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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 7 février 2013


Les règles de la panique morale technologique

La lecture de la semaine, elle provient du magazine américain Wired(@wired) et de son chroniqueur Clive Thomson (@pomeranian99). Son titre "les règles de la panique".
"Quiconque s'intéresse à l'actualité le sait, commence Thompson, il y a souvent un effet collatéral aux nouvelles technologies : la panique morale. Facebook engendre le narcissisme ! Ecrire des textos nous rend analphabètes. Ce qui est drôle, c'est que d'autres technologies ne provoquent rien de cet ordre. Prenez Square, par exemple, qui permet à chacun de payer par carte de crédit... Il est en train de devenir un outil mainstream, bouleverse le fonctionnement du petit commerce et la manière dont des amis partagent une addition dans un bar, mais ne provoque pas grand discours. Quelle différence ? Pourquoi certaines technologies nous font-elles peur et pourquoi d'autres provoquent-elles l'indifférence ?

Image : un poussoir panique photographié par Mikel Manitius.

Genevieve Bell (Wikipédia) pense avoir la réponse. Elle est directrice de recherche chez Intel et étudie depuis longtemps la manière dont les gens intègrent les nouvelles technologies dans leur vie quotidienne. Dans un entretien donné en 2011 au blog techno du Wall Street Journal, elle a proposé une théorie intéressante. Pour provoquer une panique morale, une technologie doit obéir à trois règles.
1. Elle doit changer notre rapport au temps.
2. Elle doit changer notre rapport à l'espace.
3. Elle doit changer notre relation aux autres.

REVUE SANTÉ MENTALE

N° 53 DÉCEMBRE 2000

N° 53 - Décembre 2000

Plus qu'une réalité clinique, la schizophrénie est aujourd'hui un objet théorique. Restent des symptômes et surtout des patients, dont la prise en charge nécessite la rencontre de plusieurs savoirs. Une collaboration qui inclue, outre les patients eux-mêmes, les soignants, les travailleurs sociaux, les familles mais aussi les pouvoirs publics, dans la perspective d'éviter la désinrtion et l'isolement. L'essentiel étant, pour les soignants, de rejoindre le patient là où il se trouve, afin de l'accompagner en se soutenant les uns les autres.


REVUE SANTÉ MENTALE

SOINS SOUS CONTRAINTE : PEUT MIEUX FAIRE !
Après plus d’un an d’application de la loi du 5 juillet 2011 relative aux soins sans consentement en psychiatrie (1), quel bilan peut-on dresser ? Un colloque intitulé« Liberté, sécurité, soins : la nouvelle diagonale du fou » organisé par le Syndicat de la magistrature (SM) le 23 novembre a réuni les différents acteurs afin notamment« d’élaborer des pistes en faveur d’une réforme indispensable au travers de ce triptyque qui gouverne la prise en charge du malade : liberté, sécurité et soins ». Le SM estime que la loi s’inscrit dans un contexte qui conduit à « faire du soin psychiatrique un outil au service de l’ordre public et de la sécurité et rend de fait le soignant acteur et comptable de cette mission. »

Muséographie du moi

LE MONDE | 



The Museum of Me, d'Intel.com, invite l'internaute titulaire d'un compte Facebook à "créer et explorer les archives visuelles de sa vie sociale".
The Museum of Me, d'Intel.com, invite l'internaute titulaire d'un compte Facebook à "créer et explorer les archives visuelles de sa vie sociale". | Intel.com

Quel est le moi, qu'il soit de pixels ou de chair et de sang, sans le prolongement de l'autre ? Evoquant L'Exposition de soi. Du journal intime aux webcams d'Anne Cauquelin (Eshel, coll. "Fenêtre sur ", 2003), Arnaud Genon écrit sur Fabula.org qu'"au support premier de l'écriture de soi, la feuille de papier ou le livre, s'ajoutent aujourd'hui des cyber-supports tels que le journal sur Internet ou la webcam. C'est ainsi qu'il nous faut désormais parler "d'exposition de soi", cette formule permettant de prendre en compte ces nouveaux moyens d'expression" (bit.ly/YDDCyl).
Une exposition de soi, une "tendance expressiviste", qui, selon le sociologue Dominique Cardon, en octobre 2008, "n'est pas près de s'éteindre" (bit.ly/YDDyyq), pointant que "l'identité numérique est moins dévoilement que projection de soi".
Les résultats d'une enquête ("Sociogeek") pointaient, en 2008, l'émergence de deux nouvelles formes d'exposition, en marge des modalités classiques que sont l'exposition de soi traditionnelle et l'impudeur corporelle. Ces deux nouveaux archétypes, toujours pérennes en 2013, sont l'exhib', "qui correspond aux formes d'expression de soi selon lesquelles les personnes se mettent en scène" et le trash, ses "formes d'expression de soi outrancières" et ses "images négatives" (bit.ly/14uyHQH).


The Museum of Me, d'Intel.com, invite l'internaute titulaire d'un compte Facebook à "créer et explorer les archives visuelles de sa vie sociale".

CULTURE DE L'ÉGOTISME EFFRÉNÉ ?
"Exposition", selon les termes d'Anne Cauquelin. "Projection", pour Dominique Cardon. Une terminologie associée aux arts et à la société du spectacle ? Sommes-nous en représentation, sur la scène de nos écrans, sur les planches virtuelles du Web, prêts à accrocher notre "moi éditorialisé" sur les murs de nouveaux e-musées ? Culture de l'égotisme effréné, dans le seul but de se constituer un capital social, voire un patrimoine culturel du soi ?
The Museum of Me, d'Intel.com, invite l'internaute titulaire d'un compte Facebook à "créer et explorer les archives visuelles de sa vie sociale"(intel.ly/11duMDk). L'individu, metteur en scène de sa vie sur "èfbi" fait dès lors son entrée au musée. Gros plan sur le titre de cette rétrospective : "Marlène Duretz", en lettres capitales, suivi des dates de l'exposition. Un panorama horizontal permet au visiteur de pénétrer dans la première salle et de découvrir les tableaux de l'"artiste". Sans le moindre égard pour le droit d'auteur, les photographies et reproductions engrangées sur mon Facebook deviennent ici "mes" créations.
La visite continue : une scénographie élégante et des installations originales et variées valorisent mes statuts, commentaires, profils et publications. Quelle démonstration, certes esthétiquement irréprochable mais nombriliste, de l'"exposition du soi" ! Encore heureux que l'entrée soit gratuite.

mercredi 6 février 2013

Le contrôleur des prisons dénonce les "maintiens injustifiés" dans les unités pour malades difficiles

LE MONDE | 
Il est plus facile d'entrer dans une unité pour malades difficiles (UMD) que d'en sortir une fois soigné. Voilà ce que dénonce le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, dans un avis sur ces structures qui accueillent les malades présentant un danger pour autrui, nécessitant des soins et des mesures de sûreté renforcés, publié au Journal officiel, mardi 5 février. Il y constate des"maintiens injustifiés" dans ces unités, portant atteinte aux droits fondamentaux des malades, en particulier en raison de décisions de sortie qui restent "lettre morte". "Ces malades ne peuvent pourtant être cantonnés en UMD parce qu'à un moment ils ont fait peur", nous explique-t-il.
Assise statistique du DSM-5 : l’ère du kappa
Publié le 04/02/2013

« La fiabilité est le premier test de validité pour un diagnostic » rappelle The American Journal of Psychiatry, à propos de la «psychiatrie fondée sur des faits » (evidence-based psychiatry, sur le modèle de l’evidence-based medicine)[1] inspirant le DSM depuis le DSM-III, autrement dit une « validation empirique des critères » pour reconnaître la symptomatologie des maladies (sous-entendu sans a priori théorique, comme par exemple dans les conceptions psychanalytiques).




Questions d'éthique

Syndiquer le contenupar Monique Canto-Sperber
le jeudi de 15h30 à 16h
Ecoutez l'émission29 minutes

Que veut dire une éthique du soin? avec Frédéric Worms

22.11.2012 - 15:30 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
Frédéric Worms, professeur à l'Université de Lille III et directeur du Centre international d'études de la philosophie française contemporaine à l'École normale supérieure.
Soin et politique edition des PUF 2012
Invité(s) :
Frédéric Worms, philosophe, directeur du Centre international d'études de la philosophie française contemporaine et professeur à l'université de Lille III
A écouter ou podcaster ici

Mourir à Paris en 2013 faute de place à l'hôpital ?

Le Monde.fr | 

Salles de shoot : pour l’Académie, c’est non et pour l’Ordre, c’est risqué


L’Académie de médecine réitère son opposition au projet d’expérimentation des salles d’injection dont la première devrait bientôt être installée à Paris, a priori dans le quartier de la Gare du Nord. L’Académie reprend, dans un communiqué daté de ce mercredi, des arguments qu’elle avait déjà fait valoir en 2011 : « les addictions (...) créent un état de maladie qu’il convient de traiter et non d’entretenir » ; « notre pays est doté de structures de soins aux toxicomanes facilement accessibles et (...) susceptibles de délivrer des produits de substitution » et insiste sur le « coût élevé » d’un tel projet. Elle regrette, d’aileurs, que son avis « n’ait pas été entendu » par les pouvoirs publics ».
De son côté, l’Ordre des médecins demande une « évaluation extérieure » du projet d’expérimentation de salles de shoot. Pour le CNOM, ce faisant « on cautionne l’injection de produits illicites » et « on véhicule un message fort permissif pour les jeunes ». En outre, se pose la question de la responsabilité du personnel médical présent dans ces centres.

Santé publique : les leçons du modèle scandinave

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Les pays nordiques seraient-ils des modèles pour l'épidémiologie ? Des effets secondaires des pilules de 3e génération à ceux d'un vaccin contre la grippe H1N1, beaucoup d'alertes viennent du froid.
Qu'il s'agisse de données concernant la consommation et les effets secondaires de médicaments, la santé des enfants, les cancers ou les pathologies chroniques (diabète, maladies cardio-vasculaires...), les études menées dans ces "petits" pays - dont le plus peuplé, la Suède, avec 9,5 millions d'habitants - font souvent référence. Elles sont régulièrement publiées dans des revues médicales de haut niveau, et peuvent venir à l'appui de décisions de santé publique à l'échelle internationale. Des performances qui reposent en bonne partie sur l'exploitation d'un système très développé de registres.

Prévention du suicide : Le Havre, un territoire privilégié

La 17e journée nationale de prévention du suicide est organisée mardi 5 février 2013. Une occasion idéale pour présenter la politique dynamique du Havre en la matière. Détails.

Publication : 05/02/2013

Si les chiffres du suicide en France ne baissent pour ainsi dire pas – 200 000 tentatives de suicide et 12 000 décès, chaque année – Le Havre et son territoire de santé peuvent se réjouir d’avoir une moyenne de 28 décès pour 100 000 tentatives de suicide, alors que la moyenne régionale est de 34 pour 100 000. Jean-Marc Limare, psychiatre au Havre, y voit le fruit des efforts engagés depuis plus de trente ans sur la prévention du suicide.
« Un territoire comme le nôtre qui recense bien moins de pyschiatres que sur d’autres secteurs, comme le territoire de santé de Rouen, par exemple, a été très tôt sensibilisé à la prévention du suicide. Les médecins généralistes du Havre, notamment, ont tous été sensibilisés à l’écoute de la souffrance suicidaire. »

800 sentinelles formées au Havre



Le suicide : 1ère cause de mortalité des soldats israéliens

 4 février 2013 
Par César Chelala
Article publié le 3 janvier 2013. Le Dr. César Chelala est correspondant à l’étranger pour le Middle East Times International (Australie)
Des statistiques publiées par l’armée israélienne révèlent que 237 soldats se sont suicidés ces dix dernières années. Ce nombre représente une moyenne de 24 soldats qui décident chaque année de se supprimer, soit quasiment un tous les quinze jours. L’armée a été amenée à diffuser ces statistiques suite à des informations sur les suicides dans l’armée publiées anonymement par un blogger, sous le nom de « Eishton », association des mots hébreux pour « homme » et « journal ». Après qu’il ait diffusé des informations concernant les suicides dans les rangs de l’armée, Eishton a été interrogé par la police et l’armée israéliennes.

Psychiatrie : ces patients dont personne ne veut...

On les appelle les UMD, les unités pour malades difficiles, dangereux. Tous hospitalisés d'office. Mais ils y sont parfois maintenus de façon injustifiée, affirme Jean-Marie Delarue.

Paranoïa, schizophrénie, hallucinations, délires de persécutions... Quand un malade mental devient particulièrement dangereux pour autrui, il est dirigé vers les Unités pour malades difficiles (UMD), sur décision du préfet.

L’homéopathie s’ancre dans la pratique des généralistes allopathes, selon le SNMHF

Médicaments dangereux : « Prescrire » va publier sa liste noire

Les autorités sanitaires font-elles correctement leur travail en France ? Non, si l'on en croit « Prescrire ». La revue dévoilera ce jeudi sa liste des « médicaments plus dangereux qu'utiles », ceux pour lesquels elle a demandé aux pouvoirs publics le retrait en raison des risques sanitaires disproportionnés qu'ils présentent par rapport aux bénéfices qu'ils apportent. « Certains sont nouveaux, d'autres sont plus ou moins anciens mais encore autorisés, disponibles et promus » regrette Prescrire dans un courrier adressé il y a quelques jours à ses abonnés pour annoncer cette opération.

mardi 5 février 2013

OLIVIER DOUVILLE

L’Inde de la psychanalyse. Sous la direction de Livio Boni 

Le sous-continent de l’inconscient, Paris, éditions Campagne Première, 2011

Par Olivier Douville

Ce collectif rassemble dix contributions de psychanalystes et d’anthropologue qui explorent l’histoire de la psychanalyse dans le continent indien et les enjeux que peut représenter pour la doxa et la pratique pychanalytique l’immersion du freudisme dans la « jungle hindoue »[1].

Fait encore peu connu, la psychanalyse s’est diffusée rapidement dans le monde entier (à l’exception du continent africain où seule l’Afrique du Sud a été réceptive dès les années 1930 en la personne de l’anthropologue et psychanalyste W. Sachs[2]) et tout particulièrement en Asie.  Ce sont surtout les éclosions de mouvements intellectuels voulant s’affranchir des tutelles coloniales ou des servitudes archaïques qui se tournèrent vers le freudisme, tenu pour un mouvement émancipateur du sujet individuel et social. Ce fut  également le cas en Chine dès le début des années 20.  Cette réception  ne s’est pas toujours accompagnée en Inde d’une installation de la pratique psychanalytique ou de la fondation d’école, cependant,  les principaux théoriciens et praticiens en Inde (et de même au Japon) ont réinterprété la notion freudienne du « complexe œdipien » en fonction de leur cultures, apportant à la controverse portant sur l’universalité de l’œdipe un matériel original et conséquent qui fut, c’est regrettable, tenu pour très peu par les psychanalystes européens.   En croisant les informations contenues dans ce livre avec celles provenant de mes propres recherches il est possible de dater l’introduction de la psychanalyse en Inde remonte à la charnière des années 1910 et 1920. Antérieurement, peu de choses. Freud est mentionné dès les années 1905 dans des revues médicales et psychologiques en langue anglaise, dont le Psychological Bulletin.




CHU de Grenoble : les urgentistes menacent de démissionner en bloc

« Stop à une maltraitanceinstitutionnelle organisée » : les médecins urgentistes duCHU de Grenobledénoncent, dans un courrier adressé à leur direction, un« manque flagrant de moyens » pour assurer la sécurité des malades. Ils menacent de démissionner à la mi-février si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

lundi 28 janvier 2013

La santé communautaire à l’honneur au Cnam

A l’occasion de la remise des diplômes de la nouvelle promotion de responsables de santé communautaire, formation dispensée au Cnam avec le partenariat de Aides, les responsables  de l’enseignement (Jean de Kervasdoué/François Blamont) ont proposé un débat sur le thème de l’avenir et des limites en France de la santé communautaire. La discipline a ses lettres  de noblesse mais connaît aussi des difficultés de reconnaissance, notamment dans notre pays très centralisé et étatique. L’évolution actuelle, notamment au travers des initiatives prises dans des pathologies comme le Sida, mais aussi une prise de conscience de la nécessité de partages d’expériences et de pratiques entre le centre et la périphérie, redonnent du souffle à la discipline. 

mercredi 23 janvier 2013

Les psychologues, mal aimés, mal traités

21 janvier 2013

Un jeune psychologue de l’hôpital psychiatrique d’Antony, près de Paris s’est donné la mort, la semaine dernière. Il y travaillait depuis deux ans. Y a-t-il un acte plus délicat à comprendre qu’un suicide ? On sait que les raisons peuvent être multiples et si complexes. Se taire, alors ? Préciser simplement : «C’était un jeune homme, dynamique, pondéré, apprécié, très engagé auprès des patients»,comme l’a raconté un de ses collègues. Que dire d’autres ? L’hôpital d’Antony n’est pas n’importe quel lieu. Il est malheureusement bien connu, depuis le discours, le 3 décembre 2008, de Nicolas Sarkozy, alors président. Celui-ci avait tenu, là, des propos ahurissants sur la psychiatrie, mettant en avant uniquement des impératifs sécuritaires, promettant des chambres d’isolement et des bracelets électroniques aux patients trop remuants.

À Paris, une patiente de 90 ans meurt dans le parc d’un hôpital, une enquête est ouverte

 21/01/2013

Vendredi 18 janvier, en tout début d’après midi, une patiente de 90 ans a été retrouvée sans vie dans le parc de l’hôpital parisien de Sainte-Périne (AP-HP, 16e arrondissement). Cette malade, hospitalisée en soins de suite et réadaptation (SRR) quelques jours plus tôt, le lundi 14 janvier, souffrait de troubles cognitifs.
« Jeudi soir, c’est une aide-soignante qui a donné l’alerte, après avoir constaté que la patiente n’était plus dans son lit, relate au « Quotidien » Éléonore Derridj, secrétaire CGT de l’établissement. Au moins une vingtaine de personnes – des personnels, des agents de sécurité et même des patients – sont parties à sa recherche, en vain. La patiente avait dû tomber en contrebas d’un talus, à cause de la neige. Elle est morte de froid. C’est un médecin qui l’a retrouvée peu après midi ».

L’AP-HP diligente une enquête

Mireille Faugère, directrice générale de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris a fait savoir qu’une enquête était diligentée « pour connaître les événements qui ont conduit à ce drame et identifier, dans les meilleurs délais, les dispositions à mettre en œuvre pour renforcer la sécurité des patients ».
Lors de la nuit fatidique, les équipes de recherche « avec rondes de maître-chien » ont passé au peigne fin « tous les locaux de l’hôpital », les « espaces ouverts et fermés », « les sous-sols ainsi que dans le parc », a précisé l’AP-HP dans un communiqué.
Si la ministre déléguée en charge des Personnes âgées et de l’Autonomie Michèle Delaunay a déploré un « événement grave », elle n’a « à cette heure », voulu tirer « aucune conclusion ». La ministre a certifié que « les conditions de fonctionnement du service au cours de cette nuit-là seront examinées ».
› ANNE BAYLE-INIGUEZ

Psychanalyse de l'archaïque
  • (Nouveauté)
  •  

Psychanalyse de l'archaïque

A paraître
Auteur(s) :
 
Anne Brun, Bernard Chouvier

Collection :
 
Armand Colin/Recherches

Public :
 
Chercheurs, UNIVERSITE
Domaines :
 
Psychanalyse
Date de parution :
 
20/03/2013
Cet ouvrage aborde le processus créateur du point de vue psychanalytique, en le mettant en résonance avec le concept d’archaïque.  L’acte créateur serait le lieu d’expression, de réactivation et de représentation de l’archaïque. À travers différents types de création artistique, les auteurs envisagent l’art comme survie dans les situations sociales extrêmes, comme la prison, la torture et l’oppression totalitaire.

Suicide à Robert Debré : les syndicats dénoncent les conditions de travail

Une auxiliaire de puériculture de l’hôpital Robert Debré (AP-HP) s’est suicidée le 22 décembre. Elle a laissé un mot pour expliquer son geste. Le syndicat SUD santé en fournit aujourd’hui un extrait : « ... Je ne veux plus retourner travailler à Robert Debré. Travail inhumain. Plus la force... ».
La famille de l’auxiliaire de puériculture demande à ce que le décès soit qualifié en accident de service. De leur côté, les représentants du personnel au CHSCT ont réclamé la nomination d’un expert afin d’examiner les conditions de travail et d’analyser les risques professionnels.

SUD inquiet pour la santé des agents

Ce suicide survient « après d’autres événements de même nature », déclare SUD santé, inquiet pour la santé des agents en raison des« politiques menées au sein de l’établissement ». Et le syndicat de citer, pèle mêle, les réorganisations permanentes, la mobilité forcée, les rappels à domicile abusifs, les plannings non respectés, les congés annuels remis en cause...
Le CHSCT de l’hôpital Robert Debré espère qu’une politique de prévention des risques psychosociaux sera rapidement mise sur pied.
› La rédaction
 22/01/2013

mardi 22 janvier 2013

Face aux écrans, responsabiliser les enfants plutôt qu'interdire

LE MONDE | 
Consoles de jeux, ordinateurs, télévisions, tablettes numériques : les tentations sont de plus en plus nombreuses pour les enfants. De 4 à 14 ans, ils regardent la télévision 2 h 15 par jour en moyenne, selon Médiamétrie.
Dans un avis publié mardi 22 janvier, l'Académie des sciences s'attaque aux écrans mais se garde bien de donner des leçons aux parents et se borne à donner quelques conseils de base. Elle les invite, au contraire, à responsabiliser très tôt leur progéniture. L'avis, intituléL'Enfant et les écrans et publié aux éditions Le Pommier (267 pages, 17 euros), est consultable sur Academie-sciences.fr.

L’Ordre des médecins perplexe sur les salles de consommation de drogues

Tandis que des expérimentations de salles de consommation supervisée de droguesdoivent en principe voir le jour cette année dans certaines villes (dont Paris et Marseille), le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) voit dans la création de ce type de structure une levée explicite de l’interdit.

Un message permissif pour les jeunes

« On cautionne l’injection de produits illicites » tout en véhiculant « un message fort permissif pour les jeunes », considère l’Ordre qui s’interroge notamment sur la responsabilité du personnel médical présent dans ces centres, les conséquences pour les populations riveraines de ces salles ou sur leur coût dans un contexte budgétaire difficile.
Dans le cadre de ces expérimentations, le CNOM « demande qu’une évaluation extérieure prenant en compte tous les aspects concernés soit réalisée et rendue publique ». Ouvertement opposée à la création de salles d’injection pour toxicomanes, l’Académie nationale de médecine a annoncé en octobre dernier la création d’un groupe de travail sur ce thème afin de tenter de peser dans le débat.
› D. B.
 22/01/2013