Argumentaire
Depuis plusieurs mois, l’isolement et/ou la contention sont au cœur de l’actualité de la psychiatrie française.
Ces mesures posent des questions éthiques, qui interrogent le droit et le respect des libertés fondamentales. Leur recrudescence, en réponse à des situations très diverses, a ainsi récemment conduit le législateur à restreindre leur utilisation, uniquement « en dernier recours ».
L’isolement et surtout la contention font aussi émerger de réelles questions cliniques. Ces pratiques peuvent en effet compromettre l’alliance thérapeutique, retarder la réhabilitation psychosociale, et complexifier le rétablissement.
Quels critères cliniques légitiment le recours à l’isolement et/ou à la contention ? Quels bénéfices cliniques en attendre ? Quels sont les effets indésirables ? Comment établir une balance bénéfice/risque ? Quelles procédures explicites mettre en place ?
Des équipes n’utilisent ni contention, ni isolement. Comment procèdent-elles pour contenir les patients agités ? Comment s’appuyer sur leurs savoir faire et leur expérience ?
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