Comme prévu par la dernière réforme des retraites, tous les trimestres de congé maternité vont désormais être pris en compte pour la retraite, selon un décret paru dimanche 1er juin au journal officiel.
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
mercredi 6 août 2014
Les premiers clichés du fonctionnement d’un neurone
30/05/2014
C’est avec une précision encore jamais atteinte que des chercheurs de l’équipe du CEA NeuroSpin et de l’Institut de neurosciences cognitive et intégrative d’Aquitaine sont parvenus à observer des neurones d’un lièvre de mer.
Cette prouesse de l’équipe du Dr Luisa Ciobanu a été rendue possible par le recours à un scanner IRM à très hauts champs magnétique de 17,2 Tesla dans lequel ils ont placé ces petits mollusques gastéropodes non sans leur avoir injecté au préalable une faible dose de manganèse, un traceur qui est capté par les neurones au cours de leur activation. Les résultats de leurs travaux viennent d’être publiés dans les PNAS.
Maladie mentale : elle réduit l'espérance de vie de 10 à 20 ans
Les maladies psychiatriques sont au troisième rang des maladies les plus fréquentes et l'OMS (Organisation mondaile de la santé) considère que cinq des pathologies les plus fréquentes relèvent de la psychiatrie. Il s'agit de :
- la schizophrénie,
- les troubles bipolaires,
- les addictions,
- la dépression,
- et les troubles obsessionnels compulsifs (Toc).
Ces maladies réduisent davantage l'espérance de vie que le tabagisme
Des chercheurs de l'université d'Oxford, au Royaume-Uni, ont analysé une vingtaine de résultats de recherches, soit 1,7 million de personnes. Leur conclusion : les maladies psychiatriques réduisent davantage l'espérance de vie que le fait de fumer
Montauban. Neurologie, psychiatrie : l'outil qui permet un diagnostic plus précoce
02/06/2014
Le EyeBrain Trackers mis au point par une star up française, basé sur l'oculomotricité, promet une avancée substantielle dans le diagnostic et le suivi des pathologies neurologiques et psychiatriques. Le 1er cabinet d'orthoptie équipé se trouve à Montauban.
Et si en auscultant vos yeux, on lisait dans votre cerveau ? L'idée peut sembler inquiétante, mais elle est bien réelle. Une jeune société française (lire encadré) développe depuis octobre dernier un nouveau dispositif médical, nommé «EyeBrain trackers» utilisant la vidéo-oculographie… Cette technique permet d'étudier l'oculométrie, soit les mouvements naturels des yeux pour comprendre le fonctionnement du cerveau.
Parkinson, autisme, sclérose en plaque… une aide au diagnostic précoce
Marie-Laure Laborie, orthoptiste à Montauban dont le cabinet partagé avec ses 2 associés, Charline Alibert et Antoine Roch, est désormais doté de cette machine, explique : «Les dispositifs développés par les EyeBrain Trackers permettent d'aider au diagnostic précoce et d'effectuer le suivi de pathologies, syndromes parkinsoniens, sclérose en plaque et troubles des apprentissages tels que la dyslexie, la dyspraxie ou encore l'autisme».
Le CH Laborit de Poitiers inaugure une unité de recherche clinique intersectorielle de psychiatrie
01/07/14
L'unité de recherche clinique intersectorielle de psychiatrie "Pierre Deniker"*, à vocation régionale, du CH Henri Laborit à Poitiers (Vienne) a été inaugurée le 25 juin, a informé la direction de l'établissement psychiatrique dans un communiqué. Cette unité, "portée par la collectivité hospitalière qui l'avait inscrite au titre des priorités de son projet d'établissement 2009-2014, a été rapidement validée" par l'ARS Poitou-Charentes qui, en 2010, a octroyé 300 000 euros reconductibles à l'établissement pour sa mise en œuvre, indique la direction du CH. Impulsée par le Dr Nematollah Jaafari, "impliqué depuis des années dans les activités de recherches nationales et internationales, elle a pour ambition d'attirer et de stabiliser de jeunes praticiens psychiatres, de développer la recherche clinique en psychiatrie" au CH mais aussi dans toute la région Poitou-Charentes. Elle est également ouverte au privé. Elle entend en outre développer la recherche infirmière et "de nombreux partenariats et conventions sont déjà établis", tant avec le CHU de Poitiers, l'Université et l'unité de formation et de recherche (UFR) de médecine et de pharmacie, la faculté de biologie, la faculté des sciences humaines. De plus, au niveau régional, une Fédération picto-charentaise des troubles de l'humeur se met en place, encouragée par l'ARS, annonce l'établissement.
Schizophrénie et troubles de la parentalité : la théorie de l’esprit
09/04/2014
Traduisant en gros « la faculté d’imaginer les états mentaux (pensées, émotions, intentions) d’autrui et de soi-même, la théorie de l’esprit [1] résulte de travaux d’éthologie sur les chimpanzés, vers 1978. Elle fut ensuite appliquée à la cognition humaine (notamment par Simon Baron-Cohen, Alan M. Leslie et Uta Frish), avec des apports en psychiatrie concernant surtout l’autisme et la schizophrénie. En théorie de l’esprit, ces pathologies impliqueraient des déficits pour se représenter l’autre à sa propre image, cette méconnaissance des états mentaux de l’interlocuteur préludant aux difficultés d’adaptation sociale des patients. Réalisée par le Département de Psychiatrie de l’Institut de Santé Mentale et de Neurosciences de Bangalore (Inde), une étude évalue ainsi la « déconstruction cognitive du fonctionnement parental dans la schizophrénie », à la lumière de la théorie de l’esprit. Exploitant les données d’une enquête plus vaste sur les facultés de cognition sociale chez 170 schizophrènes en rémission, cette étude s’intéresse aux 69 sujets ayant des enfants (âgés en moyenne de 11,8 ans ± 6,2 ans). En raison de leur maladie, ces personnes éprouvent « des déficiences dans plusieurs rôles fonctionnels. » En particulier, leur aptitude à la parentalité peut se trouver affectée par « des réponses émotionnelles défaillantes, une incapacité à favoriser l’intimité, ou à afficher l’affection. »
Fab Labs : la grande bidouille
Fab Labs : la grande bidouille
30 juin 2013
Pas besoin d’être ingénieur pour réparer son ordi ou fabriquer son vélo. Plans et machines sont mis à la disposition de tous sur le Web et dans des ateliers mécanico-numériques qui commencent à essaimer en France.
Par SABINE BLANC
«Do it yourself, do it with others» («faites-le vous-même, faites-le avec les autres») : telle est la devise des Fab Labs, ou Fabrication Laboratories. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, le mouvement est encore underground. Créés il y a une dizaine d’années au Massachusetts Institute of Technology (MIT) par Neil Gershenfeld, un professeur de physique qui proposait un cours de prototypage rapide intitulé «comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi», les Fab Labs sont les ateliers de fabrication communautaires de l’ère numérique. Leur objectif ? Donner à ceux qui ne sont ni ingénieurs, ni designers, ni même geeks les moyens de fabriquer toutes sortes d’objets manufacturés comme à l’usine. Et ce, en mettant gratuitement à leur disposition le savoir, les procédés et la technologie nécessaires.
Les patients plébiscitent le regroupement des professionnels de santé
Quel que soit leur âge ou leur lieu de résidence, les 1 000 patients interrogés dans le cadre d'une enquêtemenée par l'Union régionale de professionnels de santé (URPS) Médecins libéraux Languedoc-Roussillon soutiennent le regroupement des professionnels de santé. 91% déclarent être satisfaits "lorsque leur médecin travaille au sein d'une structure réunissant d'autres professionnels de santé, contre 89% lorsque le médecin exerce seul", rapporte l'URPS dans son dossier de presse. Et "9 patients sur 10 se disent satisfaits de la façon d'organiser les rendez-vous médicaux" dans les structures d'exercice regroupé.
Souhaitez-vous que nous désactivions votre défibrillateur ?
Publié le 11/02/2013
Les défibrillateurs automatiques implantables (DAI) ont transformé le pronostic des patients menacés de fibrillation ventriculaire (FV) que ce soit en raison d’antécédents de troubles du rythme ventriculaire graves ou d’une dysfonction ventriculaire sévère.
Mais cette médaille a son revers puisque chez ces patients arrivés en fin de vie, celle-ci peut être « perturbée » par des chocs itératifs délivrés par le DAI par exemple en cas d’insuffisance cardiaque terminale ou lors d’un décès de cause non cardiaque lié à une affection chronique. |
Des centaines de parents adoptifs privés de leurs enfants bloqués à l’étranger
LE MONDE | Par Gaëlle Dupont
Dimanche 15 juin, si tout se passe comme prévu, Adeline Benabdallah, 36 ans, descendra de l'avion en provenance de la République démocratique du Congo (RDC) en compagnie de sa fille de 3 ans, Hannah. Dans la chambre du pavillon de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis) réservé à l'enfant, ses affaires l'attendent depuis de longs mois : le lit longtemps resté démonté (« je ne voulais pas le voir vide », dit la jeune femme) ; les vêtements devenus trop petits ; le cadre en bois confectionné par Mme Benabdallah au nom d'Hannah.
La petite fille est l'un des rares enfants autorisés à rejoindre sa famille d'adoption depuis que le gouvernement congolais a décidé de suspendre la délivrance d'autorisations de sortie du territoire pour tous les enfants adoptés par des étrangers, en septembre 2013. Plusieurs centaines de familles sont concernées, dont environ 200 familles françaises, à tous les stades de la procédure. Plusieurs dizaines de dossiers sont complètement finalisés : les jugements ont été rendus, les commissions ad hoc les ont validés.
Le défaut de surveillance mène davantage au contentieux que son excès…
Au Salon santé autonomie, une conférence organisée par la Fédération française des associations de médecins coordonnateurs en Ehpad, a fait le point sur les réflexions en cours concernant la promotion de la bientraitance.
"La bientraitance n’est pas l’opposée de la maltraitance, a résumé Stephen Meyer, vice-président de la FFAMCO. Même si c’est un concept toujours en évolution, il se résume par ce ce qui favorise le respect et l’épanouissement et est organisé par tous les acteurs professionnels ou non, intervenant autour de la personne en Ehpad."
Le comité national de la bientraitance et des droits (CNBD) travaille actuellement sur plusieurs thématiques. La liberté d’aller et venir et la question de la contention, figuraient en bonne place dans les missions confiées voici un an au comité. "Nous nous interrogeons : faut-il interdire la contention pour délivrer un signal fort en direction des équipes ou bien peut-on se contenter des bonnes pratiques, a rapporté David Causse, coordonnateur du pôle santé-social à la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (Fehap) et membre du comité. Sachant que les cultures professionnelle et institutionnelle française font prévaloir la sécurité et l’appréhension du risque quitte à priver la personne de son reste d’autonomie mobilisable."
Un groupe de travail sera chargé dès septembre d'œuvrer à la simplification des Ehpad
Une seconde loi spécifique aux Ehpad n'est pas à l'ordre du jour mais un groupe de travail va être lancé au mois de septembre, pour réfléchir à la simplification et à l'amélioration du fonctionnement de ces structures. Ce groupe de travail, annonce encore l'entourage de Laurence Rossignol, se penchera notamment sur la tarification.
D'amour et de (longue) peine
LE MONDE |
Par Camille Bordenet
Par Camille Bordenet
La porte de la petite maison en briques rouges s'ouvre sur un salon-cuisine lumineux jonché de jouets. Visage gracile et sourire timide, Sonia (les identités ont été modifiées), 35 ans, prie d'entrer tandis que Leïla, sa fille de 2 ans, ne lève pas le nez de ses poupées.
« J'ai presque tout retapé toute seule, entre février et juin 2011 », explique la jeune femme en balayant la pièce du regard. Aux murs, les nombreuses photos encadrées montrent pourtant une famille au complet, père compris. Mais Nathanaël, 35 ans lui aussi, n'a jamais passé le seuil de cette maison. Il est en prison depuis 2004, sous le coup d'une condamnation à vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour meurtre.
La plupart des compagnes ou femmes de détenus ont connu leur homme « dehors », avant qu'il ne soit emprisonné. Elles ont alors été contraintes d'épouser l'univers carcéral par soutien. Pas Sonia. Cette vie, elle l'a choisie.
COUP DE FOUDRE IMMÉDIAT, IDYLLE INTERDITE
Quand elle a rencontré Nathanaël, elle aussi était en prison. Comme surveillante pénitentiaire. Cela faisait huit ans qu'elle exerçait consciencieusement ce métier malgré un parcours heurté. Durant ses premières années de pratique, Sonia a été agressée sexuellement par un chef de détention et menacée par une famille au parloir. Mais elle a continué.
LA VIE DES ÉMOTIONS ET L’ATTACHEMENT DANS LA FAMILLE
LUNDI 24 JUIN 2013
Par Claire Hédon
Comment les émotions se vivent-elles et sont-elles régulées en famille ? Dans les relations entre parents et enfants ? Entre frères et sœurs ? Dans le couple Ou encore quand la famille éclate ou se recompose ? Comment l’attachement évolue-t-il quand les enfants grandissent et s’engagent, à leur tour, dans une vie de couple ?
«La France n’a pas une culture de prévention au suicide»
Alors qu'une étude menée par des chercheurs britanniques vient de révéler que la crise économique de 2008 avait provoqué le suicide de 10 000 personnes supplémentaires en Europe et aux Etats-Unis, Jean-Claude Delgènes, fondateur et directeur général de Technologia - un cabinet d’évaluation et de prévention des risques professionnels - revient sur le manque de prévention en France, et comment notre pays se situe par rapport à nos voisins européens.
Les hôpitaux pédiatriques réaffirment l'urgence d'enfin disposer de médicaments adaptés aux enfants
Masse critique trop faible et donc peu rentable pour les firmes pharmaceutiques, difficultés techniques engendrant des problèmes d'administration des produits... Près de 50% des médicaments aujourd'hui utilisés en pédiatrie ne sont pas encore conçus pour des enfants, a déploré ce 20 mai à Paris, à l'occasion des Salons de la santé et de l'autonomie, Serge Morel, directeur du GH de La Pitié-Salpêtrière à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), qui a précédemment dirigé l'hôpital Necker-Enfants malades. Et ce, malgré l'existence depuis 2006 du règlement européen (CE) n°1901/2006 relatif aux médicaments à usage pédiatrique. Écrasement des comprimés pour faciliter leur absorption, reconditionnements des boîtes... Ce quotidien de terrain s'avère une problématique majeure des structures pédiatriques pour un sujet qui nécessiterait, selon l'intéressé, de devenir "une cause nationale sanitaire et industrielle".
Black box warnings sur les antidépresseurs ou l’enfer pavé de bonnes intentions !
22/05/2014
Sous la plume de deux chercheurs (dont l’un exerce en psychiatrie, au département de neurosciences cliniques du célèbre Institut Karolinska de Stockholm), Acta Psychiatrica Scandinavica évoque une étude suédoise sur le risque de suicide chez les jeunes en fonction de la prescription ou de l’absence de prescription d’antidépresseurs.
En effet, depuis 2003, des avertissements se sont élevés, en Europe et aux États-Unis, contre l’usage trop important de médicaments antidépresseurs, en particulier chez les enfants et les adolescents. De plus, on a dénoncé un risque suicidaire pouvant paradoxalement « être aggravé » par la prescription de certains antidépresseurs (vraisemblablement non accompagnés d’anxiolytiques pour contrer ce risque lié à la levée inopinée des inhibitions, alors que les sentiments « suicidogènes » de dévalorisation restent encore présents), et des mises en garde (black box warnings) contre ce risque d’effet pervers ont été insérées sur les boîtes des médicaments antidépresseurs ainsi incriminés. Problème, ces avertissements semblent eux-mêmes avoir suscité un nouvel effet paradoxal : des sujets ayant réellement besoin d’un traitement l’ont récusé, et la mortalité par suicide paraît avoir augmenté, non plus par un effet indésirable des médicaments, mais désormais suite à l’absence de traitement !
Distinguer la société des mythes par l’analyse des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux sont à la mode, mais ils ont toujours existé, et les mathématiques s’y intéressent depuis quelques années déjà…
Mais peut-on utiliser la théorie des réseaux pour examiner des rapports sociaux très anciens, et, en allant plus loin encore, concernant des univers au moins partiellement imaginaires ? Et que peut-on en tirer ?
Une équipe de chercheurs brésiliens, menée par Pedro J. Miranda, a eu l’idée de “cartographier”les relations existant entre les différents personnages de l’Odyssée, nous explique la Technology Review.
Une relation, précise le magazine, existe quand deux protagonistes se rencontrent pendant l’histoire, quand ils se parlent directement, quand ils mentionnent un personnage à un troisième, ou quand il est très clair qu’ils se connaissent. Miranda a ainsi pu repérer 342 personnages, possédant environ 1 700 relations. A noter que les figures outrancièrement mythologiques ne figuraient pas dans l’analyse.
Etude de l’université de Virginie : l’orientation sexuelle des parents n’impacte pas le développement des enfants adoptés
Observatoire des droits et des égalités 27 JUILLET 2010
Les enfants adoptés par des couples de même sexe se développement bien. C’est ce que révèle une nouvelle étude menée par l’université de Virginie (USA) auprès d’un échantillon de 106 enfants adoptés vivant dans différentes parties des Etats-Unis et élevés par des couples lesbiens, gays et hétérosexuels. Les conclusions, publiées dans l’édition du mois d’août du journal scientifique Applied Developmental Science, démontrent que le développement de ces enfants est positif quelle que soit l’orientation sexuelle de leurs parents.
Le professeur en psychologie Charlotte J. Patterson de l’université de Virginie souligne le fait que « les enfants adoptés par des couples gays et lesbiens sont de plus en plus nombreux. Nos résultats ne fournissent aucune justification pour renier à des parents gays et lesbiens potentiels le droit d’adopter des enfants. Avec des milliers d’enfants qui ont besoin d’un foyer stable aux Etats-Unis, nos conclusions suggèrent que les couples de même sexe désireux d’adopter représentent pour eux une opportunité bénéfique ».
Accouchement « in the wild » : une émission de télé-réalité choque les médecins
4/06/2014
« Born in the wild. » Cette émission de télé-réalité américaine n’a pas encore été diffusée qu’elle fait déjà beaucoup parler d’elle. Le principe ? Filmer des mères qui font le choix d’accoucher dans la nature, sans assistance, en dehors de toute structure médicale.
Les spectateurs peuvent en avoir un avant-goût en visionnant une vidéo, disponible sur Youtube, et qui montre une femme donnant vie à son bébé dans le lit d’une rivière, en pleine forêt, entourée de sa famille. Ce petit film de 22 minutes, visionné plus de 23 millions de fois, aurait inspiré le network américainLifetime, qui a dévoilé son émission à la presse le 4 juin dernier. Des images qui brisent l’intimité de la naissance et qui paraissent choquantes aux yeux de nombreux internautes.
Interrogé par la presse américaine, Eli Lehrer, vice-président en charge des programmes documentaires de Lifetime, assure qu’un médecin assistera, en cas de besoin, les volontaires qui participeront à « Born inthe wild ». N’empêche, l’émission a suscité l’émoi, y compris en France. Pas seulement en raison de son voyeurisme.
MG France réclame un sas de communication dans les hôpitaux
22/05/14
La ministre des Affaires sociales et de la Santé a annoncé la révolution du premier recours. Est-ce pour autant la fin de l'hospitalo-centralisme ? La question a été posée à l'occasion des Salons de la santé et de l'autonomie ce 22 mai. En réponse, Michel Rosenblatt, secrétaire général du Syncass-CFDT, a rappelé que "l'hôpital n'a pas à être pivot du système, il doit juste occuper la place qui est la sienne".
Vers une société de «jobs à la con» ?
Des employés de bureaux américains en 1955. (Photo Flickr / Library of Virginia / Creative Commons )
Le pamphlet d'un anthropologue américain dénonçant la bureaucratisation de l'économie et la multiplication des emplois inutiles, baptisés «bullshit jobs», a lancé une polémique.
Par GUILLAUME GENDRON
Avez vous un «job à la con» ? Si vous avez le temps de lire cet article devant votre ordinateur au boulot, la réponse est probablement oui. Et à en croire la viralité (1) du pamphlet consacré aux «bullshit jobs» (en VO) signé David Graeber, anthropologue à la London School of Economics et une des figures du mouvement Occupy Wall Street, vous n’êtes pas pas le seul.
Dans un court essai (2) publié dans le magazine de la gauche radicale britannique Strike ! le 17 août, l’universitaire, qui n’aime pas qu’on le définisse comme anarchiste, décrit ce qu’il a baptisé le «phénomène des jobs à la con». Soit, selon lui, l’aliénation de la vaste majorité des travailleurs de bureau, amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles et vides de sens, tout en ayant pleinement conscience de la superficialité de leur contribution à la société.
Là où y a de l'ADN y a pas de plaisir
LE MONDE |
Conçue pour le système d'exploitation Android, une nouvelle application fait fureur en Islande. Elle permet d'accéder à une banque de données qui recense la généalogie des 320 000 habitants du pays.
Le football américain « tape sur le système » des joueurs
12/06/2014
Le monde du football américain ne sait plus trop à quel saint se vouer. Lundi 2 juin, le « Los Angeles Times » annonçait que Dan Marino, l’un des plus grands joueurs des années 1980-1990, poursuivait en justice la Ligue nationale de football (NFL) pour avoir mis sa santé en danger. Marino devenait ainsi le plus prestigieux des sportifs à engager une procédure contre la NFL au sujet des commotions cérébrales qu’ils ont subies au cours de leur carrière.
Un pétage de câble, au sens propre…
03/06/2014
De plus en plus, les neurosciences mettent l’accent sur la compréhension des dysfonctionnements des réseaux neuronaux dans les troubles psychiatriques. Ces recherches s’appuient largement sur les progrès remarquables de l’imagerie médicale, surtout l’imagerie du tenseur de diffusion et son application à la tractographie[1] qui constitue à ce jour « la seule technique permettant d’observer la connectivité cérébrale in vivo de façon non invasive. »
Procurant des informations sur la matière blanche (dont le rôle fut longtemps éclipsé par celui de la matière grise), l’imagerie du tenseur de diffusion renseigne ainsi sur l’état physique des connexions représentant en somme le «câblage » intracérébral. Réalisée à Créteil (94) et à Paris, en collaboration avec des équipes de Pittsburgh (Pennsylvanie, États-Unis) et de Mannheim (Allemagne), une étude française apporte une « importante contribution à la littérature médicale » sur ce thème, en évaluant notamment « la localisation des principaux déficits en matière blanche et leur variabilité en fonction des sous-types de troubles bipolaires. »
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