Aude Lecrubier 2 février 2024
« Il est temps de choisir le camp de la santé contre toute forme d’obscurantisme ». Le ton est donné. Dans une tribune publiée dans l’Express et signée par des sociétés savantes et syndicats représentant plusieurs milliers de médecins, des médecins alertent sur les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à grande audience, qui partagent et diffusent de fausses informations scientifiques et médicales au détriment de la santé publique. Les signataires* appellent les autorités à prendre des mesures pour contrer ces tendances et se font force de propositions.
Exemples à l’appui
Parmi les fausses informations dénoncées dans la tribune, l’inefficacité présumée des vaccins anti-Covid ou leur implication dans la survenue de cancers, de maladies de Creutzfeldt-Jakob, d’accidents vasculaires cérébraux ou d’infarctus du myocarde, « alors qu’aucune donnée épidémiologique ne rapporte une quelconque augmentation de ces maladies en lien avec la vaccination ». Autre fake news, l’idée d’une intégration de brins d’ADN vaccinaux dans le génome humain à partir de vaccins à ARN messager, ce qu’aucune « donnée crédible de biologie moléculaire ne corrobore ».
Les signataires de la tribune insistent également sur le fait que les données concernant les effets indésirables des vaccins n’ont pas été dissimulées, mais au contraire divulguées en toute transparence. « Suite au constat de thromboses graves chez des sujets jeunes avec l’un des vaccins anti-Covid utilisant un vecteur viral, son utilisation a été suspendue, sans que jamais rien ne soit caché au public. Ces cas sont néanmoins demeurés très rares, et illustrent le fait que le système national et international de pharmacovigilance a parfaitement fonctionné ».
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