Dix mille personnes (soignants, soignés, parents, citoyens) ont signé l’appel lancé par le collectif des 39 dénonçant les pratiques de contention physique en psychiatrie (*).
Les contrôleurs des lieux de privation de liberté (Mr Jean Marie Delarue, puis Mme Adeline Hazan) ont constaté, évalué et dénoncé à leur tour ces pratiques d’un autre âge, aussi inacceptables que traumatisantes pour des patients en grande difficulté.
La H.A.S. vient de publier un guide de bonnes conduites, limitant ces pratiques qui devraient être sévèrement encadrées.
Une grande avancée disent certains, un moindre mal disent d’autres.
Mais de ces recommandations peut naître le pire : la banalisation instituée de ces pratiques par la confirmation qu’il serait souhaitable de les utiliser « à certains moments », sans s’interroger sur ce qui a conduit au retour de ces pratiques, à cette régression.
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