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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 16 octobre 2012




Féministes en tous genres

entretiens et articles de chercheuses sur le genre et les sexualités



Exposition roman psychanalytique The Hidden Mother à l'atelier Rouart, 12 octobre-17 novembre 2012


40, rue Paul Valérie
75016 Paris
code AB012 puis AB55


the hidden mother,bracha ettinger,art et psychanalyse,mère,matriciel,traumatisme,transmission inconsciente
Photo anonyme du XIXe siècle.
Elle a "fasciné" les deux auteures de "l'exposition roman psychanalytique",
The Hidden Mother.


La critique d'art et curatrice Sinziana Ravini et la productriceEstelle Benazet ont patiemment élaboré l'"exposition roman psychanalytique" The Hidden Mother, menant un passionnant travail sur elles-mêmes et leur rapport à des oeuvres faisant énigme autour de la question de la mère et de "la scène primitive qui nous échappe".
L'exposition rassemble d'étranges photographies anonymes du XIXe avec enfant unique trônant - ou abandonné ? - sur des draps recouvrant une "mère cachée" et des oeuvres de Berthe Morizot, Orlan, Bracha Ettinger, Vanessa Beercroft, Sophie Calle, Agnès Geoffray, Agnès Thurnauer, Tova Mozard, Françoise Vergier, Jean Daviot, Sammy EngrammerJoao Vieira Torres, Ulla Von Brandenburg, Pilar Albaracin, Pauline Curnier Jardin, Vydia Gastaldon, Alejandro Gomez De Tuddo, Laura Gozlan, Mathieu K. Abonnenc, Leigh Ledare, Joanna Lombard, Frédérique Loutz, Tea Mäkipää, John Menick, Olof Oldsson, Stéphane Penchréach, Dorothée Smith, et Annika Ström.



Bracha1_Ophelia & Eurydice n.3, 2009.JPG
Bracha Ettinger, Ophelia and Eurydice n° 3, 2009


À l'écart de l'originaire

"On ne voit pas la mère comme origine absolue, mais c'est elle qui porte, qui donne naissance, c'est elle qui est transformée par cet acte, tandis que le père ne l'est pas, même si certains d'entre eux imitent la grossesse et mangent autant que les femmes. Beaucoup de pères voudraient être des femmes. [...]
Bracha parle de l'espace matrixiel, de la matrice. Je suis hantée par la théorie suivante : le père arrive et coupe la symbiose entre l'enfant et la mère par le langage, comme s'il n'y avait pas de langage entre la mère et l'enfant avant que le père, le phallus, arrive. je m'intéresse à la femme dans ce sens-ci, plus qu'à l'homme, car son langage avec l'enfant précède celui de l'homme.Elle est la première dans l'histoire de tout être, mais elle est mise à l'écart. Qui a produit ce discours qui voit l'homme, le père comme l'équivalent du langage, de la différence ? C'est quand même deux hommes, Freud et Lacan, c'est un discours purementphallocentrique", dit-écrit Sinziana Ravini dans la drôle de psychanalyse à quatre - deux analysantes/artiste-critique d'art et deux analystes, Nouria Gründler et François Ansermet.
Cette hantise - celle-là même que tout un courant psychanalytico-féministe a exhumée et mise en oeuvre, de Luce Irigaray à Monique Schneider et Bracha Ettinger - pourrait bien avoir enfanté cette exposition d'un autre genre. Pour une part.
Mais pas seulement. "Je pense que ce qui vous intéresse, propose François Ansermet lors de la première séance de pseudo-psychanalyse ludique, c'est le point où l'oeuvre résiste à l'interprétation", les "points de résistance", les "points de butée". 







Les Livres de Philosophie

Individu premier. Cinématographie de Bernard Stiegler
Alain Jugnon
20 Octobre 2012  -Editions de l'Attente - Collection Philox

Ce livre, qui est une individuation en acte et une construction personnelle, veut remercier la technique et la pensée qui sont à l'œuvre dans nos vies (ainsi que leur cinéma) : Bernard Stiegler, le philosophe, depuis qu'il est sorti de prison, dans de nombreux livres publiés et qui resteront, passe à l'acte qu'il nous faut, pour, tels des poissons volants, nous donner le droit de combattre avec le poison et le remède psychique et social qui nous font. Ce livre veut enfin mettre à l'honneur le matérialisme de Bernard Stiegler, le seul matérialisme qui vaut pour enfin philosopher et aimer, selon la guerre de nos esprits.

"Privilégier les médicaments les plus efficients"

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 
Coût des traitements : la fin d'un tabou". Dans le cahier "Science & techno" du 6 octobre, ce titre concernait les traitements innovants apparus contre certains cancers. Mais il accompagnait un mouvement de fond qui s'est cristallisé le 4 octobre par un décret, paru au Journal officiel, qui confie à la Haute Autorité de santé (HAS) "la mise en oeuvre de l'évaluation médico-économique des produits et des technologies de santé"
Décryptage avec le professeur Jean-Luc Harrousseau, président de la HAS.
Le robot VGO aide un enfant malade en assistant aux cours à sa place

Devon Carrow est un américain âgé de 7 ans. Atteint de graves allergies, le petit bonhomme ne peut pas se rendre à l'école physiquement car les risques pour sa santé seraient trop grands. Pas question pourtant de rater les cours grâce au robot VGO ! 

Santé mentale : création d’applications mobiles pour aider les malades

Des chercheurs québecois du Centre de recherche Fernand-Seguin (CFRS) de l’Hôpital 
Louis-H. Lafontaine en collaboration avec l’Ecole de technologie supérieure de l’Université du Québec viennent de concevoir 3 applications visant à soutenir les personnes atteintes de maladies mentales dans leur vie quotidienne, dans le suivi de leur traitement et dans le cheminement vers leur rétablissement.


Lire la suite ici et


L’internet vu par les psychothérapeutes
Vint Cerf playing Spacewar on PDP-1 
Le portail Cairn.info regroupe façon pratiquement exhaustive les publications francophones en sciences humaines et sociale. On y trouve les revues phares dans lesquelles les psychothérapeutes élaborent leurs théories et discutent de leurs pratiques donc un bon poste d’observation pour comprendre ils se sont emparés de l’Internet et les questions qu’ils se posent au sujet du réseau

"Homo numericus" cherche chaleur humaine

LE MONDE |  • Mis à jour le 
Bip. Tiens, un SMS reçu. Le cerveau enregistre, hésite. Les yeux regardent l'enfant au parc, le copain au café, les amis au resto... Le cerveau se ravise, ce n'est pas le moment, ce n'est pas poli. Et puis non. La main cherche le smartphone. Le regard suit. Le message est lu. Et les doigts pianotent une réponse. Comme par réflexe.
Cela vous semble familier ? Vous êtes loin d'être seul. Plus de sept personnes sur dix déclarent ne pas résister alors même qu'ils sont en compagnie, hors de chez eux. Portables en main, ils reconnaissent,"consulter et envoyer des SMS" (33 %) "ou des mails" (15 %),"téléphoner" (36 %), "aller sur des réseaux sociaux" (9 %) ou encore"jouer" (5 %), selon l'Observatoire annuel des modes de vie Ipsos, vague 2012 (4 500 personnes de 15 à 75 ans interrogées, plusieurs réponses possibles).

Editions La Martinière - Récit - J'ai dû chevaucher la tempête (Les tribulations d’un bipolaire)

    J'ai dû chevaucher la tempête (Les tribulations d’un bipolaire)

    Editions La Martinière - Récit - 











    "Cette fois-ci, c'est sûr, je vais mourir. Allongé dans ma baignoire, les pieds attachés avec ma ceinture, agrippé à mon sèche-cheveux. J'en ai pourtant connu des dépressions. Des flambées d'exaltation, aussi. Depuis l'adolescence, m'envoler vers des sommets d'euphorie pour mieux m'écraser au fond de gouffres de léthergie, ça a été le tempo de ma vie de maniaco-dépressif, ou de malade "bipolaire", comme on nous désigne désormais..." 

    dimanche 14 octobre 2012


    Sigmund Freud et sa fille Anna.
    Sigmund Freud et sa fille Anna. © DR



    Fayard publie la correspondance inédite de Freud et sa fille

    Par CultureBox (avec AFP)Publié le 13/10/2012


    Le père de la psychanalyse et sa fille Anna, la seule de ses enfants à devenir sa disciple, ont entretenu une correspondance nourrie durant plus de trente ans. Fayard publie le 17 octobre un ouvrage exceptionnel contenant près de 300 lettres, une correspondance totalement inédite en France qui s'étend de 1904 à 1938, peu avant la mort de Sigmund Freud.


     
         

    François Ansermet, membre de l'Ecole de la Cause freudienne, professeur à l'Université de Genève, médecin chef du Service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent (HUG)

    Ariane Giacobino, médecin généticienne, chercheuse en génétique, Privat-docent à l'Université de Genève, médecin agrégé du Département de médecine génétique et de laboratoires des HUG

    viennent de publier chez Navarin 


    AUTISME
    à chacun son génome   
                                                                                       
    L’autisme fait question, aujourd’hui plus que jamais.Tout ce qui a été élaboré jusqu’ici est soumis à une critique radicale. On clame qu’il y a eu erreur, tromperie, on invoque la génétique pour écarter l’idée d’une causalité psychique.
    La cause génétique de l’autisme est-elle aussi établie qu’on nous le dit ? Il faut aller y voir de plus près. Ariane Giacobino et François Ansermet nous expliquent de manière simple et vivante les résultats de ces recherches de pointe. Le code génétique ne livre pas de causalité univoque. Au contraire : si chaque autiste est génétiquement déterminé, ces déterminants sont variables, multiples, hétérogènes. Ces recherches butent sur ce qui fait le propre de chaque cas. La psychanalyse, elle, pose la singularité de chacun, autiste ou non, au cœur de sa pratique.
    Voilà un croisement bien inattendu entre génétique et psychanalyse que tout semblait opposer !

    Une interview de François Ansermet et Ariane Giacobino 
    est parue dans Le Temps du 6 octobre 2012 sous le titre 
    "Rappeler la singularité de chaque autiste"  >>> A lire ici

    Des fous dans la rue: au coeur de la psychiatrie américaine


    “Enquête exclusive” dimanche 14 octobre à 22h45 sur M6

    « Les hopitaux, c’est l’enfer ! », hurle une jeune femme. Cris, injures : nous voici au coeur des urgences psychiatriques de l’hôpital de Cincinnati. Un service géré par le docteur Griffin qui, pour contraindre cette patiente à prendre un tranquillisant et l’enfermer dans une chambre d’isolement, s’est adjoint l’aide de sept infirmiers et de trois agents de sécurité. Particularité du système américain : pour pouvoir administrer son traitement, le Dr Griffin doit en demander l’autorisation à l’assurance du patient, qui, souvent, refuse de payer tout changement de prescription, de même qu’elle rechigne à financer une hospitalisation jugée trop longue… Quant aux patients non assurés, incapables de payer, certains établissements n’hésitent pas à les abandonner dans la rue…

    L’enquête de M6 décrit ici un système de santé efficient pour une minorité de patients seulement. Le Western State Hospital (Virginie) est réputé dans toute l’Amérique : on y soigne les malades les plus dangereux du pays, qui bénéficient ici de cours de mécanique, de jardinage, de sport, de cuisine… Il y a aussi ces résidences spécialisées, où les schizophrènes, logés et nourris, peuvent aller et venir à leur guise la journée, à condition de prendre leurs médicaments. Des soins auxquels n’ont pas accès la majorité des malades mentaux. De nombreux psychotiques se retrouvent en prison (500 000). Ou à la rue, livrés à eux-mêmes : 250 000 schizophrènes et maniaco-dépressifs seraient sans abri aux Etats-Unis. Un quartier de Los Angeles, Skid Row, regroupe 10 000 SDF, dont un tiers de personnes atteintes de troubles psychiatriques…

    Face à ces laissés-pour-compte de la psychiatrie, les bavures de la police sont nombreuses. A San Francisco, une vidéo amateur montre un homme en fauteuil roulant qui, parce qu’il vandalisait une voiture, se fait tirer trois coups de feu à bout portant par des policiers. L’homme ne sera « que » grièvement blessé. Toujours en Californie, à Fullerton, Kelly Thomas, un SDF atteint de schizophrénie, a été battu à mort par la police qui enquêtait sur un cambriolage de voiture. Une scène d’une extrême violence filmée par une caméra de vidéosurveillance : le jeune homme, à terre, inoffensif, ne comprend pas ce qui lui arrive quand plusieurs policiers lui tombent dessus, le matraquent et le neutralisent au Taser. Nous entendons ses cris de douleur, ses dernières paroles, « Papa, papa ! ». Transféré à l’hôpital dans le coma, défiguré, le thorax défoncé, Kelly Thomas succombera à ses blessures.
    Ingrid Sion-Lhuillier

    "Le problème, ce n'est pas d'avoir été adoptée, mais d'avoir été abandonnée"

    LE MONDE | 
    Ils sont une quinzaine d'hommes et de femmes, âgés de 15 à 45 ans, nés en France, en Colombie, ou au Brésil, réunis un samedi après-midi dans un café de Paris pour partager leur expérience d'adoptés. L'association La Voix des adoptés a lancé l'invitation. Abandon, relation avec les parents adoptifs, recherche des origines : on entre vite dans le vif du sujet, dans le désordre, au fil des témoignages qui se bousculent et se répondent. "Je me reconnais dans ce qui vient d'être dit", disent souvent les intervenants, avec dans la voix le soulagement de ceux qui se sentent mieux compris.

    Devenus adultes, les adoptés prennent la parole

    LE MONDE | 
    Yolaine Cellier, 39 ans, en couple depuis 7 ans, a une petite fille de 3 mois, a fondé l'association Racines coréennes en 1995.
    Yolaine Cellier, 39 ans, en couple depuis 7 ans, a une petite fille de 3 mois, a fondé l'association Racines coréennes en 1995. | Olivier Voisin / Promethee media pour le Monde

    Les premières générations d'enfants adoptés à l'international, devenues adultes, font désormais entendre leur voix. Et elles portent un discours qui diffère sensiblement de celui des parents adoptifs et des institutions qui organisent l'adoption.
    Les adoptés veulent parler de leur propre histoire, mais aussi des évolutions nécessaires pour que le processus se passe mieux pour les enfants. Car l'adoption n'est pas automatiquement bien vécue.
    Le rassemblement de quelque 250 adoptés d'origine coréenne en provenance du monde entier, à Paris, du jeudi 28 juin au dimanche 1erjuillet, témoigne de cette montée en puissance. Au programme de ce "gathering" organisé par l'association d'adoptés français Racines coréennes figure une série de conférences qui intéressent particulièrement les adoptés : l'accès aux origines, les procédures d'accès au dossier d'adoption, l'apport des associations dans le retour en Corée, etc.
    Les adoptés d'origine coréenne sont en pointe dans cette réflexion. C'est l'héritage de l'histoire. "Ce sont à la fois les plus nombreux et les plus anciens", explique Yves Denéchère, professeur d'histoire à l'université d'Angers. La Corée du Sud est le pays qui a le plus donné d'enfants à l'adoption internationale dans les années 1970 et 1980. Ils sont 200 000 dans le monde, et 15 000 en France.

    La grande crise de l'adoption à l'étranger

    Le Monde.fr | 
    Sophie attend son numéro. Elle l'espérait pour septembre, mais l'administration chinoise tarde. Quand ils l'obtiendront, la jeune femme et son mari seront officiellement inscrits sur la liste des candidats à l'adoption en Chine. Ensuite, ce sera long, ils le savent. Le couple table sur trois ans. "Nous traversons la période la plus difficile, raconte Sophie. On ne sait même pas si cela aboutira un jour. On est obligés de penser à une vie sans enfant." Cela fait déjà deux ans que le couple a commencé les démarches, quand on leur a annoncé qu'ils ne pourraient pas avoir d'enfant biologique.
    Sophie et son mari (qui, comme les autres parents interrogés, ont souhaité rester anonymes) ont des atouts. Tous deux âgés de 35 ans, ils remplissent les critères exigés par la Chine : être propriétaires, disposer d'un certain niveau de revenu, être éduqués et en bonne santé. Pourtant, on leur a expliqué que les candidats pour un enfant de 0à3ans sans particularité attendaient au moins six ans. Dans leur dossier, ils ont donc coché la case "enfant affecté d'un handicap réversible": bec-de-lièvre, pied-bot, doigt surnuméraire... Le délai est plus court.

    samedi 13 octobre 2012

    Un zombie sur le divan

    Publication: 13/10/2012

    Les zombies envahissent la culture. Le cinéma, la télévision, la littérature... Plus qu'à un succès commercial, nous assistons à l'émergence d'un véritable phénomène de société mondial.
    Fédérée par des séries telles que Walking Dead, cette "zombie-mania" se répand depuis quelques années sur l'hexagone.
    Mais pourquoi un tel engouement pour ces créatures putrescentes?
    La psychanalyse, en tant que méthode d'investigation des constructions mentales, se doit de questionner la dynamique latente des productions culturelles. Oui, je propose aujourd'hui de faire passer le zombie sur le divan.
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    The Walking Dead © AMC
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    Deuxième Congrès Européen de Psychanalyse (PIPOL 6) à Bruxelles


    Square Brussels Meeting Centre / 6 et 7 juillet 2013
    (Ancien Palais des Congrès), Mont des Arts, 1000 Bruxelles (Entrée : cube en verre)

    Qu’est-ce que la technologie nous promet ?


    Tiana Delhome du CEA-Leti commence son intervention sur la scène de Lift France en laissant la parole à une intervention audio de son collègue designer Miguel Aubouy, qui nous embarque en 1498, aux côtés de Vasco de Gama, abordant Calicut en Inde pour y découvrir ce qu’il pense être une église chrétienne alors qu’il fait face à un temple hindou.

    Pourquoi le découvreur se trompe-t-il ? Parce qu’il a intégré en lui les imaginaires, les promesses de toute la chrétienté persuadée de trouver un jour le royaume chrétien du prêtre-roi Jean. La promesse, “c’est quand le rêve qui nous porte submerge la réalité qui nous environne”. Quelques dizaines d’années plus tard, des missionnaires jésuites s’installant en Inde comprendront que les temples découverts par Vasco de Gama ne sont pas chrétiens, mais en entendant parler du lointain royaume du Tibet, ils porteront plus loin leur rêve… d’accéder au royaume toujours perdu et sans cesse repoussé.

    Le défi prévention que Michèle Delaunay lance à la profession


    Les généralistes ne doivent pas avoir peur de passer contrat avec les Ehpad ! C’est le conseil que la ministre en charge des Personnes âgées donne à la profession. Elle évoque, par ailleurs, l’idée d’une consultation longue de prévention de la dépendance. Elle fait le point sur la préparation du projet de loi « Autonomie » et donne des précisions sur deux de ses priorités : la lutte contre la maltraitance et le parcours de soins des personnes âgées.

    Le Généraliste. Comment percevez-vous l’état d’esprit de ce secteur, 150 jours après avoir été
    nommée ministre en charge des personnes âgées ?
    Migrants et santé mentale

    Lire et écouter la suite ...
    RFJ

    Les nouvelles facettes de la psychiatrie

    Un des stands d'information installé mercredi à DelémontZoom sur « Un des stands d'information installé mercredi à Delémont » (touche ESC pour fermer)
    Un des stands d'information installé mercredi à Delémont
    Une première dans le canton du Jura. L'Unité hospitalière médico-psychologique de l'Hôpital du Jura participe ce mercredi à la Journée mondiale de la santé mentale, une journée instaurée par l’Organisation mondiale de la santé il y a 20 ans. Sous le slogan, « investir dans la santé mentale », l’objectif est de mettre en lumière les prestations à disposition en matière psychiatrique. La prise en charge des patients comprend des méthodes parfois méconnues, comme la musicothérapie, l’art-thérapie, la physiothérapie ou l’ergothérapie. Une information est organisée à la Croisée des Loisirs à Delémont à l’intention des professionnels de la santé, des représentants des associations de parents et de la population.
    L’an passé, plus de 500 patients ont été pris en charge par l’ l’Unité hospitalière médico-psychologique (UHMP) à Delémont et l’Unité hospitalière psycho-gériatrique (UHP) à Porrentruy. /rce

    jeudi 11 octobre 2012

    Les Livres de Philosophie

    « Les Techniques du corps » de Marcel Mauss. Dossier critique
    Jean-François BERT



    Septembre 2012 - Publications de la Sorbonne

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    Enchaînés à vie: la double aliénation des malades mentaux en Indonésie

    KARANGASEM (Indonésie) - Entre les rizières et les cocotiers, sur l'île paradisiaque de Bali, un homme est allongé, enchaîné par les chevilles à un lit en bois pourri installé dans un jardin: 15.000 malades mentaux passent ainsi leur vie en Indonésie, faute de soins.

    I Ketut Lingga, 54 ans, est schizophrène et sa famille lui a mis de lourdes chaînes d'acier aux chevilles il y a trente ans. Il ne les a jamais quittées.




    Du Grain à moudre

    Syndiquer le contenupar Hervé GardetteLe site de l'émission
    Emission Du Grain à moudre
    du lundi au jeudi de 18h20 à 19h
    Ecoutez l'émission40 minutes

    Le complexe d'Oedipe est-il soluble dans l'homoparentalité ?

    26.09.2012 - 18:20

    A l’heure où François Hollande se voit reprocher de ne pas suffisamment respecter ses engagements de candidat, en voilà au moins un qui devrait être tenu : le 31e. « J’ouvrirai le droit au mariage et à l’adoption aux couples homosexuels » Le projet de loi est encore en cours d’élaboration, tout n’étant pas encore réglé, notamment s’agissant de l’ouverture de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes. Mais rendez-vous est pris : le texte sera présenté en conseil des ministres le 31 octobre prochain.

    Jean-Pierre Winter et Claude Rabant J-C FRANCIS © RADIO FRANCE
    La loi, lorsqu’elle entrera en vigueur, aura pour plusieurs effets. D’abord celui de normaliser ce qui existe déjà dans les faits : les familles homoparentales (il y aurait entre 24 000 et 40 000 enfants concernés selon les estimations de l’INED, l’Institut national des études démographiques). Ensuite celui d’institutionnaliser cette nouvelle forme de parenté. Donc de créer une nouvelle norme.






    L'Essai et la revue du jour

    Syndiquer le contenupar Jacques MunierLe site de l'émission
    du lundi au vendredi de 6h35 à 6h42
    Ecoutez l'émission7 minutes

    La clinique du bout du fil / Revue Penser / Rêver

    10.10.2012 - 06:35 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile
    Aurélie Capobianco, Julie Gonzalez : La clinique du bout du fil. L’aide psychologique par téléphone en question (PUF) / Revue Penser / Rêver N°22 Portraits d’un psychanalyste ordinaire (Editions de l’Olivier)

    C’est sans doute un signe des temps, on assiste depuis quelques années à une multiplication des offres d’aide psychologique à distance. Psychothérapie par téléphone, par internet, « psychanalyse en ligne », « webthérapie », avec paiement direct ou par abonnement, SOS et assistance gratuite au bout du fil… Il suffit de taper la requête « psychothérapie en ligne » sur un moteur de recherche pour obtenir des centaines de milliers de réponses : des psychothérapies, mais aussi des psychanalyses par mail, chat, webcam ou téléphone. Deux psychologues cliniciennes, formées à la psychothérapie et à la psychanalyse interrogent les enjeux et les limites de ces pratiques à partir de leur expérience d’écoutante, c’est le terme consacré.


    Revue Penser / Rêver N°22 Portraits d’un psychanalyste ordinaire
    Comme il y a des « présidents normaux », il y a des psychanalystes ordinaires et même, si l’on en croit les différentes contributions à ce dossier, c’est de l’ordinaire qu’est fait le pain quotidien de l’homme ou la femme qui se tient derrière le divan. On est tenté de dire que, de même qu’il ne peut y avoir de « président normal » puisqu’il est unique, il ne peut y avoir de psychanalyste ordinaire parce que chaque cas est singulier, en tout cas pour celui qui se trouve allongé sur le divan mais l’expression se réfère à une lettre d’Anna Freud à Lou Andréas-Salomé qui évoque une conversation avec son père au cours de laquelle ils sont tombés d’accord « pour estimer que l’analyse n’est pas une affaire d’êtres humains ».

    En répons, la petite phrase de Georges Pérec dans Les lieux d’une ruse : « Il y a eu pendant quatre ans un quotidien de l’analyse, un ordinaire : des petites marques sur des agendas, le travail égrené dans l’épaisseur des séances »…



    Urgences psy : "Mieux vaut un infarctus qu'une dépression"

    Créé le 10-10-2012

    REPORTAGE. A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, "Le Nouvel Observateur" a poussé la porte des urgences psychiatriques pour comprendre les préjugés qui demeurent sur ces maux mal connus.

    L'accueil des urgences de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. (A.S - Le Nouvel Observateur)
    L'accueil des urgences de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris. (A.S - Le Nouvel Observateur)

    "Vous savez en quelle année on est ?", demande une infirmière à une vielle femme. Tantôt alignés sur des brancards, tantôt assis, plusieurs dizaines de patients attendent leur prise en charge, ce mardi 9 octobre aux urgences de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Sur l’ensemble des personnes accueillies chaque jour au pavillon Gaston Cordier, une dizaine le sont en raison de troubles psychiatriques. "On voit de tout, explique le docteur Nathalie Girault. De la personne angoissée, au patient déprimé ou schizophène". Car les passages aux urgences sont autant de parenthèses, plus ou moins longues, dans des vies que l'on parvient de mieux en mieux à rendre "presque normales".