 pour 100 000 habitants. La France continue de caracoler dans le peloton de tête des pays les plus touchés par la contamination.

    COVID-19 : désormais 2 alternatives aux vaccins à ARNm pour convaincre les réticents

    Fanny Le Brun    17 janv. 2022

    La Haute autorité de santé (HAS) maintient sa recommandation de privilégier les vaccins à ARNm en primovaccination et en rappel contre le COVID-19. Toutefois, elle propose aujourd’hui deux alternatives efficaces pour les personnes réticentes à ce type de vaccin et pour celles qui ne peuvent en bénéficier pour cause de contre-indication ou d’évènement indésirable grave après une première injection : les vaccins Nuvaxovid® de Novavax et COVID-19 Janssen® de Janssen.


    Variant Omicron : « Quasiment une autre maladie »

    20/01/2022

    Le Pr Yazdan Yazdanpanah, infectiologue, directeur de l’agence interne ANRS (Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales) Maladies infectieuses émergentes et membre du Conseil scientifique, a dressé le portrait-robot du variant Omicron du Sars-CoV-2 lors de son audition devant la Commission des affaires sociales du Sénat, le 19 janvier.


    Un dépistage qui reste efficace


    Il s’est déjà montré rassurant quant au dépistage du variant Omicron, alors que des alertes avaient été émises sur une moindre efficacité de dépistage avec les tests antigéniques (TAG). « D’une manière générale, les tests antigéniques sont moins sensibles que les PCR », explique d’emblée Yazdan Yazdanpanah, qui rappelle que l’intérêt des TAG est d’abord de rechercher la contagiosité, et qu’ils sont plus faciles à mettre en place en population générale que les tests PCR. « Les outils diagnostiques marchent bien sur ce variant », conclut le professeur.



    Covid-19 : 76% des effets indésirables des vaccins sont liés à "l'effet nocebo", d'après des chercheurs

    Anne Le Gall Publié 

    Des scientifiques américains ont publié des travaux selon lesquels les trois quarts des effets secondaires indésirables après une vaccination contre le Covid-19 sont ressentis parce que le patient s'y attend. 


    Une personne reçoit une dose de vaccin contre le Covid-19, à La Valette-du-Var (Var), le 6 août 2021.  (SOPHIE GLOTIN / RADIO FRANCE)

     Maux de tête, fatigue, courbatures... Nombreuses sont les personnes qui disent ressentir ces effets indésirables après s'être fait vacciner contre le Covid-19. Or, la majeure partie de ces effets indésirables pourrait être attribuable à l’effet nocebo et non pas au contenu du vaccin lui-même, d'après une étude publiée le lundi 18 janvier par des chercheurs américains [étude en anglais]. 

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    Article rédigé par 

    Des professionnels face à la pandémie. Un devoir de mémoire

    BERGUGNAT Laurence

    Le 17 mars 2020 sonnait l’heure du confinement des Français sous la menace d’un virus ayant déferlé sur le monde. Nous étions en guerre selon le Président de la République (discours du 16 mars 2020).Ce sont donc 58 professionnels « au front » et 8 étudiants restés dans l’ombre que rencontrèrent à distance, confinement oblige, Laurence Bergugnat et son équipe de 11 chercheurs (en sciences de l’éducation et de la formation, en sociologie et anthropologie), alors tous...


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    Les déplacés. Portraits de parcours de jeunes sous main de justice

    SOLINI LaurentYEGHICHEYAN JenniferMENNESSON Christine

    Foyers, centres éducatifs renforcés, centres éducatifs fermés, établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM), quartiers mineurs – Lola, Lucas, Rémi et Jason sont des jeunes sous main de justice régulièrement déplacés. Cet ouvrage présente leurs portraits. Des portraits de parcours qui montrent l’effet des déplacements judiciaires et de la discontinuité éducative sur leurs configurations familiales, scolaires, délinquantes et plus largement sur leur rapport à la...


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    Mise en œuvre de la feuille de route « santé mentale et psychiatrie »

    publié le 21.01.22

    Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, ont réuni ce vendredi 21 janvier le 5ème comité stratégique de la santé mentale et de la psychiatrie. A cette occasion les ministres ont salué l’engagement des professionnels de la psychiatrie et appelé à la mobilisation de tous les acteurs du secteur pour amplifier la mise en œuvre de la feuille de route « santé mentale et psychiatrie », considérablement enrichie par les Assises de la santé mentale.


    vendredi 21 janvier 2022

    Partage de compétences : pour une refonte globale du système de soins

    Serge Cannasse  14 janv. 2022

    L’épidémie de COVID-19 a réactivé la question du partage de compétences entre professionnels de santé. À la demande du gouvernement, l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales) a dressé un état des lieux du sujet en France.

    Son rapport note en préalable que tout partage de compétence étant dérogatoire au monopole d’exercice des médecins, la reconnaissance des professionnels impliqués est rendue compliquée d’emblée. Les protocoles de coopération y remédient en partie, mais sans leur donner de réelle autonomie décisionnelle. Ils ont cependant permis de « régulariser des glissements de tâches déjà existants, et d'expérimenter de nouvelles formes de coopération et d’organisation. » Ils sont de deux types : nationaux, initiés par l’administration de la santé, et locaux, à l’initiative des professionnels. La prolifération des seconds contraste avec le faible succès des premiers, posant un problème de pilotage, d’autant qu’il y a un manque de suivi des indicateurs permettant l’évaluation des uns et des autres. Autre problème : les protocoles locaux sont essentiellement adossés aux expérimentations prévues par l’article 51 de la LFSS pour 2018, qui n’en garantit pas la pérennité.

    Cela étant, le rapport s’étend essentiellement sur le nouveau dispositif des infirmières de pratique avancée (IPA). De nombreux médecins s’y sont opposés, avec des arguments que le rapport juge peu convaincants au regard des expériences tant nationales qu’internationales (craintes d’une dégradation de la qualité des soins, problèmes de responsabilité juridique, respect du périmètre d’intervention, perte d’activité mettant en danger la viabilité économique des cabinets médicaux). Et ce d’autant plus que « les témoignages collectés par la mission sur l'impact très positif de l'installation des premières IPA en matière de qualité de suivi et de soins des patients comme d'amélioration des conditions d'exercice des médecins impliqués, conduisent très clairement la mission à encourager la poursuite de cette modalité d’exercice. »

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    Vers un nouveau modèle biologique de la maladie d'Alzheimer

    Mercredi, 19/01/2022 

    Vers un nouveau modèle biologique de la maladie d'Alzheimer

    La maladie d’Alzheimer résulte d’une lente dégénérescence des neurones, débutant au niveau de l’hippocampe (une structure cérébrale essentielle pour la mémoire) puis s’étendant au reste du cerveau. Il s’agit de la première cause de démence chez les personnes âgées : d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sur les 50 millions de personnes atteintes de démence, Alzheimer serait responsable dans 60 à 70 % des cas.

    Il est communément admis que cette maladie neurodégénérative serait due à une cascade presque inéluctable d’événements dans le cerveau : des dépôts de protéines amyloïdes formant des plaques qui sont elles-mêmes à l’origine de lésions cérébrales menant à une augmentation de protéines tau phosphorylées (c’est-à-dire avec un groupement phosphate ajouté à leur structure moléculaire initiale), qui contribuent à la dégradation de la structure des neurones en initiant un processus de dégénérescence neurofibrillaire à l’intérieur de ceux-ci.

    Cette théorie, formulée pour la première fois en 1992 par J. A. Hardy et G. A. Higgins, s’appelle l’hypothèse amyloïde. C’est sur elle que s’est basée la conception du premier médicament curatif contre la maladie d’Alzheimer, Aduhelm, approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) et mis sur le marché aux États-Unis en juin 2021. Sciences et Avenir l’expliquait dans un article sur les avancées médicamenteuses concernant la maladie d’Alzheimer, Aduhelm vise à « dissoudre les agrégats de protéines bêta-amyloïdes, et ainsi à empêcher qu’ils ne s’accumulent au point de former les fameuses plaques séniles ».

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    Insomnies - Comment soigner ses nuits sans médicaments

    Pour lutter contre ses insomnies, il est recommandé d’opter en priorité pour des solutions non médicamenteuses. Elles sont nombreuses. Le point sur celles à privilégier… et les autres.

    En temps normal, 1 Français sur 5 souffre de difficultés d’endormissement, de réveils nocturnes multiples et de réveils précoces. Avec la pandémie de Covid, ce type de troubles est devenu plus courant : après le premier confinement de 2020, la consommation de somnifères a augmenté de + 6,9 %. Transitoire, l’insomnie n’est pas alarmante. Mais gare si elle survient plus de 3 fois par semaine et dure plus de 3 mois, car l’insomnie chronique peut littéralement gâcher la vie. Des solutions non médicamenteuses existent, mais toutes ne se valent pas.

    ​​Covid-19 : cinquante nuances de culpabilité

    Clara Degiovanni publié le  

    © Engin Akyurt/Unsplash

    Un Nouvel An de plus avec le virus. Certains, pour sauver ce passage de cap symbolique, ont choisi de taire leur contamination le soir de la Saint-Sylvestre. Un choix qui a peut-être donné lieu à une forte culpabilité de lendemain de la soirée. Mais ces derniers temps, il en faut parfois beaucoup moins pour se sentir coupable : un masque qui a glissé sous le nez en réunion, un oubli de gel hydroalcoolique avant d’aller voir les grands-parents, un auto-test pas vraiment effectué dans les règles de l’art… et voici que la famille entière est contaminée.

    L’écoanxiété, ou l’angoisse de la fin du monde

    Par   Publié le 20 janvier 2021

    Face au dérèglement climatique et aux prévisions inquiétantes des experts du climat, un trouble anxieux d’un nouveau genre s’est emparé d’une partie de la population : l’écoanxiété. Un jeune sur deux déclare en souffrir. Dans ce podcast, Marine Miller, journaliste au service Campus du « Monde », nous éclaire sur ce phénomène.

    ÉCOUTEZ L’ÉPISODE DU 20 JANVIER 2021