A. Guery, C-M. Denis, M. Gualandi, J. Martin, G. LiaboeufFrance 2publié le
La journaliste Morgane Pellennec a collecté des lettres d'amour rédigées par des enfants pour en faire un recueil.
L'écriture est souvent malhabile. L'orthographe est encore hasardeuse. Mais ces mots d'amour écrits par des enfants, collectés par la journaliste Morgane Pellennec, qui en a fait un recueil, sont intenses. "Tu ets (sic) très beau, encore plus beau que tout le monde. Je suis folle de toi", écrit une petite fille. "Océane, je te donne mon amour pour toujours", peut-on lire sur une autre lettre écrite par un garçon.
Qu'est-ce que le matrimoine ? Au micro de Marie Sorbier, la chercheuse et metteuse en scène Aurore Evain explique ce vocable oublié, et tente de redonner leur place à ces femmes artistes invisibilisées pendant des siècles.
La chercheuse et metteuse en scène Aurore Evain. consacre ses recherches à la mise en valeur du matrimoine et des créatrices du passé. Elle a notamment dirigé une anthologie du théâtre de femmes de l'Ancien Régime et publié en 2001 un essai intitulé L'apparition des actrices professionnelles en Europe aux éditions L'Harmattan. Elle a également mené une importante recherche sur l'histoire du mot féminin autrice. Aujourd'hui, elle tente de développer un réseau de production et de diffusion qui met en lumière ces artistes oubliées par l'histoire du spectacle vivant. Tant d'enjeux couverts par la notion de matrimoine, qu'elle définit au micro de Marie Sorbier.
Le matrimoine, c'est l'héritage et les biens culturels des femmes. Ce n'est pas un néologisme. C'est un mot qui a une histoire politique.
Aurore Evain
Au Moyen-Âge, lorsqu'un couple se marie, sont déclarés à la fois le patrimoine (les biens hérités du père) et le matrimoine (les biens hérités de la mère). Quelques siècles plus tard, ne restent plus que les Journées européennes du patrimoine et les agences matrimoniales... Le substantif matrimoine s'est effacé pour subsister uniquement sous forme de l'adjectif matrimonial qui se rapporte uniquement à la sphère privée du mariage. En parallèle, le patrimoinea reçu ses lettres de noblesse : le terme désigne les biens de la nation toute entière.
Aurore Evain cherche à montrer que le matrimoine existe, en dépit de croyances ancrées dans le temps et de son effacement dans le récit de l'Histoire. Le matrimoine est pourtant une notion puissante qui représente le fait que, quels que soient les contextes de production et de création, les femmes ont réussi à créer, écrire, penser et inventer au long des siècles. Autrice, voilà un autre terme que l'on pourrait penser nouveau dans notre vocabulaire alors qu'il existe en fait depuis l'Antiquité.
La fiction d’Olivier Nakache et Eric Toledano occupera les jeudis soirs d’Arte à partir du 28 janvier et pendant sept semaines.
Vous pouvez entrer, le précédent patient du docteur Dayan vient de partir. Olivier Nakache et Eric Toledano vous invitent à pénétrer dans le cabinet d’un psychanalyste parisien. Si vous allez jusqu’au bout de la cure – sept semaines –, vous aurez vu les 35 épisodes d’En thérapie, la série que propose Arte, un voyage immobile à travers la société française au lendemain des attentats de 2015. Le rendez-vous de la première patiente, Ariane (Mélanie Thierry), est fixé au lundi 16 novembre, 9 heures.
La voix s’avère souvent un enjeu pour celles qui exercent des responsabilités, notamment pour obtenir l’attention d’un auditoire masculin et asseoir leur crédibilité.
Les femmes de pouvoir face au mur du tonDessin Michel Rabagliati pour Libération
Elle se souvient encore de cette remarque, lancée avec gentillesse, à la manière d’un conseil d’ami : «Il y a un problème avec ta voix.» Sa voix ? Posée et douce, à la diction articulée, dont le souffle suscite la confiance. «Je n’ai pas demandé à mon interlocuteur de préciser la nature de mon problème. Je savais qu’il avait raison. Je me suis interrogée pour déterminer si j’étais prête à adapter ma voix. Mais j’ai perçu cet ajustement comme une modification de ma personnalité.» Fanny Picard, longtemps financière au plus haut niveau dans le secteur des fusions et acquisitions, officiait alors chez Rothschild après avoir travaillé chez Danone et Wendel, et c’était Edouard de Rothschild lui-même qui la prévenait. Après réflexion, elle décide de ne pas modifier ses intonations et sa tessiture. Et de quitter l’univers majoritairement masculin des fusions-acquisitions pour créer dès 2007 Alter Equity, un fonds d’investissement pionnier dans les entreprises écologiquement et socialement responsables. Son objectif : être une financière qui promeut un capitalisme moins destructeur et avide de gain, et une organisation sociale moins brutale - tout comme son phrasé, jugé insuffisamment guerrier.
L’association suisse intervient auprès d’enfants et d’adolescents malades, pauvres ou migrants, pour les initier au ballet ou au hip-hop.
L’image est restée incrustée dans la mémoire. Dans les couloirs de l’hôpital Necker, à Paris, une princesse en tutu de velours violet et un prince en pourpoint vert, masqués en raison des contraintes sanitaires, attendent avant d’aller dans la salle de réveil et de jeux pour saluer les enfants malades avec quelques pirouettes. C’était le 10 novembre 2020. Léonore Baulac et Hugo Marchand, étoiles de l’Opéra national de Paris, étaient de passage comme ils le sont régulièrement depuis 2018, et le racontaient sur leurs comptes Instagram.
30 000 familles et écoles utilisent déjà Bookinou : une conteuse audio sans écran qui permet aux 3-7 ans d'écouter des histoires lues par la voix d'un proche. Une idée lancée par deux trentenaires lyonnais.
Les deux fondateurs de l'entreprise lyonnaise Pimely, lancée en 2018, sont deux amis et collègues : Vincent Gunter et Guillaume Chanteloube. Vincent est issu du monde du spectacle et du théâtre et Guillaume est ingénieur informatique. C'est l'épouse de Guillaume, orthophoniste, qui a impulsé cette innovation. "Clémence travaille avec les enfants, sur les questions de langage, de l'expression orale, de la lecture. On avait un sujet de questionnement : Comment, entre deux séances, donner aux enfants le goût de lire, de prendre avec plaisir un livre entre les mains?", raconte Vincent. "Nous sommes partis de cette question et d'une page blanche." Les deux futurs associés ont rapidement basé leurs recherches sur l'idée que les enfants âgés entre 3 et 7 ans ne savent pas encore lire, et ont besoin qu'on leur raconte des histoires. "On a donc imaginé un objet -compagnon qui leur conte les histoires qui sont dans les livres." C'est ainsi que naît Bookinou. Un objet désigné pour leur usage, capable de reconnaître n'importe quel livre.
C'EST DEJA DEMAIN - Des lentilles de contact avec écran intégré, qui permettraient de lire ses sms ou d’afficher un film dans notre champ de vision, ce sera bientôt possible.
Les lentilles pour mieux voir, c’est tellement 2020. Pour 2021, je vous propose des lentilles de superhéros, en réalité augmentée. C’est une startup américaine, Mojo Vision, créée par des anciens d’Apple et de Google, qui a présenté ça il y a 15 jours au CES de Las Vegas.
La particularité de ces lentilles: elles vont afficher directement dans votre champ de vision des informations qui vont se superposer à l’image de la réalité. Une performance technologique impressionnante : vous avez un mini écran LED qui fait la taille d’un grain de sable intégré directement à la lentille, qui va projeter devant vous la météo du jour, un sms que vous venez de recevoir ou les flèches du GPS, vous levez les yeux au ciel on va vous dire quelle constellation se trouve au-dessus de vous. Ou le nom de la personne avec qui vous entrez en réunion.
Par erreur, elle a envoyé un mail concernant la prime de fin d’année à des salariés qui n’étaient pas concernés.
C’est un sujet qui fait polémique à l’Ehpad de Fabas dans l’Ariège. La directrice a envoyé un courriel à des membres du personnel, contenant le mauvais document, souligne La Dépêche du Midi. Alors qu’elle essayait d’envoyer le tableau des vaccinations, c’est le tableau Excel des primes qui a a été joint au mail. Le problème ? Seulement cinq des 45 salariés de l’établissement y ont eu le droit. Un sujet qui provoque une polémique d’ampleur dans l’établissement et débouche même sur une grève.
Sur le document, on pouvait y lire le nom de chaque membre du personnel et le montant de la prime reçue par certains d’entre eux. L’infirmier qui a reçu le courrier s’est tourné vers sa représentante syndicale. Celle-ci s’est alors mise en contact avec la direction pour avoir des explications. "Le ressenti, c’est une injustice. 11.000 euros pour cinq personnes, c'est beaucoup d'argent", regrette Rose-Marie Mole, déléguée syndicale CGT. Après avoir contacté la direction, la syndicaliste et l’infirmier sont mis à pied, à titre conservatoire.
ENQUÊTE Sylvain Loscos, recueilli très tôt par des parents aimants, n’avait jamais cherché à en savoir plus sur sa naissance. Jusqu’à ce qu’il commande un kit ADN à un site Internet.
Matinée du 11 janvier 2019. Brune*, 31 ans, a fait comme d’habitude : en arrivant à la maternité parisienne où elle travaille comme puéricultrice, la jeune femme a ouvert sa boîte e-mail. Un message du site MyHeritage annonçait en objet : « Brune. Vous avez des correspondances ADN ! » Quelques semaines plus tôt, elle avait, comme près de 100 000 Français, acheté un kit ADN en ligne. C’était sur un coup de tête, amusée par la promesse de découvrir ses origines ethniques et géographiques.
Un geste qu’elle imaginait sans conséquences, et voilà qu’elle se retrouvait face à la fiche d’un inconnu, dont MyHeritage lui révélait que leur pourcentage d’ADN commun signifiait qu’il était son « demi-frère ou son neveu ». Le mot « frère » la sidère. Le visage du garçon aussi : il ressemble beaucoup à sa mère. Paniquée, la jeune femme supprime son compte : « Je n’ai cherché ni à savoir ni à comprendre, mais à oublier. »
Un comité interministériel à la ville doit se tenir vendredi, présidé par Jean Castex. A cette occasion, le gouvernement présente le premier volet de son plan « égalité des chances ».
C’est le geste « social » que les acteurs de terrain, les élus et les associatifs œuvrant dans les quartiers populaires attendaient depuis près de trois ans. Vendredi 29 janvier, à Grigny (Essonne), dans le cadre d’un comité interministériel à la ville (CIV), le premier ministre, Jean Castex, doit annoncer une enveloppe de 3,3 milliards d’euros destinés à financer une série d’actions en faveur des habitants des territoires urbains fragiles.
Education, sécurité, emploi et insertion, sport, logement, santé… Au-delà du milliard d’euros déjà alloué dans le cadre du plan de relance (soit 1 % des 100 milliards), 2,3 milliards d’euros supplémentaires seront attribués à ces quartiers, « avec des mesures concrètes, financées et applicables immédiatement », promet-on à Matignon, qui évoque une « mobilisation générale ». En sus, 2 milliards d’euros vont être ajoutés aux 10 milliards déjà prévus pour le second nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).
RÉCIT Reportage dans une des rares haltes-garderies parisiennes où des bambins sont laissés à l’air libre, qu’il pleuve ou qu’il vente. Et qui s’en trouvent ravis, comme leurs parents.
Jusqu’à 0 °C, les enfants font la sieste dehors. Par temps pluvieux, ils pataugent dans les flaques. Leurs parents ne s’affolent pas, ils ne portent pas plainte. Ils se sont battus pour avoir une place dans cette halte-garderie des beaux quartiers parisiens où leurs petits poussins sont élevés en plein air.
On ne la situera pas précisément, demande nous en a été faite par précaution antiterroriste. Disons qu’elle occupe 800 m2d’un parc public, dont seul un grillage la sépare. Un vaste espace sablonneux qui, aux yeux du passant pressé, s’apparente à une banale aire de jeux parsemée de toboggans et jeux de bascule. Il faut ralentir le pas pour saisir la différence. Le calme et la liberté des enfants, l’attention des adultes, la richesse des activités, sous le cèdre et le cerisier du Japon.
Le bilan révélé par le ministère de l’intérieur jeudi témoigne d’une baisse des vols et des cambriolages et d’une stabilité des autres violences.
Le bilan annuel de la délinquance présenté jeudi 28 janvier par le ministère de l’intérieur illustre les particularités d’une année 2020 marquée par deux longues périodes de confinement, du 17 mars au 10 mai, puis du 30 octobre au 14 décembre, entre promiscuité inédite, occupation quasi constante de lieux d’habitation et mobilité considérablement réduite. Le tableau chiffré des infractions dressé par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) rend logiquement compte des conséquences de ces épisodes. Il confirme également, sans surprise, une indiscutable tendance de fond : la recrudescence des violences intrafamiliales, redoutée des associations de prévention et de défense des victimes dès l’annonce du premier confinement, le 16 mars 2020.
Le quartier pour mineurs de la maison d'arrêt de Loos (Nord) en 2012.Photo Olivier Touron. Divergences
Alors que le Sénat a adopté mercredi la réforme de la justice des mineurs, les historiens Véronique Blanchard et Mathias Gardet, auteurs d’un ouvrage consacré au traitement judiciaire de la délinquance juvénile dans l’après-guerre, retracent l’évolution des représentations, des normes sociales et des réponses pénales.
Mercredi soir, le Sénat a adopté en première lecture une réforme cruciale, le projet de loi portant le nouveau code de justice pénale des mineurs. Ce texte, qui doit désormais être prochainement débattu en commission mixte paritaire (CMP), dictera pour les prochaines décennies la façon dont seront jugés les enfants et adolescents auteurs d’infractions. Les historiens Véronique Blanchard et Mathias Gardet ont publié en septembre La parole est aux accusés. Histoire d’une jeunesse sous surveillance (1), une plongée dans les archives de la justice des mineurs de l’après-guerre. Pour Libération, ces deux spécialistes retracent l’évolution des représentations de la délinquance juvénile.
Une ligne d'appel pour prévenir la pédophilie a été mise en place il y a un an en France.
dpa Picture-Alliance via AFP
Après une expérimentation d'un an dans cinq régions françaises, la ligne d'écoute pour prévenir les pulsions pédophiles est étendue à l'ensemble du territoire. Inspirée par les dispositifs allemand et anglais, la France tente de rattraper son retard en matière de prévention.
Le sujet est tabou. Pendant très longtemps, penser la prévention de la pédophilie se heurtait à une chape de plomb morale et institutionnelle. « Il y a encore un an, il était difficile pour nous de trouver un soutien politique. Pour une partie de la population, il n'est pas question de prévention quand il s'agit de pédophiles », relate le docteur Anne-Hélène Moncany, psychiatre à Toulouse et présidente de la Fédération des Centres Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles (FFCRIAVS) qui est à l'origine de l'initiative. « Pourtant, nous en sommes convaincus : pour agir sur les violences sexuelles sur mineur, il faut faire de la prévention, que la personne qui perçoit son trouble puisse être orientée en évitant de faire des victimes. »
Illustration de cette politique de prévention, la création il y a un an d'un numéro d'appel (0.806.23.10.63) destiné aux hommes et femmes qui ressentent du désir pour les plus jeunes de bénéficier d'une écoute, puis d'une prise en charge. Les communications sont anonymes.
A Quimper, l’insoutenable légèreté du crimeDessin Benoît Preteseille pour Libération
Un étonnant trio comparaît depuis lundi devant la cour d’assises du Finistère pour l’assassinat d’un boulanger. L’enjeu du procès : comprendre le mobile que les accusés, dont l’ex-épouse de la victime, peinent à expliquer autrement que par une «idée débile»
Leur vie ressemble à une chorégraphie minutée et parfaitement synchronisée. A minuit, le réveil sonne, à 0 h 09, ils l’éteignent, à 0 h 12, ils se lèvent, à 0 h 20, ils quittent leur maison de Plonévez-du-Faou, au lieu-dit du «Stang», un village isolé du Finistère. Elle boit un verre d’eau, il tient la porte jusqu’à ce qu’elle sorte. Elle s’assoit dans la voiture en deuxième, il démarre. Toute la nuit, ils travaillent dans leur boulangerie-pâtisserie de Quimper, là où ils se sont rencontrés en 2015 quand elle était apprentie et lui son patron. Toute la journée, ils retapent la vieille bicoque, espérant la revendre rapidement. C’est la même chose, sept jours sur sept. Jusqu’au 23 août 2018, leur vie entière tenait dans cette chorégraphie si bien réglée. Mais ce soir-là, des coups de feu ont retenti. Et à 0 h 23, le ballet amoureux s’est brusquement arrêté. Devant la cour d’assises du Finistère, Marie, frêle jeune femme aux cheveux courts, a le regard perdu sur le tableau accroché au mur, une terre roussie irradiée de lumière blanche. Elle a 27 ans et une balle enfoncée à 3 cm dans le cerveau. «Si on intervient, ça va détruire le peu de vue qu’il me reste», précise-t-elle.
Plusieurs sociétés savantes soulignent les risques psychosociaux engendrés par la déscolarisation, estimant qu’elle doit être un dernier recours.
Alors que l’hypothèse d’un troisième confinement est en discussion, plusieurs sociétés savantes de pédiatrie ont lancé un plaidoyer, lundi 25 janvier, pour laisser les écoles, collèges et lycées ouverts. Si les hôpitaux n’observent quasiment plus de maladies infectieuses pédiatriques (bronchiolite, gastro-entérite), « les pédiatres, pédopsychiatres et services d’urgences constatent une augmentation spectaculaire des admissions pour motif pédopsychiatrique depuis quelques semaines », s’inquiète la professeure Christèle Gras-Le Guen, présidente de la Société française de pédiatrie.
Hartmut Rosa est l’invité des Matins et le parrain de la Nuit des Idées 2021. Le sociologue allemand, qui est l'un des plus importants de notre époque, est également philosophe, professeur à l’Université de Iéna en Allemagne et auteur notamment de Rendre Le Monde indisponible publié en 2020 aux éditions La Découverte.
Hartmut Rosa est avant tout le père du concept de “résonance”. Alors comment ce concept résonne-t-il avec la situation inédite que nous sommes en train de traverser ? Nous lui posons la question.
Le mensonge est universel. Il se glisse partout, des plus hautes sphères de l'État jusqu'au cœur des foyers. En politique comme en peinture, le mensonge est même devenu un art qui s'affine et qui circule dans le temps. Une série avec un nez qui s'allonge !
Réécouter Histoire du mensonge (1/4) : Les démocraties ont-elles inventé la propagande ? 51 MIN
Qui a inventé la propagande ? Le mot est lié à l'action missionnaire de l'Église au XVIIe siècle, avec la Congrégation de la Propagande qui propage la...
Il se chuchote, il se faufile, il se répand : il est le bruit qui court. Il change de nom et devient rumeur, murmure, ouï-dire, parfois fake news ou...