La Seine-Saint-Denis a été touchée de plein fouet par la crise du Covid-19, avec une surmortalité exceptionnelle due au virus. Dans ce département, le plus pauvre de France*, les hôpitaux psychiatriques ont dû également faire face. L'établissement public de Ville-Evrard (situé à Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis) spécialisé en santé mentale accueille chaque année quelque 30 000 patients enfants, adolescents ou adultes et hospitalise environ 4 000 d’entre eux. Pendant la crise sanitaire, l’établissement a dû se réorganiser très rapidement pour assurer l’accueil et le suivi des patients. Quel a été l’impact de la crise sur les personnes atteintes de troubles psychiatriques ? Comment l’hôpital a-t-il assuré leur suivi malgré le confinement ? Pascal Favré, psychiatre chef de pôle à l’hôpital de Ville-Evrard, a répondu à nos questions.
Les élus ont voté à la quasi-unanimité un premier crédit-cadre de 28,8 millions de francs pour des travaux d’entretien prioritaires aux EPO, à Palézieux et au Bois-Mermet à Lausanne. Ils ont déploré la vétusté de certaines installations. Il est nécessaire de «procéder à des travaux de rattrapage», a relevé Yvan Pahud (UDC).
Psychiatrie à régler
«Ces travaux d’entretien sont prioritaires. Certaines installations sont dans un état de délabrement avancé», a renchéri Jessica Jaccoud (PS), qui a regretté le déplacement de l’unité psychiatrique pour homme de la Tuilière à la Croisée, dans des lieux inadaptés. «Il faut se doter urgemment d’une unité pour ce type de cas».