Caroline Guignot 5 févr. 2024
À retenir
- La satisfaction conjugale mesurée par une échelle validée est moins élevée au début d’une relation lorsque celle-ci finit par se dissoudre que lorsque celle-ci se poursuit, selon une étude longitudinale menée auprès de plus de 2 000 personnes.
- Ce niveau de satisfaction serait aussi influencé par l’âge ou le sexe des personnes, le fait d’avoir des enfants, mais aussi par l’ancienneté de la relation.
- Les individus ayant entamé une nouvelle relation étaient plus satisfaits de celle-ci que lors de leur précédente relation amoureuse.
Les données de la littérature indiquent que la satisfaction relationnelle au cours d’une relation amoureuse suit une cinétique particulière au cours du temps, que ce soit en fonction de l’âge des personnes ou en fonction de l’ancienneté de la relation. Schématiquement, la satisfaction relationnelle décroît entre l'âge de 20 et de 40 ans, puis augmente partiellement pour atteindre un plateau après 65 ans. Cette satisfaction diminue également schématiquement durant les 10 premières années de la relation, augmente ensuite sur les 10 années suivantes, pour rediminuer légèrement ensuite. Cependant, ces données ont été rarement collectées d’emblée dans une cohorte d’âge varié. Or, l’âge et le genre des répondants jouent un rôle qu’il faut mieux détailler. Le fait d’avoir des enfants, identifié comme un paramètre d’influence dans certaines études doit également être étudié dans le même temps. Enfin, peu d’études longitudinales sont disponibles, et peu ont dissocié l’évolution de la satisfaction selon l’issue de la relation, ou encore comparé le niveau de satisfaction d’une nouvelle relation à celle l’ayant précédée.
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