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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 2 juillet 2019

Travail aux urgences : «Au bout de cinq ans de nuit, les effets peuvent être irrémédiables»

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TÉMOIGNAGES - Au-delà des revendications actuelles des urgentistes, Manon, infirmière, raconte les particularités du travail de nuit aux urgences, méconnu du grand public.
«Si je ne veux pas de conséquences définitives sur mon corps et mon cerveau, il faudrait que j’arrête le travail de nuit maintenant.» À 27 ans et après cinq ans d’activité en tant qu’infirmière de nuit aux urgences de l’hôpital Saint-Joseph, à Paris, Manon Haj Esmaeili est «fatiguée». Comme l’ensemble du personnel de nuit, Manon démarre son service à 20h. Elle entame alors un cycle de quatre nuits de travail, qui seront suivies du même nombre de jours de repos. Elle est épaulée par cinq autres collègues infirmiers, soit deux de moins qu’en journée. Un effectif suffisant selon elle, même si l’équipe peut vite être «submergée» par un flux important d’arrivées.

Précarité menstruelle : combien coûtent les règles dans la vie d’une femme ?

#RèglesNonDites. Les sommes dépensées en hygiène pour les menstruations pèsent fortement sur le budget de dizaines de milliers de femmes les plus précaires.
Par  et   Publié le 2 juillet 2019
Après avoir été tabou pendant des siècles, la question des règles fait peu à peu son apparition dans la sphère politique. Au 1er janvier 2016, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) a été baissée à 5,5 % sur les protections périodiques, alors qu’elles étaient jusqu’à présent taxées à 20 %, autant que les produits de luxe. En 2018, l’Ecosse est allée plus loin en distribuant gratuitement ces produits d’hygiène aux écolières et étudiantes – une initiative qui devrait être expérimentée prochainement dans les écoles, hôpitaux ou prisons en France pour lutter contre la « précarité menstruelle ».
500 fois dans une vie
La question est loin d’être anecdotique. Bien que les situations personnelles varient, les premières règles apparaissent généralement entre 11 et 14 ans (13,1 ans d’âge médian) et se poursuivent jusqu’à la ménopause, qui survient entre 45 et 55 ans, avec une médiane autour de 51 ans. Les femmes ont donc leurs règles durant trente-neuf ans – soit, avec des cycles de 28 jours en moyenne, jusqu’à environ 500 fois dans une vie. En France, l’ensemble des femmes de 13 à 51 ans correspond à 15,5 millions de personnes, soit près d’un quart de la population totale en 2018.
Combien coûtent les règles pour chacune de ces femmes ? Et pour combien d’entre elles cette dépense est-elle un fardeau ? En l’absence d’études françaises sur le sujet, nous avons tenté d’établir des estimations.
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En Inde, les conséquences dévastatrices du tabou sur les règles

#RèglesNonDites. Dans les campagnes indiennes, comme dans le Marathwada, région agricole du cœur du pays, les femmes sont très exposées au cancer du col de l’utérus.

Par    Publié le 2 juillet 2019

Une trentaine de femmes travaillent à fabriquer des serviettes hygiéniques, au sein de l’atelier de Chaya Kakade, à Pardhewadi, le 14 juin.
Une trentaine de femmes travaillent à fabriquer des serviettes hygiéniques, au sein de l’atelier de Chaya Kakade, à Pardhewadi, le 14 juin. KAREN DIAS POUR LE MOND
#RèglesNonDites. Les murs de l’atelier ont été peints en bleu turquoise, donnant une impression de fraîcheur bienvenue. On est à Pardhewadi, un village desservi par une piste poussiéreuse du Marathwada, région agricole au cœur du sous-continent, frappée depuis cinq ans par une sécheresse dévastatrice. Dehors, le paysage d’une morne platitude brûle sous le soleil d’été, qui a démarré il y a trois mois en Inde. A l’ombre des flamboyants rouge sang, le thermomètre indique 47 °C.
Dans le bâtiment, une trentaine de jeunes femmes s’affairent autour de machines pour fabriquer des serviettes hygiéniques à la chaîne : elles découpent, stérilisent, pressent, scellent, emballent 5 000 serviettes par jour, conditionnées par paquets de six vendus 30 roupies (38 centimes d’euro).

Certains contraceptifs d'urgence peuvent être pris jusqu'à 5 jours après le rapport, rappelle Santé publique France

Coline Garré
| 02.07.2019




  • contraceptifs d'urgence

    Certains contraceptifs d'urgence peuvent être pris jusqu'à 5 jours après le rapport, rappelle Santé publiqu...

Crédit Photo : PHANIE
Moins de 1 % des 15-30 ans savent que le délai maximal pour prendre une contraception d'urgence (CU) après un rapport non ou mal protégé est de 5 jours, révèle le baromètre de Santé publique France 2016*. Et moins de 17 % l'estiment à 72 heures. Piégés par l'appellation trompeuse « pilule du lendemain », 40 % des jeunes pensent que son efficacité n'est réelle que si le contraceptif est pris dans les 24 heures après le rapport.  
Pour rétablir la vérité des données scientifiques, le ministère de la Santé et Santé publique France lancent une campagne de communication digitale sur la contraception d'urgence à destination des jeunes, en particulier, les 18-25 ans. Elle sera diffusée sur le Web et les réseaux sociaux (Facebook, Snapchat, et Instagram) du 1er juillet au 21 juillet, et renverra vers le site de référence Onsexprime.fr

Le comité national d'éthique appelle à intégrer l'enseignement de la démarche éthique dans les études médicales

Coline Garré
| 02.07.2019



  • etude ethique
Crédit Photo : S. Toubon

Le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) et la Conférence nationale des espaces de réflexion éthique régionaux (CNERER) demandent l'intégration de la réflexion éthique dans la formation médicale, via un appel envoyé ce 2 juillet aux présidents de centres hospitaliers, des commissions médicales d'établissements, des universités et aux doyens de médecine. « La modification importante en cours des études médicales constitue une opportunité pour impulser une nouvelle dynamique collective dans la formation à l'éthique et dans l'éthique du soin », font-ils valoir. 

Vincent Lambert : le médecin engage un nouvel arrêt des traitements

Coline Garré
| 02.07.2019


Le Dr Vincent Sanchez a mis en œuvre ce mardi 2 juillet la procédure d'arrêt des traitements de maintien en vie de Vincent Lambert, accompagnée par une sédation profonde et continue. 
« Le cours de la procédure d'arrêt des traitements », enclenché le 20 mai mais arrêté dès le lendemain sur demande de la Cour d'appel de Paris, « sera poursuivi à partir de ce jour », a déclaré par courriel le Dr Sanchez, chef de service de soins palliatifs du CHU de Reims, à chacun des membres de la famille. Il en appelle « à la responsabilité de chacun afin que l'accompagnement de Vincent Lambert soit le plus paisible, intime et personnel possible ».

Les nouveaux cas de cancer en forte hausse en France

Un rapport sur l’évolution depuis 1990 met en évidence une augmentation de 45 % de l’incidence chez la femme et de 6 % chez l’homme, abstraction faite de l’augmentation de la population et de son vieillissement. La mortalité a, elle, enregistré une baisse relative.
Par  ,  ,  et   Publié le 2 juillet 2019
En France métropolitaine, en 2018, 382 000 nouveaux cas de cancers de tous ­types se sont déclarés, dont 204 600 chez les hommes, et 177 400 chez les femmes. Le nombre de décès par cancer cette même année est estimé à 157 400, dont 89 600 pour les hommes et 67 800 chez les femmes. Ces estimations d’incidence (nouveaux cas) et de mortalité sont tirées de rapports de Santé publique France et de l’Institut national du cancer (INCA), réalisés conjointement avec le réseau des registres des cancers (Francim) et les Hospices civils de Lyon et rendus publics mardi 2 juillet.
Des chiffres d’autant plus préoccupants que leur analyse ­montre qu’entre 1990 et 2018, si l’on fait abstraction de l’augmentation de la population et de son vieillissement, les nouveaux cas ont augmenté de 45 % chez la femme et 6 % chez l’homme. Cependant, quand on ­efface les effets démographiques, les taux de mortalité ont diminué, de façon plus prononcée chez l’homme (– 1,8 % par an) que chez la femme (– 0,8 % par an).
Infographie Le Monde

Troubles de l’attention : en finir avec les idées reçues

Par  Publié  le 1er juillet 2019

Encore trop souvent perçu comme la conséquence de défaillances éducatives, il s’agit en réalité d’un problème de neurodéveloppement. Seule une prise en charge adaptée peut en prévenir les complications telles que l’échec scolaire et professionnel ou les conduites à risque.

Le trouble dit « TDAH » associe, à des degrés divers, des problèmes d’attention, une impulsivité et une hyperactivité.
Le trouble dit « TDAH » associe, à des degrés divers, des problèmes d’attention, une impulsivité et une hyperactivité. YASMINE GATEAU

Une épidémie d’un trouble fourre-tout ; un problème d’éducation ; des enfants drogués à un médicament, le méthylphénidate – commercialisé sous le nom de Ritaline, Concerta, Quasym ou encore Medikinet. Les idées reçues sur le trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ont la vie dure.

Au grand dam des parents et des spécialistes de ce trouble du neurodéveloppement, qui dénoncent, eux, des diagnostics et des prises en charge souvent trop tardifs, avec des conséquences parfois dévastatrices pour les jeunes et leurs familles.

Samedi 15 juin, ils étaient 360, parents, professionnels de santé et de l’éducation, réunis pour une journée de conférences et d’ateliers sur ce thème, organisée à Rennes par l’association TDAH Partout pareil. L’occasion de réaliser un tour d’horizon, en sept questions.

Quels sont les signes évocateurs de TDAH ?

Le TDAH associe, à des degrés divers, des troubles attentionnels, une impulsivité et une hyperactivité. « Le diagnostic n’est évoqué que lorsque ces symptômes entraînent une souffrance en milieu scolaire, social et/ou familial, insiste d’emblée Nathalie Franc, praticienne hospitalière en pédopsychiatrie au CHU de Montpellier. Il n’y a pas d’épidémie de TDAH, c’est une pathologie qui touche 5 % des enfants d’âge scolaire, un chiffre stable depuis trente ans. »

Concours Ascodocpsy : bonne "nouvelle" pour Patrick Moulin !

02.07.19

Ascodocpsy, réseau documentaire en santé mentale, organise depuis 2010 un concours de nouvelles sur une thématique qui touche, de près ou de loin, l'univers de la psychiatrie et de la santé mentale. Voici la nouvelle qui a séduit le jury.
Concours Ascodocpsy : bonne "nouvelle" pour Patrick Moulin !
A la question "Non ! Faut-il le dire deux fois", le jury dit Oui à Patrick Moulin.











Pour la 9ème édition du concours lancé par Ascodocpsy, le thème retenu était : Non ! Faut-il le dire 2 fois ? Le jury a dû choisir parmi 169 nouvelles et c’est Patrick Moulin retraité de la fonction publique hospitalière en Bretagne, qui a remporté tous les suffrages pour sa nouvelle : Dis-moi que je pourrai toujours boire à ton eau.

"Dis-moi que je pourrai toujours boire à ton eau" : extrait

Elle s’appelait “Non-non”. Enfin, en vérité, c’était le surnom que les habitants du village lui avaient attribué depuis longtemps. Parce qu’à toute question, quelle qu’elle soit, elle répondait, invariablement, intangiblement, immuablement : “Non, non”. Elle avait à peine vingt ans, et moi, le petit vacancier, je n’avais que quelques mois de moins qu’elle. 
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Le Fonds de lutte contre les addictions lance son premier appel à projet

Damien Coulomb
| 03.07.2019
L'appel à projet 2019 « Mobilisation de la société civile » vient d'être publié dans le cadre du fonds de lutte contre les addictions liées aux substances psychoactifs. Son but est de financer des actions de prévention sur l’ensemble des produits psychoactifs : tabac, alcool et autres substances.
Trois axes ont été proposés : « protéger les jeunes et éviter l'entrée dans le tabagisme ainsi qu'éviter ou retarder l'entrée dans la consommation d'autres substances psychoactives », « aider les fumeurs à s'arrêter et réduire les risques et les dommages liés aux consommations de substances psychoactives » et « amplifier certaines actions auprès du public prioritaires dans une volonté de réduire les inégalités sociales de santé ». Un 4e axe, relatif à la recherche, a été défini mais fera l’objet d’appels à projets nationaux spécifiques.

La mécanique des passions

REVUE ESPRIT
03/07/2019

CONFÉRENCES

L'ambition des neurosciences est de faire de l’exploration du cerveau le moyen de traiter les pathologies mentales (dépression, schizophrénie), mais aussi de problèmes sociaux et éducatifs (maîtrise des émotions). Ces sciences sont-elles devenues le baromètre de nos conduites et de nos vies ?
La mécanique des passions
La mécanique des passions Crédits : Alpgiray Kelem - Getty
Après La Fatigue d’être soi et La Société du malaise, le sociologue Alain Ehrenberg livre un troisième volet de sa réflexion sur les troubles psychiques et les problèmes de santé mentale dans le contexte de nos sociétés qualifiées d’individualistes. Prenant acte de l’engouement actuel pour les  neuro­sciences cognitives, il se demande si l'homme "neuronal" est en passe de remplacer l'homme "social".  Sur quelles représentations de nous-mêmes repose l'intérêt pour les sciences du cerveau ? Quelles inquiétudes ces recherches traduisent-elles ? Assistons-nous à une "scientifisation" de notre comportement ?

lundi 1 juillet 2019

Urgences : «Faire au mieux sans faire le mieux»

Par Eric Favereau — 
A Paris, le 6 juin, des personnels des services d’urgences défilaient de la gare Montparnasse au ministère de la Santé pour demander des hausses de salaires et plus d’effectifs. 
A Paris, le 6 juin, des personnels des services d’urgences défilaient de la gare Montparnasse au ministère de la Santé pour demander des hausses de salaires et plus d’effectifs.  Photo Albert Facelly

Alors que l’intersyndicale appelle ce mardi à intensifier la mobilisation qui dure depuis trois mois, «Libération» s’est rendu à l’hôpital Necker. Fleuron de la pédiatrie, l’établissement souffre lui aussi d’un manque cruel de personnel.

C’est une nouvelle journée de mobilisation dans les hôpitaux qui s’annonce ce mardi, juste avant un été bien incertain. «Pour obtenir des hausses d’effectifs et de salaires», l’intersyndicale CGT-FO-SUD appelle «tous les personnels de l’ensemble des établissements de santé à se mobiliser et les services d’urgences à intensifier leur grève». Une grève qui dure depuis plus de trois mois avec des méthodes inédites (lire ci-contre).

Canicule : « un nouveau champ de recherche doit s'ouvrir sur les effets de l'environnement sur la santé mentale », appelle le Pr Antoine Pelissolo

Coline Garré
| 01.07.2019
Alors que la France vient de vivre un épisode caniculaire inédit, le Pr Antoine Pelissolo, chef de service de psychiatrie (Henri-Mondor, Université Paris-Est Créteil), revient sur les conséquences des fortes chaleurs sur les personnes fragiles et dessine les pistes d'adaptation de la psychiatrie face aux bouleversements environnementaux, aujourd'hui et demain.  
LE QUOTIDIEN : Quel est l'impact de la canicule sur la santé mentale ?
Pr PELISSOLO : Les fortes chaleurs peuvent accentuer le stress chez les personnes fragiles, et représenter un facteur de complication supplémentaire, sur le plan psychologique et physique. Peu d'études documentent ce phénomène récent, mais nous constatons chez nos patients des signes d'une plus grande fatigue.

Hugo Huon, ruer dans les brancards

Par Eric Favereau, Photo Frédéric Stucin — 
Hugo Huon, à Paris, le 29 juin.
Hugo Huon, à Paris, le 29 juin. Photo Frédéric Stucin pour Libération


Infirmier à l’hôpital Lariboisière, à Paris, le président du collectif Inter-Urgences appelle à une nouvelle journée de grève, mardi.

Il est cash. «Vous voulez que je verse une larme pour une personne que je n’ai jamais vue ? lâche-t-il en évoquant cette femme, morte, oubliée aux urgences de l’hôpital Lariboisière. Mais je ne la connais pas. Je pense à mes collègues qui sont seules à faire face à des situations insupportables.» Ou encore : «Les gilets jaunes ? Au début, je n’étais pas convaincu. Des gens qui ne réagissaient pas dans une société où tous les jours d’autres meurent dans la rue… Et là, pour une augmentation de 10 centimes de l’essence, les voilà dehors. Après, j’ai compris et je les soutiens.»

Déremboursement de l'homéopathie : une exception française ?

L'INVITÉ DES MATINS D'ÉTÉ par Olivia Gesbert
01/07/2019
32 MIN

La commission de la transparence de la Haute autorité de santé a voté en faveur du déremboursement des produits homéopathiques. Mais quel est l'état de la science dans ce domaine ?
 Crédits : AFP
La Haute Autorité de Santé s’est prononcé vendredi pour le déremboursement de l'homéopathie. Au motif que : « les médicaments homéopathiques n'ont pas démontré scientifiquement une efficacité suffisante pour justifier d'un remboursement »
L’économie pour la sécurité sociale est évaluée à 126 millions d'euros d'économie… Vent debout contre cette possible décision.

Les psys, nouvelles coqueluches d'Instagram



Repéré par Ines Clivio — 

Des conseils gratuits acclamés par des milliers de followers qui prennent ensuite rendez-vous pour une véritable thérapie.

Une manière de rendre accessibles des méthodes abordées en thérapie, le coût de la séance et l'échange exceptés. | Thought catalogue via Unsplash
Une manière de rendre accessibles des méthodes abordées en thérapie, le coût de la séance et l'échange exceptés. | Thought catalogue via Unsplash
Sur Instagram, on croise des bols de petit-déjeuner aux couleurs de l'arc-en-ciel, des paysages turquoise, des lumières orange, des citations sur fond rose poudré et surtout l'impératif moral du bien-être et du bonheur. Un terrain tout ce qu'il y a de plus approprié pour les psychothérapeutes.
Aux États-Unis, les nouvelles coqueluches d'Instagram, suivies par des centaines de milliers de personnes, prodiguent chaque jours d'inspirants conseils sur leur page. À la différence de l'influenceur qui vantera les bienfaits minceur d'un açai bowl hyper sucré, les «insta-thérapeutes» sont des professionnel·les de la santé, diplômé·es et exerçant en parallèle dans un cabinet.

Des conseils gratuits

Lisa Olivera, dont le compte atteint les 165.000 abonné·es, est psychologue en Californie. Il s'agit pour elle de rendre accessibles des méthodes abordées en thérapie, le coût de la séance excepté. Une philosophie louable dans la mesure où en 2017, sur les 20% d'Américain·es qui déclaraient souffrir de troubles psychologiques, moins de la moitié ont pu bénéficier d'une théra

13ème Congrès International d'Addictologie de l'Albatros

Albatros 2019

"Société, science et politique". Il existe peu de domaines dans le champ de la médecine où ces trois dimensions sont aussi étroitement imbriquées qu'en addictologie. Dès l'origine de la discipline, pour des raisons indissociables, la pratique ne pouvait se concevoir qu'en lien avec la perception sociale des conduites addictives et par conséquent le cadre politique qui en résulte.

La perception sociale et l'impact des conduites addictives sur la société a évolué au fil du temps et des générations. Aux défis anciens nous devons aujourd'hui en ajouter de nouveaux, qui touchent aussi bien à la diversité des usages des produits classiques et nouveaux que des addictions sans substances ou les usages détournés de médicaments, dont nous avons pu constater les conséquences majeures aux USA en termes de mortalité et de réduction d'espérance de vie. Les conduites addictives et la perte de maîtrise de nos comportements qu'elles entraînent nous posent à tous la question essentielle de notre liberté, de nos choix. Nous débattrons donc, lors de ce congrès, de cette question de l'interrogation sociétale et existentielle entre le choix hédonique individuel et la limitation collective de la liberté pour préserver notre capacité à vivre ensemble.