LA PRESSE
Louise Leduc Publié le 21 décembre
Le nombre de psychiatres ayant déserté les hôpitaux pour pratiquer en cabinet a doublé en trois ans au Québec, dénonce la Dre Claire Gamache, présidente de leur association. Qui, dans la foulée, leur reproche de s’en tenir aux cas plus légers qui pourraient être vus simplement en CLSC ou par des travailleurs sociaux.
« Il y a trois ans, 130 psychiatres sur 1300 étaient en cabinet. On en est à 250 », se désole-t-elle.
Utiles quand même ? « Ça dépend de ce qu’ils font en cabinet », note la Dre Gamache.
Elle loue ceux qui abattent un travail substantiel, mais elle fait observer que beaucoup d’autres évitent les patients aux pathologies plus compliquées (des patients schizophrènes ou bipolaires en crise, par exemple) pour se limiter aux cas simples de dépression mineure ou de trouble d’anxiété.
Une pratique « pépère », autrement dit ? « C’est pas mal ça », répond-elle.
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