blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 7 avril 2017

La réalité virtuelle peut-elle soigner nos problèmes mentaux ?


Journée mondiale de la santé : briser le tabou de la dépression

David Bilhaut
| 07.04.2017

Aujourd'hui, Journée mondiale de la santé, l’OMS a choisi d’offrir un coup de projecteur à la dépression, maladie négligée qui relève encore du tabou social. « Le fait d’en parler, de demander de l’aide, c’est déjà un premier pas vers la guérison », a déclaré le Pr Jean-Luc Roelandt, psychiatre et directeur du Centre collaborateur de l’OMS pour la recherche et la formation en santé mentale en France, lors d’une conférence organisée ce vendredi à Paris au Conseil économique social et environnemental (CESE).

Un externe sur cinq a eu des idées suicidaires, révèle une thèse de médecine générale

Sophie Martos
| 07.04.2017








































































Plus de 20 % des externes de la faculté de médecine de Tours et de Paris-Diderot (Paris VII) ont déjà eu des idées suicidaires et plus de 60 % ont songé à renoncer à leurs études, révèle la thèse* du Dr Alban Danset, médecin généraliste et remplaçant en Ile-de-France. L'étude** épidémiologique, descriptive et multicentrique a été réalisée auprès des étudiants de 4e, 5e et 6e année de médecine des facultés François Rabelais de Tours et de Paris-Diderot au cours de l'année de 2015-2016.

S’arrêter de respirer sans le savoir

Le Monde Blogs , par Marc Gozlan


© Pixabay


Des neurochirurgiens américains ne s’y attendaient pas. Ils ont fait en 2015 une observation déroutante chez un patient souffrant d’une épilepsie réfractaire à tout traitement. Celui-ci doit subir l’ablation chirurgicale du foyer épileptogène à l’origine de ses crises à répétition. Afin d’identifier la zone à retirer et de délimiter précisément ses contours, les chirurgiens procèdent à des stimulations du cerveau du malade lors d’une évaluation pré-chirurgicale.
Il faut dire que leur patient est des plus coopératifs. Il a accepté de porter à la surface du crâne une batterie d’électrodes couvrant notamment diverses régions du cerveau impliquées dans la respiration. Il a également donné son accord pour porter un équipement d’enregistrement en continu de l’activité cérébrale et respiratoire. Celui-ci permet également de localiser les réseaux épileptiques en utilisant une stimulation électrique. Enfin, ce malade véritablement héroïque a accepté de participer à plusieurs séances d’imagerie cérébrale : scanner et IRM.

Le Marchand de sable

Actes sud

LARS KEPLER

Le Marchand de sable

Un jeune homme erre le long d’une voie ferrée dans la nuit glaciale de Stockholm. Il souffre d’hypothermie. En état de choc, il n’est pas en mesure d’expliquer ce qui lui est arrivé mais tient des propos incohérents au sujet du Marchand de sable. Il s’agit en réalité d’un garçon disparu treize ans plus tôt avec sa petite sœur. À l’époque, l’enquête avait conclu qu’ils faisaient probablement partie des dernières victimes de Jurek Walter, un tueur en série arrêté par Joona Linna. Mais le psychopathe purge sa peine depuis plus de dix ans en unité psychiatrique, dans un bunker sous-terrain sous haute sécurité. Où était le jeune homme séquestré depuis tout ce temps ? Jurek a-t-il un complice à l’extérieur, toujours à l’œuvre ? Et où est la petite sœur ?

Médicaments : la parole est aux patients

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par 

Les patients auront désormais leur mot à dire dans le cadre de l’évaluation des médicaments et des dispositifs médicaux (stimulateurs cardiaques ou prothèses implantables, pompes à insuline, appareils d’automesure de la tension, etc.). Attendue depuis des années, cette mesure a été annoncée par la Haute Autorité de santé (HAS) mardi 8 novembre. La HAS est chargée d’évaluer les médicaments et les dispositifs médicaux en vue de leur remboursement par l’Assurance-maladie et de la fixation de leur prix par le Comité ­économique des produits de santé (CEPS). Cette évaluation s’appuie principalement sur des données scientifiques, fournies par l’industriel. Jusqu’ici, les patients n’avaient pas voix au chapitre.

Psychiatrie : «On a souvent la main lourde» sur l'isolement, avoue un infirmier

E.M.|06 avril 2017

Une ex-anorexique dépose un recours contre l'hôpital Paul-Guiraud de Villejuif pour «traitements inhumains». Deux infirmiers psychiatriques ont accepté de témoigner sur leurs pratiques.

Sur la fin de vie, un consensus fragile... mais qui pourrait durer

07.04.2017


Le dossier de la fin de vie est un peu à part dans le bilan de Marisol Touraine. D’abord, parce que de la mission Sicard diligentée à la fin 2012 par l’élysée à la proposition de loi Claeys-Léonetti également suscitée par le « Château », le dossier a en grande partie échappé à la ministre de la Santé. Ensuite, parce que la loi de janvier 2016 a été adoptée dans un relatif consensus droite-gauche. En tout cas, avec la bénédiction des ténors des deux camps.

Soins palliatifs en périnatalité : une démarche éthique en tension

 

La loi ne prévoit pas de dispositions spécifiques pour la fin de vie des nouveau-nés. Les équipes soignantes dans ce domaine ne bénéficient pas d'un cadre défini pour leur pratique, même si le travail en équipe et l'anticipation sont reconnus. La décision du Conseil d'État sur la fillette cérébrolésée a conduit à créer davantage de confusions. Merci à Hospimedia de partager avec la communauté d'infirmiers.com cet article à la fois éclairant et questionnant.
prématuré constantes vitales
Professionnels comme membres d’associations sont unanimes : lors d'une décision d'arrêt des soins, tous les parents ressentent de la culpabilité. Le rôle des soignants étant de ne pas la susciter ou la renforcer.
Si chaque situation médicale est spécifique, son caractère est particulièrement accentué dans le domaine de la fin de vie des nouveau-nés. La loi Claeys-Leonetti sur les soins palliatifs et la fin de vie ne prévoit aucune particularité pour la périnatalité - ces situations concernent à la fois l'anténatal et le postnatal. Sauf des situations d’urgences, en salle de naissance notamment, les praticiens peuvent être amenés à décider d’arrêter la nutrition artificielle, avec ou sans sédation profonde. L'arrêt seul de la nutrition pose beaucoup de difficultés, surtout quand elle dure et que l'enfant ne dort pas. Pour certains, l'arrêt devrait s'accompagner d'une sédation profonde mais ce n'est pas la position de tout le monde. Nous sommes tous en train de chercher la solution, avec une tension éthique sous-jacente, détaille Pierre Bétremieux, pédiatre au CHU de Rennes (Ille-et-Vilaine), à l'occasion d'une journée sur la démarche palliative en périnatalité organisée, le 30 mars à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), par le réseau de périnatalité Méditerranée. Une situation "saine" selon lui car nous ne sommes pas dans l'application d'un protocole
Lire la suite ...

Expertise commune de l'INSERM sur les comportements alimentaires : son ennemi, c'est le marketing

Damien Coulomb
| 05.04.2017
En réponse à une demande de Santé publique France, l'INSERM vient de publier un rapport d'expertise collective intitulé « Agir sur les comportements nutritionnels ».
Les messages informatifs destinés à lutter contre le surpoids et l'obésité, comme 5 fruits légumes par jour, sont bien connus du public mais ils attirent de moins en moins l'attention, observe Santé publique France. De plus, leur visibilité est inégale selon les supports et ils peuvent être parfois perçus comme une caution des produits présentés dans la publicité.
Face à ce constat, le groupe d'experts réunis par l'INSERM, émet un certain nombre de recommandations, à commencer par la mise en place de lois restreignant les actions de marketing alimentaire auxquelles sont exposés les enfants. À titre d'exemple, le groupe d’experts recommande l'interdiction des publicités télévisées pour certains produits alimentaires durant les plages horaires visionnées par un nombre important d’enfants.

PSYCHIATRIE La DGOS précise les modalités du recueil de l'activité hospitalière en isolement et contention

Une instruction de la DGOS précise les modalités du recueil, dès cette année, des données d'activité des établissements de santé pour les mesures d'isolement et de contention en psychiatrie. Car, en attendant les adaptations nécessaires des systèmes d'information, une enquête en ligne est lancée pour le recueil de l'activité du 1er semestre 2017.

Les séances d'équithérapie améliorent l'humeur de personnes âgées hospitalisées pour dépression

 - HOSPIMEDIA
Le service de gérontopsychiatrie du CHU de Nîmes (Gard) a organisé jusqu'à aujourd'hui cinquante-six séances d'équipathie. Fortes de cette expérience, Nathalie Bessière, cadre de santé et Sabrina Jumentier, psychologue à la clinique nîmoise de psychologie médicale de la personne âgée, dressent le constat auprès d'Hospimedia des bienfaits de la médiation animale. Au total, 140 personnes ont bénéficié du programme qu'elles ont initié en 2015 en collaboration avec Marie-Pierre Chartier-de-Launoy, directrice du centre équestre de Saint-Côme-et-Maruéjols, où se déroulent les séances. Tout a démarré avec la volonté de développer des prises en charge non médicamenteuses. "Nos patients étant majoritairement issus des environs de Nîmes, nous avons tout de suite pensé à l'équithérapie dans la lignée de la culture camarguaise", se rappelle Sabrina Jumentier.

L'association Handidactique tance les candidats sur leur approche trop institutionnelle du handicap

Trop peu de propositions pour opérer un changement de paradadigme dans les politiques de handicap. Voilà le dur reproche formulé aux "grands" candidats par Pascal Jacob, président de l'association Handidactique le 4 avril dernier à l'occasion d'un grand oral organisé à l'Assemblée nationale.

L’ex-mari incendie l’ancien domicile conjugal

Le Monde Blogs 

Le 17 septembre 2009, Thierry O. reçoit un courrier de la cour d’appel d’Orléans, l’informant qu’elle attribue la jouissance du domicile conjugal à son ex-femme, Annie, dans le cadre de leur procédure de divorce. Le lendemain, il met le feu à la maison, avant d’être conduit dans un hôpital psychiatrique. La Macif refuse de faire jouer sa garantie.
Elle invoque  le code des assurances (article L113-1), qui exclut les dommages intentionnellement causés par l’assuré.
Annie O. l’assigne devant le tribunal de grande instance d’Orléans, puis devant la cour d’appel de cette ville. Elle soutient qu’elle ne peut appliquer cette exclusion, car le dommage n’était pas intentionnel : le discernement de Thierry O. était aboli, lorsqu’il a incendié la maison. Or l’absence de discernement exclut la faute intentionnelle.

jeudi 6 avril 2017

J'aime soigner - le film

Résultat de recherche d'images pour "j'aime soigner le film"

Bienvenue sur le site qui est dédié au projet « J’aime soigner – le film ». Vous y trouverez les éléments d’histoire du projet, et surtout, tous les films et bandes annonces qui ont été réalisés autour du projet.
Je suis psychologue clinicienne et j’ai réalisé ce projet avec l’équipe d’onco hématologie du service dans lequel je travaille, à l’hôpital de Montfermeil, pour rendre hommage au travail de mes collègues et favoriser la dynamique d’équipe.
Je suis dépassée par ce projet depuis le début !… (« en savoir plus »)
Florence Barruel


mercredi 5 avril 2017

Vinatier : le personnel en grève pour maintenir la proximité des soins

Résultat de recherche d'images pour "rue89lyon"
SUR MEDIAPART
Une partie du personnel du premier hôpital psychiatrique de France est en grève depuis lundi 3 avril. de pédopsychiatrie. Il proteste contre la dégradation des conditions de la prise en charge des patients notamment en pédopsychiatrie.
Les soignants se rassemblent autour du sort de la pédopsychiatrie, principale victime du nouveau plan de rigueur exigé par l’agence régionale de santé (ARS). 143 grévistes ont été recensés par la direction, lundi 3 avril.
L’hôpital du Vinatier doit économiser 3,5 millions d’euros supplémentaires pour 2017, et la ponction budgétaire devrait se poursuivre en 2018 et 2019.
Afin de mettre ses comptes au clair, et parce que la masse salariale représente la principale charge d’un hôpital, l’établissement doit « rendre » 80 postes. Une situation intolérable pour les soignants.