Le groupement hospitalier de territoire (GHT) Loire travaille depuis près 2 mois et demi à cartographier, anticiper et pallier les effets de la loi Rist sur l’offre de santé des établissements publics du département. Hormis Feurs, pas de conséquences pour l’instant sur les autres urgences du département. En revanche, les activités chirurgicales du CHU de Saint-Etienne et de Roanne vont pâtir de la situation au moins sur le mois qui vient…
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Quelles sont les zones de « fragilité » ?
« En 2022, en moyenne, tous établissements confondus, nous avions sur le territoire du GHT 33 équivalents temps plein de médecins en intérim, soit environ 65 praticiens », chiffre le Pr Eric Alamartine, président du collège médical du GHT Loire. Derrière l’état des lieux, il s’agissait évidemment « d’identifier les zones de fragilité et là où il y avait un risque de rupture des services, de la cartographier, poursuit Cyril Guay, directeur du CH Nord Ardèche. Soulignons que certains intérimaires ont décidé de poursuivre malgré la loi Rist, d’autres non, d’autres encore, jouent l’incertitude ». Ces zones de « fragilité », quelles sont-elles ? « Trois disciplines sont touchées : les urgences, l’anesthésie/réanimation affectant les volets chirurgie et obstétrique et enfin la psychiatrie, en hospitalisation à domicile du côté de Roanne, en pédiatrie côté Forez, liste Olivier Bossard. Pour cette dernière fragilité, la problématique est plus ponctuelle et ne met pas en cause la mission de maintien des soins. »
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