Dr Bertrand Herer | 01 Février 2024
Dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), il est admis de plus en plus largement que la dyspnée interagit avec les affects et doit être évaluée en tenant compte du contexte émotionnel et sensoriel. P. Sharma et coll. ont étudié comment la modulation de l'humeur du malade pouvait influer sur la tolérance à l'effort (1).
Modulation expérimentale de l’humeur lors d’un effort
Des séances de marche sur tapis roulant ont été réalisées chez 20 sujets à qui l’on projetait pendant l’effort des images appartenant à la banque de données International Affective Picture System, classées selon leur effet positif, neutre ou négatif sur l’humeur (des exemples d'images appartenant à ces 3 catégories sont disponibles en référence 2). La dyspnée était évaluée selon l’échelle de Borg (entre 0 : aucune gêne, et 10 : gêne extrême), le score à l’échelle de dyspnée mMRC, et le profil multidimensionnel de dyspnée (MDP, qui chiffre les composantes affective et nociceptive de la dyspnée). L'humeur était évaluée selon l’échelle spécifique SAM sur 9 points (Self Assessment Manikin scale, valeur d'autant plus haute que l'humeur est bonne). La fatigue musculaire était évaluée selon le score de Borg.
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