Enfants et écrans : psychologie et cognition
01 février 2013
L'Académie des sciences vient de publierun rapport (.pdf) sur la relation des enfants aux écrans (disponible également sous la forme de livre aux éditions Le Pommier), un rapport qui tord le cou à nombre d'idées reçues sur le sujet et fait le point sur les connaissances scientifiques, éducatives et neurobiologiques. Comme le précisait Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences lors de la présentation publique du rapport, l'Académie a souhaité éclaircir les bases scientifiques de nos usages excessifs des écrans (voir les vidéos des présentations). Un rapport qui a voulu insister pas seulement sur les effets délétères des écrans - des effets qui existent, qui influent par exemple sur le temps de sommeil, l'attention, mais de manière plus rare qu'on a tendance à le penser - mais surtout sur les effets positifs de notre exposition aux écrans et notamment de l'exposition des plus jeunes aux écrans. Elle souligne notamment, une fois pour toutes, rapporte Jean-François Bach, que s'il peut y avoir des effets de dépendance, on ne saurait parler d'addiction aux écrans. L'addiction est réservée aux drogues, au tabac, à l'alcool et aux jeux d'argents. Et les écrans, définitivement, ne relèvent pas du même type d'activité.
Culture du livre et culture des écrans : l'indispensable complémentarité
Le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron qui a activement participé à l'élaboration de ce rapport est longuement revenu sur les raisons qui expliquent l'affrontement de deux cultures auquel nous assistons actuellement : celle du livre et celle des écrans.
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