Par Youness Bousenna. Publié le 25 septembre 2023
Le suicide n’est pas qu’un geste, mais l’aboutissement d’un chemin complexe. Si on en dénombre huit cent mille par an dans le monde (et des millions de tentatives), « le geste suicidaire reste aujourd’hui mal compris », alerte ce doc qui navigue entre les éclairages de spécialistes et des récits de vie. Des détours par la psychiatrie et la neurologie mettent en lumière les dernières connaissances sur le sujet. Distinguant l’état suicidaire de la dépression, on découvre que le geste met en jeu deux régions cérébrales. Et, surtout, qu’il n’existe « pas un gène du suicide », mais un « éventail de facteurs de risque » : des prédispositions familiales, son propre passé, la situation socioprofessionnelle ou encore les addictions. La « théorie interpersonnelle du suicide » affine l’ensemble en faisant de celui-ci une combinaison de trois éléments – la sensation d’être un poids pour l’entourage, un faible sentiment d’appartenance à sa communauté et la capacité à se confronter à la mort.
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