Paris, le jeudi 30 décembre 2021 – La loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2022 comprend plusieurs dispositions visant à expérimenter et faciliter, sous certaines conditions, l’accès direct à différentes professions : infirmière de pratique avancée, kinésithérapeute, orthophoniste et orthoptiste, tandis que les substituts nicotiniques délivrés sans ordonnance par les pharmaciens pourront être remboursés par la Sécurité sociale. On le sait, ces dispositions ont suscité une levée de bouclier de la part de la plupart des syndicats représentant les médecins libéraux. Dénonçant l’absence de concertation préalable, ils se sont plus encore inquiétés des risques pour les patients, redoutant des erreurs ou retards de diagnostic. Certains ont par ailleurs fait remarquer que l’affirmation selon laquelle une telle mesure était une réponse à la problématique des déserts médicaux constituait un leurre, puisque les paramédicaux manquent souvent également dans les territoires les moins pourvus en médecins.
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vendredi 31 décembre 2021
Les Jeux paralympiques, cet été, ont bénéficié d’une couverture médiatique inédite. Les articles ayant pour sujet l’autisme ou la trisomie 21 se multiplient. La BBC vient de diffuser un long documentaire consacré à Paddy et Christine McGuiness, un couple d’acteurs et présentateurs TV, et à leurs trois enfants autistes. Au début de l’année, elle a même recruté un présentateur trisomique, George Webster, pour sa chaîne pour enfants CBeebies. « Il y a beaucoup de préjugés autour de la trisomie dans les médias. Il faut que cela cesse », a déclaré le jeune homme, 20 ans, dans une récente interview au site Disability Horizon.
Ces critiques ne semblent cependant pas refléter l’état d’esprit de la majorité des professionnels de santé. Un sondage réalisé sur notre site révèle en effet que l’idée d’un accès direct aux professions paramédicales suscite un a priori favorable de la majorité des professionnels de santé : 53 % y sont favorables dans des situations définies en concertation avec tous les professionnels, tandis que 22 % souhaitent une telle évolution « dans tous les cas ». Ils ne sont que 13 % à la refuser totalement et 11 % à ne l’envisager qu’en cas d’urgence. Bien sûr, les positions diffèrent en fonction des professions.
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