Article de Jérôme Robillar pour Hospimédia, publié le 23/05/19
Usage du SMS, téléconsultation en fin de vie ou vidéoconsultation en psychologie sont trois exemples explicités d'utilisation de la e-santé en HAD. Un déploiement en partie limité par la fracture numérique.
L'essor du numérique en santé à domicile ne se limite pas à l'utilisation d'objets connectés pour suivre certains paramètres à distance. Lors d'une agora au cours de la Paris Healthcare Week, trois expérimentations de e-santé en HAD ont été présentées. Tout d'abord, la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon a mené une étude pilote sur la vidéoconsultation par un psychologue. Vingt patients, pris en charge en oncologie, ont été inclus dans cette étude. "L'anxiété diminue dans les deux conditions", résume Jérémy Martin, psychologue clinicien.
À l'issue de cette étude pilote, un projet de mise en place de la téléconsultation est sur les rails au sein de la fondation. Jérémy Martin espère désormais pouvoir réaliser une étude multicentrique avec d'autres établissements. De son côté, Santélys, en lien avec l'unité de soins palliatifs du CHU de Lille (Nord), propose des téléconsultations en soins palliatifs. "Ce travail a démarré pour permettre une sortie plus tôt de l'unité tout en permettant aux praticiens hospitaliers de suivre les patients en consultation", explique Pierre Hagneré, le directeur de l'HAD. Ce partenariat vise également à éviter des déplacements et des hospitalisations en urgence tout en développant la culture palliative à domicile.