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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 27 septembre 2018

Les grévistes de l’hôpital Pinel face à un mur : « On nous traite comme de la merde ! »

Révolution Permanente

Léonie Piscator     

En grève depuis plus de 100 jours, les travailleurs de l’hôpital psychiatrique Pinel, à Amiens, pensaient avoir arraché une victoire en obtenant une table ronde avec la direction. Mais les grévistes non syndiqués du collectif « Pinel en lutte » ont été refusés à cette rencontre.


Ce mardi 25 septembre était une journée très attendue par les grévistes de l’hôpital psychiatrique de Pinel. En effet, après des mois de silence méprisant de la part de la direction, ils avaient réussi à obtenir l’organisation d’une table ronde réunissant en théorie tous les acteurs impliqués dans ce conflit.


mercredi 26 septembre 2018

CHU de Saint-Etienne : "Pas de moyens humains pour soigner des humains"

France Bleu Saint-Étienne Loire   Par David Valverde   25 septembre 2018

Ce mardi, le directeur de l’hôpital de Saint-Étienne était sur France Bleu pour évoquer la grève générale commencée vendredi. Les grévistes réagissent à ces annonces.
CHU Saint-Etienne Hopital Nord
CHU Saint-Etienne Hopital Nord © Radio France - FBSEL
La grève se poursuit au moins jusqu'à la fin de la semaine au CHU de Saint-Étienne. Une grève partie de la mobilisation du service de psychiatrie qui dénonce depuis de nombreux mois les conditions de travail et d'accueil des malades.  Ce mardi, le directeur de l’hôpital était sur France Bleu pour réagir à cette grève générale.  Il annonce que l’Agence régionale de Santé va financer à 100%  la reconstruction sur le site de l’hôpital Nord de l’ensemble des activités de santé mentale qui sont aujourd’hui présentes sur la Charité et Bellevue.

mardi 25 septembre 2018

PMA, GPA, accès aux origines, fin de vie… l’avis du comité d’éthique

Le Comité consultatif national d’éthique se prononce de nouveau en faveur de l’ouverture de la PMA à toutes les femmes.
LE MONDE  |  Par 

Présentation du rapport de synthèse des Etats généraux de la bioéthique par le professeur Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé.
Présentation du rapport de synthèse des Etats généraux de la bioéthique par le professeur Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé. LUC NOBOUT / LUC NOBOUT/IP3
La balle est désormais dans le camp du législateur. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu public, mardi 25 septembre, son avis sur la loi de bioéthique à venir. Objectif, infléchir ce texte révisé pour la dernière fois en 2011 pour en faire« une loi de confiance dans l’individu sur les grandes avancées des sciences plutôt qu’une loi d’interdiction », selon les mots de son président, Jean-François Delfraissy. Pour cela, le CCNE suggère plusieurs ouvertures, notamment en matière de recherche sur les embryons surnuméraires, de possibilités d’accès des couples ayant un projet parental au diagnostic préconceptionnel ou de transfert in utero d’un embryon préalablement conservé après le décès de l’homme faisant partie du couple. Le comité réaffirme également sa position favorable à la procréation médicalement assistée (PMA) – ou assistance médicale à la procréation (AMP) – pour les couples de femmes ou les femmes seules.

Les mutations du dépistage prénatal

L’analyse de l’ADN circulant dans le sang de la femme enceinte permet de détecter de façon non invasive un nombre croissant d’anomalies. Le comité national d’éthique invite à la réflexion avant son extension à d’autres maladies que la trisomie.
LE MONDE  |  Par 

Un foetus met neuf mois à se développer dans le ventre maternel.
Matinée ordinaire de consultation pour la docteure Géraldine Viot, généticienne dans l’unité de diagnostic prénatal de l’Hôpital américain de Paris. Face à elle, une jeune femme de 36 ans enceinte de trois mois, adressée par son gynécologue. Géraldine Viot l’interroge sur ses antécédents obstétricaux et familiaux, regarde son dossier médical.
« Votre échographie est parfaite, mais il y a un marqueur biochimique dont le taux est un peu élevé, résume-t-elle. En combinant les données de l’échographie, des marqueurs, et votre âge, l’algorithme a évalué le risque de trisomie 21 pour votre bébé à 1/474. Selon les critères de la Haute Autorité de santé (HAS), nous pouvons vous aider à affiner ce risque en vous proposant une quantification de l’ADN fœtal dans votre sang. »

Budget de la Sécurité sociale : les 7 chiffres clés

25.09.2018



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Crédit Photo : S. Toubon

Excédent, économies, coup de rabot : voici les principaux chiffres du projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté mardi.

Olivier Bobineau : « Nous ne sommes qu’au début des révélations d’affaires de pédophilie dans l’Eglise »

Pour le sociologue des religions, les scandales vont se multiplier car, depuis 2011, la pédophilie ne relève plus de la justice de l’Eglise mais de la justice civile. Sans compter que les fidèles n’acceptent plus la loi du silence.
LE MONDE |  |  Propos recueillis par 

Manifestation lors de la visite du pape François, à Dublin, le 26 août.

« Dès la renaissance, il y a la notion de bon sang ou de mauvais sang »

Pour Ilana Löwy, historienne des sciences, même si les radiographies par rayons X - le premier examen permettant de visualiser le fœtus - datent de la fin de XIXe siècle, la préoccupation à propos de l’enfant à naître est bien plus ancienne.
LE MONDE  |  Propos recueillis par 

Biologiste de formation, historienne des sciences et féministe, Ilana Löwy est directrice de recherche émérite à l’Inserm. Elle a récemment publié deux ouvrages sur l’histoire du diagnostic prénatal : Imperfect Pregnancies. A History of Birth ­Defects and Prenatal Diagnosis (Johns Hopkins University Press, 2017, non ­traduit) et Tangled Diagnoses. Prenatal Testing, Women and Risk(University of Chicago Press, 2018, non traduit).

Elisabeth de Fontenay : «Je voulais faire le portrait de mon frère tel qu’il s’est dérobé aux siens et au monde»

Dessin Xavier Lissillour

En écrivant sur son frère quasi mutique, âgé de 80 ans et atteint de handicap mental, la philosophe, connue pour son travail sur le monde animal, veut lui donner une histoire, le rattacher à la «communauté des hommes». Cette «catastrophe silencieuse» a guidé aussi ses choix philosophiques, entre fragilité et humanisme élargi à tous ceux qui n’ont pas la parole.

Elisabeth de Fontenay, philosophe et essayiste francaise.
Les rencontres "Livres des mondes juifs et Diasporas en dialogue" se sont tenues a l&squot;hotel Lutetia les 1 et 2 fevrier 2014. 2 jours de dialogues entre ecrivains de diverses origines autour de livres portant sur des thematiques juives et diasporatiques. 
Paris,FRANCE-le 02/02/14/BALTEL_1837.037/Credit:BALTEL/SIPA/1403121207 *** Local Caption *** 00678901
Dans un livre bouleversant, la philosophe Elisabeth de Fontenay, reconnue pour son travail sur le monde animal (1), dresse le portrait de son «petit frère» de 80 ans «absent à lui-même» depuis l’enfance. Gaspard de la nuit(Stock) est la confrontation entre deux êtres que tout semble opposer. Elle, l’intellectuelle, aujourd’hui âgée de 84 ans, convaincue de la puissance des idées, exprime son désarroi face à ce frère atteint d’un handicap mental. Dans ce récit, aussi délicat qu’introspectif, elle le renomme Gaspard, dont la nuit «évoque un soi qui n’a pas accédé à la possibilité ordinaire et prodigieuse de dire "je"». Toujours à bonne distance, loin de tout voyeurisme ou d’épanchement autosatisfait, la philosophe, sur une ligne de crête, se transforme en «enquêtrice incompétente, impatiente, inconsolée», révoltée aussi. Comprendre la «défaillance» de ce frère la renvoie immanquablement à son travail philosophique. «La nuit de Gaspard est une énigme humaine supplémentaire, inattendue, impénétrable», écrit-elle. Habillée d’un pantalon de toile grise, d’une chemise blanche et de baskets New Balance accordées, Elisabeth de Fontenay nous a reçues dans son appartement parisien. Gaspard de la nuit se révèle être un grand livre d’amour d’une sœur pour un frère si différend : «autobiographie» de l’un écrite par l’autre, qui devient portrait des deux, tant Gaspard tient une place essentielle dans celle qui lui prête ses mots. Biographie de deux enfants dont la famille a été portée et bouleversée par l’histoire avec un père célèbre résistant, avocat acquis au Front populaire puis à la République, et une mère qui a perdu les siens durant la Shoah.

Votre frère, atteint d’un handicap mental, a 80 ans. Pourquoi un livre maintenant ?

Quand j’ai vu mon frère se courber et marcher à tout petit pas comme un vieillard, j’ai éprouvé une telle tristesse, une telle douleur que je me suis dit que je ne pouvais pas en rester là, qu’il fallait que j’écrive sur ce qui avait fait événement dans notre histoire commune. Je me suis exercée toute ma vie à accepter sa différence. Mais quand le grand âge l’a assailli en l’espace de six mois, ce changement brutal, affreusement accéléré par les neuroleptiques, m’a tellement impressionnée que c’est le déclic qui a provoqué ce livre.

Tournage de Facteur Cheval à Hauterives avec J.Gamblin et L.Casta


 25 sept. 2017Résultat de recherche d'images pour "Tournage de Facteur Cheval à Hauterives avec J.Gamblin et L.Casta"Le comédien Jacques Gamblin incarne Ferdinand Cheval dans un film de Niels Tavernier en cours de tournage à Hauterives sur le site même du palais érigé par le fameux facteur.Lire la suite et voir la vidéo ...

LA RENTREE DE LA CIPPA

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CIPPA

LA RENTREE DE LA CIPPA


Madame, Monsieur,

Nous avons le plaisir de vous annoncer :

  • La mise en ligne de la 1ère vidéo du film de la journée du 30 juin concernant la sortie du livre de Geneviève Haag :



  • La journée du 24 novembre 2018 : « La CIPPA dans le monde : échanges avec l’Italie, Israël et l’Angleterre » - Inscription  obligatoire - Programme et inscription :


  • Le congrès en janvier 2019 : « Autisme(s) et psychanalyse(s) IV : des troubles sensoriels aux stratégies thérapeutiques » -  Programme et inscription :







http://31hdl.r.a.d.sendibm1.com/mk/op/7qPOcy0jhjBL-OHuG18udzDEBPHUo-9khg2cDDIbol917HHymVhi0Toa3nBsrwKSlrq_HD-iEcNUEkjPJuIvQEl0oMLZxv3fDyFW2H55AI4

lundi 24 septembre 2018

A Trappes, une cour de récréation réaménagée pour favoriser la mixité filles-garçons

Depuis trois ans, la municipalité, qui a fait de l’égalité femmes-hommes l’une de ses priorités, cherche à inciter les enfants à interagir.
LE MONDE  |  Par 


Le 3 septembre, l’école maternelle Michel-de-Montaigne à Trappes (Yvelines), a ouvert avec une nouvelle cour de récréation « non genrée ».
Le 3 septembre, l’école maternelle Michel-de-Montaigne à Trappes (Yvelines), a ouvert avec une nouvelle cour de récréation « non genrée ». CÉCILE BOUANCHAUD POUR LE MONDE

Dans la cour de récréation de l’école maternelle Michel-de-Montaigne, à Trappes (Yvelines), un enfant de 4 ans se rue vers sa maîtresse pour lui offrir « un gâteau »« Délicieux », réagit l’institutrice tandis que le garçonnet lui tend une pierre surmontée d’un tas de feuilles. « Vous voyez, les garçons me préparent des gâteaux, et les filles se poursuivent dans la cour », commente l’enseignante, Gaëlle Bourré, qui remarque que « chez les plus jeunes, les rapports ne sont pas si genrés ».
Pour étayer ce constat, la ville de 30 000 habitants, sise au sud-ouest de Paris, mène depuis plusieurs années une réflexion sur l’égalité entre les sexes dès le plus jeune âge. « Nous estimons qu’il faut prendre le pli de la mixité dès l’enfance », fait savoir Thomas Urdy, adjoint au maire de Trappes chargé de l’urbanisme et de l’environnement. Dans cette ville où la moyenne d’âge est de 27 ans, « l’école constitue le cœur battant de la ville », insiste l’élu socialiste.

Vivre dans la rue avec une maladie mentale, les femmes plus exposées aux violences et au risque de suicide

| 24.09.2018



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Crédit Photo : AFP
Les femmes sans-abri ayant une affection psychiatrique grave représentent une population particulièrement vulnérable face à la violence de la rue, dont il faut s'occuper en priorité, souligne une nouvelle étude du programme « Un toit d'abord » mené avec la fondation Fondamental dans 4 grandes villes françaises (Lille, Marseille, Paris, Toulouse).

Vos droits : la famille d’un patient majeur peut-elle s’opposer à une décision médicale ?

24 septembre 2018

Dans cette rubrique consacrée au droit, ActuSoins répond aux questions juridiques des professionnels de santé. Toutes les réponses données sont celles de juristes, spécialisés dans le droit de la santé et de la sécurité sociale.
La personne de confiance et la famille d’un patient majeur, peuvent-elles s’opposer aux décisions médicales concernant ce dernier pendant sa prise en charge au domicile ou en hospitalisation ?
Comme le stipule le code de la santé publique, le médecin et l’équipe de soins doivent tout d’abord délivrer une information au patient sur son état de santé et sur les « différentes investigations, traitements ou actions de prévention qui lui sont proposés… »(article L1111-2), puis ensuite, recueillir son consentement :