Urgences psy : "Mieux vaut un infarctus qu'une dépression"
Créé le 10-10-2012
Par Audrey Salor
REPORTAGE. A l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, "Le Nouvel Observateur" a poussé la porte des urgences psychiatriques pour comprendre les préjugés qui demeurent sur ces maux mal connus.
"Vous savez en quelle année on est ?", demande une infirmière à une vielle femme. Tantôt alignés sur des brancards, tantôt assis, plusieurs dizaines de patients attendent leur prise en charge, ce mardi 9 octobre aux urgences de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Sur l’ensemble des personnes accueillies chaque jour au pavillon Gaston Cordier, une dizaine le sont en raison de troubles psychiatriques. "On voit de tout, explique le docteur Nathalie Girault. De la personne angoissée, au patient déprimé ou schizophène". Car les passages aux urgences sont autant de parenthèses, plus ou moins longues, dans des vies que l'on parvient de mieux en mieux à rendre "presque normales".
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