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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mercredi 5 août 2015

Schizophrénie : un jeu sur tablette pour améliorer la mémoire des malades

Des chercheurs britanniques ont mis au point une application pour améliorer la mémoire épisodique et à court terme des personnes atteintes de schizophrénie. 
Schizophrénie : un jeu sur tablette pour améliorer la mémoire des maladesCambridge Advanced Training Programme - Peak

Le chantier relatif à la prescription des médecins coordonnateurs en Ehpad reste en jachère

Fin 2014, aux 12es assises nationales des médecins coordonnateurs en Ehpad, Laurence Rossignol, secrétaire d'État en charge de la Famille, de l'Enfance, des Personnes âgées et de l'Autonomie, s'était clairement positionnée pour l'élargissement de la capacité à prescrire des médecins coordonnateurs en Ehpad. Elle souhaitait même ouvrir le débat. Depuis, le sujet qui avait soulevé la colère de certains syndicats de médecins semble bien avoir été enterré. Bernard Oddos, président du Syndicat des médecins coordonnateurs en Ehpad (SMC-Ehpad) indique en effet à Hospimedia que "pour l'instant rien n'a été mis en place". Il suggère que les tensions qui existent entre la ministre de la Santé Marisol Touraine et les médecins généralistes autour du projet de loi de modernisation de notre système de santé peuvent expliquer le silence du ministère. Par ailleurs, la récente annonce de plusieurs syndicats de médecins libéraux de boycotter la grande conférence de la santé n'a pas, selon lui, arrangé les relations entre les professionnels et le Gouvernement (lire ci-contre).

La Drees confirme l'existence d'un clivage social en première année commune aux études de santé

 - HOSPIMEDIA
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) met en exergue dans son rapport sur le profil et le parcours des étudiants en première année commune aux études de santé (Paces) un clivage social important. Quatre étudiants sur dix sont issus des classes sociales les plus favorisées, notent les auteurs de l'étude*. Ils ajoutent que, "parmi les inscrits en première année, un enfant de cadre a deux fois plus de chance qu'un enfant d'ouvrier d'intégrer une deuxième année, cet écart s'élevant même à 2,5 pour les études de médecine". À l'inverse, l'origine sociale des étudiants au concours de sages-femmes ne semble pas avoir de lien avec leur réussite ou leur échec.

mardi 4 août 2015

Mes enfants déchirés

3 AOÛT 2015

 
Mes voyages n’ont jamais été que des promenades. Europe, Asie, Caraïbes, Amérique du Nord, Afrique, Pacifique. Des pas pauvres dans un ailleurs semblable. Les mêmes hommes et femmes d’un bout à l’autre. Jusqu’à cet ultime voyage, dans un pays aux murs lisses et sans échos, chez les miens. Je fais partie d’un peuple qui ne possède ni devise ni drapeau. Un peuple translucide. Nos terres vont au-delà des vôtres, notre langue est la même depuis la nuit des temps, nos maisons sont les prisons chimiques, notre pays l’absence. Qu’importent les noms que l’on nous donne : insanes, inadaptés, malades, aliénés, marginaux, déséquilibrés… Qu’importe la médecine et ses termes. Pour vous, dehors, nous ne serons jamais que des fous.
Rares sont les voyages dont on a honte. Celui-ci, on me prie de le taire. C’est une omerta générale, un deuil. En ne nous voyant pas, on nous nie. Il y a un fantasme, presqu’un espoir collectif autour de notre enfermement, de notre disparition même. Je n’ai jamais été douée pour le silence. Ma mise au ban, je l’écris à tue-tête, je l’envoie au monde, je la fais passer pour une aventure fantasque, juste un voyage de plus. Voyez, je suis là : bipolaire, borderline, toquée, hyperactive et dissociée !
La chambre, après-midi, 16 heures. En trente minutes, la psychiatre t’arrache tous tes mots, tous tes maux, il te faut lui expliquer les vingt-sept ans d’autodestruction qui t’ont fait échouer ici plutôt qu’ailleurs. C’est court, les phrases sont coupées au bord de mes lèvres, j’en dis trop, et pourtant je sens déjà que je pourrais parler des heures.

Évreux : quand le patient conteste son hospitalisation en psychiatrie

PARIS NORMANDIE.fr   03/08/2015

Évreux : quand le patient conteste son hospitalisation en psychiatrie
Le juge Vautier (à g.) a décidé de prolonger l’hospitalisation de Pascal (de dos, à g.)
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Quelques chaises sont installées sur une moquette rouge. Des feuilles sont fixées sur un mur blanc. Deux tables font face à un large bureau. La simplicité de la salle d’audience de l’hôpital psychiatrique de Navarre contraste avec les lourdes boiseries du tribunal de grande instance d’Évreux. À chaque internement sur demande d’un tiers, le directeur de l’établissement doit saisir le juge des libertés et de la détention en vue d’une audience, dans un délai maximum de douze jours, à compter de l’admission initiale. À Navarre, elles se tiennent deux fois par semaine. Les patients ont ainsi la possibilité de contester leur internement devant le juge.
« JE NE SUIS PAS DU TOUT MALADE »
Ce mardi matin, Romane* entre dans la pièce le regard perdu. La jeune femme avance lentement, entourée par deux soignants. Elle s’assoit derrière une table, aux côtés de son avocate. Il s’agit de sa onzième hospitalisation. Elle est arrivée à Navarre après de nouveaux troubles anxieux. « Savez-vous pourquoi vous êtes ici ? », questionne le juge Stéphane Vautier. Seul le bruit du clavier d’ordinateur utilisé par son greffier vient rompre le silence. « Quel est votre avis sur la suite ? Devez-vous rester là ? » Romane sort de son mutisme : « Je crois ». À la suite du jugement, le patient dispose de dix jours pour contester la décision du magistrat. Il a également la possibilité de le saisir tout au long de son séjour.

Eté 1981 : Le jour où un rouge est devenu ministre des blouses blanches...

03.08.2015

Surprise, incidents, gaffes ou divergences… La vie n’est pas un long fleuve tranquille quand on est ministre de la Santé. Pendant l’été, legeneraliste.fr revient sur les histoires des plus marquantes, qui ont parfois valu une place ou coûté un poste à certains locataires de l’avenue de Ségur. Aujourd’hui, la machine à remonter le temps nous amène 35 ans plus tôt pour évoquer la nomination de Jack Ralite, un des quatre ministres PC de François Mitterrand… 

Couacs avenue de Ségur (1) - Eté 1981 : Le jour où un rouge est devenu ministre des blouses blanches...-1

Etait-ce pour se tenir les coudes ? Ou pour montrer qu’il faudrait compter avec eux ? Ce 24 juin 1981, les quatre nouveaux ministres communistes avaient fait en sorte d’arriver ensemble dans la cour de l’Elysée. A eux seuls, ils étaient bien l’attraction de ce premier conseil des ministres du gouvernement Mauroy 2. Et pour cause : cela faisait plus de 35 ans qu’il n’y avait pas eu de communistes dans un gouvernement français ! Et le contexte international ne portait guère à l’oecuménisme : en 1981, la crise des euromissiles est loin d’être résolue entre l’Ouest et l’Est… et le PC a bien du mal à choisir son camp.

Autant dire que la droite en France, mais aussi les Etats-Unis s’inquiétèrent bruyamment de l’arrivée de ces ministres pas comme les autres. Le casting avait donc été longuement négocié entre Matignon et la place du Colonel Fabien. Pas question de leur lâcher un poste régalien ! Et la surprise vint de la santé parmi les maroquins obtenus. Et du nouveau locataire de l’avenue de Ségur aussi : Jack Raliteancien journaliste à l’Huma, député, adjoint au maire d’Aubervilliers, et plus connu pour être un spécialiste de la culture que de la santé.

Les maisons de naissance vont voir le jour

03.08.2015

Accoucher sans médecin, ni péridurale. Ce sera bientôt possible dans les maisons de naissances expérimentales qui devraient ouvrir leurs portes dans les prochains mois en France. Ce type d’établissement existe déjà dans de nombreux pays (Allemagne, Suisse, Italie, Espagne, Australie...), mais pas encore  dans notre pays où quelque 800 000 accouchements sont pratiqués chaque année.

lundi 3 août 2015

Pour une déclaration réellement universelle

YVES-CHARLES ZARKA PHILOSOPHE, AUTEUR DE REFONDER LE COSMOPOLITISME, PUF, 2014.

Le président François Hollande a demandé, il y a environ un mois, à Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Ecologie, une «Déclaration universelle des droits de l’humanité». Ce texte aurait pour objet de compléter la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée en 1948 par les Nations unies. L’idée serait de discuter cette déclaration et, éventuellement, de l’adopter lors de la conférence climat qui se déroulera à la fin de l’année à Paris (COP 21).

La CGT du CH de Martigues demande aux tutelles 5 M€ d'aide exceptionnelle



Durant tout l'été, le syndicat CGT, majoritaire au CH de Martigues (Bouches-du-Rhône), reste mobilisé (mouvements ponctuels de grève, information de la population et mobilisation des élus, rencontre avec la direction...) pour empêcher la signature du contrat de retour à l'équilibre financier (Cref) entre l'ARS Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) et la direction, explique à Hospimedia Josy Capozi, élue CGT au conseil de surveillance (CS) de l'établissement.

samedi 1 août 2015

À l’EPSM, les équipes mobiles au plus près des patients, une autre façon de soigner

DELPHINE TONNERRE 29/07/201

À l’occasion des 400 ans de l’EPSM d’Armentières, nous nous intéressons à l’évolution de la psychiatrie. Aujourd’hui, on hospitalise moins, mais on intervient au plus près des patients, y compris à domicile. L’EPSM a mis en place depuis quatre ans des équipes mobiles. Rencontre avec ces professionnels de l’écoute.

Adrien Verhaeghe et Grégory Six, infirmiers, le Dr Edvick Elia et Régis Olive.
La psychiatrie a évolué. Ils en sont la preuve très concrète. « Nous avions sur le secteur G 20 (qui regroupe les communes de Lambersart, Lomme Lompret, Saint-André et Verlinghem) 43 lits d’hospitalisation jusqu’en 2012, explique le Dr Elia, nous n’en avons plus que 19 aujourd’hui. »
Pour autant, la population ne va pas mieux au point de se passer de soins de santé mentale. Mais les modalités d’interventions sont différentes. « Nous avons identifié un besoin important de continuité et d’intensité. Entre le CMP (centre médico-psychologique), qui propose des consultations en semaine, et l’hospitalisation, qui peut être vécue comme lourde et contraignante, c’est une possibilité supplémentaire. »

À Boulogne-sur-Mer, le directeur refuse par souci éthique de laisser l'accès aux dossiers médicaux

30/07/15

Faut-il permettre aux commissaires aux comptes d'accéder aux dossiers patients ? Brandissant le Code de la santé publique, deux directeurs, à Boulogne-sur-Mer et Tourcoing, ont refusé d'agir de la sorte "dans le respect des règles de déontologie médicale". Résultat : ils ont tous deux écopé d'une réserve. Un groupe de travail s'annonce à la DGOS.

C’est arrivé le 31 juillet 1885 Les femmes admises au concours de l’internat

31.07.2015

En dix-huit ans, la situation des femmes se destinant à la médecine aura bien évolué. En 1867, le Conseil de l'instruction Publique se prononce contre l'entrée des femmes dans la médecine, jugeant cette admission contraire aux mœurs et aux conditions sociales. Quand elle n’est pas présentée comme un monstre hermaphrodite, on invoque sa faiblesse pour lui refuser l’accès à la faculté : pas assez de force physique, des menstruations inopportunes, une nature trop sensible… Et si jamais elle tombe enceinte, comment fera-t-elle pour s’approcher des malades ?

« Pour être médecin il faut avoir une intelligence ouverte et prompte… »

Un certain Richelot remarque même : « Pour être médecin il faut avoir une intelligence ouverte et prompte, une instruction solide et variée, un caractère sérieux et ferme, un grand sang-froid, un mélange de bonté et d'énergie, un empire complet sur toutes ses sensations, une vigueur morale, et au besoin, une force musculaire. Ne sont-elles pas au contraire de la nature féminine ». Tout cela n’empêche pas l’anglaise Élisabeth Garrett, en 1870, puis Madeleine Brès, en 1875 d’obtenir leur doctorat contre vents et marées, grâce notamment dans le cas de la Française au soutien de l’impératrice Eugénie et du ministre de l’Instruction publique, Victor Duruy.

Neuf ARS supprimées avec la réforme territoriale

31.07.2015

Comme autant de préfets, le passage de 22 à 13 régions va s’accompagner de la disparition de neuf postes de directeur général d’agence régionale de santé (ARS). C’est ce que le dernier conseil des ministres avant la trêve estivale a acté, ce vendredi. Ainsi, « dans chaque région fusionnée, il y aura l’an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur d’agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel », indique le gouvernement dans le compte rendu du Conseil. Il est d’ailleurs précisé qu’issues des directions actuelles, « les futures directions régionales seront implantées sur les sites existants qui seront maintenus ».

L'analyse statistique de la fonction publique s'affine avec la nomenclature de familles de métiers

 - HOSPIMEDIA
Jusqu'à présent, les nomenclatures de métiers existant à l'Insee ou la Dares n'offraient pas une parfaite connaissance statistique de la fonction publique. Depuis quelques mois, la DGAFP a donc mis sur pied sa propre nomenclature avec treize grandes familles de métiers. Une démarche qu'elle explique dans un document mis en ligne ce 27 juillet.

Encore une petite goutte

DOMINIQUE KALIFA 

L’homéopathie est une thérapie pour le moins singulière. Officiellement récusée en raison de sa non-scientificité, absente à ce titre des hôpitaux publics, elle demeure prescrite par de nombreux médecins et constitue souvent pour les patients «un médicament comme un autre», remboursé en France par la Sécurité sociale. C’est l’histoire de cette étrange et très paradoxale théorie, située «à la fois dans la médecine et en dehors d’elle», que retrace l’ouvrage d’Olivier Faure.
Et le recours à l’histoire se révèle ici particulièrement éclairant. On doit au médecin saxon Samuel Hahnemann l’invention, à la fin du XVIIIe siècle, des grands principes fondateurs : loi des similitudes selon laquelle la substance qui donne le mal peut aussi le combattre, traitement individualisé, dilution et succussion des molécules actives dans un fort volume d’eau.

vendredi 31 juillet 2015

Quelle image de la psychiatrie dans les facultés de médecine ?

24/07/2015


On sait que la profession de psychiatre n’attire plus beaucoup les étudiant(e)s, et ce constat vaut pour plusieurs pays. Au Royaume-Uni par exemple (où la pénurie de psychiatres est décrite comme une « crise »), moins d’un étudiant en médecine sur vingt indique avoir l’intention de se spécialiser en psychiatrie. Les facteurs expliquant cette médiocre attractivité sont notamment la perception du «mauvais pronostic des maladies mentales » (20 % des raisons alléguées) et la « faible base scientifique de la psychiatrie » (18 %). Menée auprès de 15 facultés de médecine (en Europe et en Asie)[1], une étude a donc cherché à préciser l’image de la psychiatrie et des psychiatres auprès d’enseignants dans ces facultés (n=1 057).

Pour vivre en meilleure santé, mieux vaux vivre debout

31.07.2015


Le simple fait de se tenir debout serait déjà bénéfique pour la santé et notamment pour le cœur. D’après une étude publiée vendredi dans le journal de la Société européenne de cardiologie, la station debout permettrait ainsi d'améliorer les niveaux sanguins de cholestérol, de graisses et de sucre. Passer plus de temps debout et marcher pourraient en outre avoir un effet bénéfique supplémentaire sur le tour de taille et l'indice de masse.

Le Creai émet une douzaine de préconisations pour améliorer la formation dans le champ de l'autisme


 - HOSPIMEDIA

S'inscrivant dans le cadre du troisième plan Autisme, plusieurs ARS (Aquitaine, Bourgogne, Haute-Normandie...) ont lancé des études pour identifier les besoins en formation sur leurs territoires. Le rapport de synthèse du Creai sur la région Centre-Val-de-Loire vient d'être rendu public. Les propositions du centre régional d'étude d'action et d'information en faveur des personnes en situation de vulnérabilité (Creai)* reposent en partie sur l'analyse d'entretiens de treize professionnels (chefs de service, psychologues, éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, aides médico-psychologiques, infirmiers…) et de huit aidants familiaux (parents, frères, sœurs, grands-parents ou proches). Il souligne de multiples lacunes concernant aussi bien la formation initiale et continue des professionnels que l'information-formation des aidants.

jeudi 30 juillet 2015

Au bout du fil, la solitude des personnes âgées

LE MONDE  | Par 

« C’est un masturbateur. » Marie (elle souhaite rester anonyme) chuchote en éloignant le combiné. Emmanuel Roy lui répond par un regard entendu. Les masturbateurs représentent « à peine 5 % des appelants », précise M. Roy, qui gère la plate-forme parisienne de la ligne téléphonique Solitud’Ecoute, un numéro vert animé par des bénévoles des Petits Frères des pauvres sept jours sur sept, de 15 heures à 18 heures. « L’autre jour, je lui ai pris la main, poursuit l’appelant. Elle n’a rien dit. Elle m’a serré la main. Ça m’a émoustillé… » Marie reste patiente. En aparté : « C’est un retraité veuf. Tout le monde le connaît. Il fantasme sur son aide ménagère. Quand il commence à entrer dans les détails, je ne le laisse pas aller plus loin. » De fait, elle coupe court : « On connaît la suite, monsieur. Allez, bonne journée ! »

Des chiens d'assistance pour les patients atteints de diabète


Créée en mars 2015, l'association de chiens d'assistance pour les diabétiques (Acadia) espère devenir le premier réseau d'éducation canine spécialisée sur le diabète en France. Primée par le concours Jeunes Talents Rhône-Alpes 2015, cette initiative a pour objectif d'améliorer la prise en charge des patients à long terme.


A l'origine de ce projet, une famille. Solène Grivolat et Arnaud Bertrand sont parents de deux enfants. En 2008, ils se retrouvent, malgré eux, confrontés à la maladie. Théo-Vic, alors âgé de 2 ans, souffre d'un diabète de type 1. Une nouvelle qui bouleversera radicalement la vie et les habitudes de cette famille. Immédiatement, Solène et son mari s'informent au sujet de la maladie. Directrice export dans l'industrie pharmaceutique etconseillère du commerce extérieur de la France, cette jeune mère s'intéresse peu à peu à la prise en charge des enfants diabétiques à l’étranger. J'ai eu connaissance de chiens d'alerte pour les patients atteints de diabète. Je me suis rendue compte qu'il y en avait un peu partout dans le monde sauf en France. Dotés d'un odorat 20 000 fois plus développé que le notre, ces chiens sont capables de détecter la catécholamine et l'acétone. De ce fait, une prévention efficace des hypo/hyperglycémies et de leurs complications est assurée. Une idée qui séduit Solène et son mari, désireux de voir un jour ces chiens intelligemment éduqués au chevet des diabétiques en France (tant pour leur assistance médicale que pour leur soutien moral). Nous sommes convaincus qu'un chien peut être un fort appui psychologique pour quelqu'un de bien portant, alors qui plus est pour une personne malade. 




Incendies : la pyromanie est-elle une vraie maladie ?

Par  

Deux hommes, soupçonnés d'être à l'origine de deux incendies en Gironde, ont été arrêtés et mis en examen, mardi. Francetv info a interrogé le psychiatre Pierre Lamothe, expert auprès de la Cour de cassation, pour tenter de comprendre les motivations des pyromanes.


Un individu dangereux s'évade de l'hôpital psychiatrique

29/07/2015

La police judiciaire recherche activement un violeur qui s'est évadé de l'hôpital psychiatrique de Melun, ce week-end.

mercredi 29 juillet 2015

Un modèle pour le triage des patients aux urgences

28/07/2015

Dans les plupart des services d’urgences et en raison de l’importance du flux des malades, le tri initial des patients est  effectué par un infirmier formé. Cette étape est cruciale, car en présence d’une « vraie » urgence vitale, une intervention précoce est déterminante pour le pronostic. Une équipe suisse a développé puis validé de façon prospective un score pour identifier les patients à haut risque de décès à l’arrivée aux urgences.

Manifestations psychiatriques et maladies rares

L. DE PONTUAL,
Hôpital Jean Verdier, Bondy 
Les manifestations psychiatriques sont fréquentes au cours de l’évolution de maladies rares, dont beaucoup comportent la possibilité d’une atteinte cérébrale. Ces manifestations sont polymorphes et non spécifiques. Les origines des maladies rares sont multiples : maladies génétiques, métaboliques, infections rares, auto-immunité, inflammation, etc. Elles sont souvent multi-organes avec une atteinte fréquente du système nerveux central.

Image corporelle des adolescents : des données faussement rassurantes

02/08/2015
La communication qui est faite auprès du grand public au sujet du poids est marquée par des messages extrêmes : d’un côté il existe un idéal de la minceur, voire de la maigreur qui peut aboutir à des complexes chez des personnes de corpulence normale. A l’inverse, l’obésité est présentée comme une pathologie chronique, mais ce sont souvent des cas d’obésité sévère qui sont pris comme exemples pour illustrer la maladie. Cela pourrait banaliser l’obésité modérée qui finirait par être considérée comme une situation normale.
Pour évaluer la perception de l’image corporelle chez des adolescents, des chercheurs anglais ont analysé les données collectées dans l’enquête Health Survey For England, entre 2005 et 2012, chez 2 668 garçons et 2 311 filles  âgés de 13 à 15 ans. Le poids était mesuré à domicile par un investigateur à l’aide d’un pèse personne portatif. Le statut pondéral était défini selon des critères internationaux  (International Obesity Taskforce Criteria). La perception corporelle était évaluée par la réponse à la question suivante : « Compte tenu de votre âge et de votre poids, diriez-vous que vous avez un poids normal, trop lourd ou trop léger ? ».

Ne pas méconnaître le poids des antécédents psychiatriques lors de la première consultation prénatale

 31/07/2015


Près de la moitié des femmes qui ont souffert d’une maladie psychiatrique feront une rechute durant la période périnatale ; elles sont par ailleurs plus sujettes aux complications telles que des retards de croissance intra-utérin, accouchements prématurés et mort in utero, d’où l’importance de connaitre l’existence de ce type de pathologie dès le début de grossesse. Un dépistage pas toujours évident, certaines femmes préférant cacher leur maladie de crainte de voir leur enfant leur être retiré à la naissance.

Quand Dieu est psychiatre

 15/07/2015









Dès le 19ème siècle, Durkheim démontra que « l’affiliation à une religion réduit le risque de suicide » mais le mécanisme précis de cette protection reste inconnu. Or, le The British Journal of Psychiatry vient de publier une étude visant à actualiser les travaux de Durkheim sur ce thème et portant sur une population d’Irlande du Nord (pays caractérisé par « un haut niveau de religiosité et de fréquentation des églises ») de plus de 1 100 000 sujets âgés de 16 à 74 ans (« Catholiques Romains, Protestants ou athées ») suivis pendant 9 ans. Les auteurs voulaient départager deux hypothèses initiales : si le facteur déterminant (de cette protection contre le suicide) consiste surtout dans la fréquentation d’une église, on devrait constater un taux de suicide plus faible chez les Catholiques car ils vont plus souvent à l’église (67 % d’entre eux s’y rendant au moins une fois par semaine, comparativement à 49 % des Chrétiens évangélistes et à 29 % des protestants). En revanche, si le critère principal réside surtout dans la « religiosité » (sensibilité tendant à accorder une importance excessive aux rites et aux traditions), ce risque de suicide sera plutôt minimisé chez les Chrétiens « conservateurs. »