L'Institut du bien vieillir Korian a présenté à la presse son premier chariot d'activités flash. Cet outil destiné tout particulièrement aux personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer devrait équiper une quarantaine d'Ehpad. Pendant six mois, cette méthode non médicamenteuse sera évaluée dans l'objectif d'un déploiement plus important.
Partant du principe que les troubles du comportement, symptômes majeurs liés à la maladie d'Alzheimer appellent une réponse en urgence, l'Institut du bien vieillir Korian a conçu un chariot d'activités flash. Il regroupe onze outils thérapeutiques non médicamenteux (lire encadré) validés par des études scientifiques. Il permet ainsi de mettre à disposition des professionnels évoluant en Ehpad, un arsenal d'outils. Rien n'est laissé au hasard. Pour que la médiation fonctionne face à des résidents perturbateurs, il est nécessaire en amont d'avoir déterminé avec chaque résident et son entourage ses centres d'intérêt. En cas de crise, le chariot sera alors sorti mais seulement une fois que l'origine du mal-être aura été déterminée et surtout que les causes extérieurs ou somatiques (douleur) auront été exclues. Le soignant qui prendra en charge le résident pourra, avec les outils appropriés, détourner son attention en lui proposant son activité préférée. Le chariot pourra aussi être utilisé avec des résidents présentant des troubles déficitaires (du type apathie) pour les stimuler.
Lors de la
présentation de ce dispositif à la presse, vendredi 5 février, Philippe Denormandie, directeur de l'institut et directeur général adjoint de Korian a souligné les limites de la médecine classique dans la prise en charge des troubles du comportement. Il a aussi déploré le fait que les thérapies non médicamenteuses reconnues ne soient pas plus développées dans l'Hexagone. Pour commencer, Korian a donc fait le choix de déployer son chariot flash dans une quarantaine de ses établissements et de mener plus précisément une étude observationnelle sur vingt-neuf pendant six mois. "L'objectif n'est pas de faire la preuve de l'efficacité des thérapies non médicamenteuses mais de tester une démarche d'intervention rapide", a souligné Didier Armaingaud, directeur éthique, médical et qualité de Korian. Il a aussi insisté sur le travail préparatoire et la formation à l'utilisation de ce chariot pour identifier les différentes thérapies. Plusieurs axes d'étude sont envisagés. Korian souhaite notamment comparer les impacts des thérapies, voire les délais d'amélioration observés chez les résidents ; les impacts sur les personnels ; le degré d'acceptabilité... Les résultats de cette étude devraient être disponibles avant la fin de l'année. Le protocole d'utilisation du chariot flash pourra alors être finalisé.
présentation de ce dispositif à la presse, vendredi 5 février, Philippe Denormandie, directeur de l'institut et directeur général adjoint de Korian a souligné les limites de la médecine classique dans la prise en charge des troubles du comportement. Il a aussi déploré le fait que les thérapies non médicamenteuses reconnues ne soient pas plus développées dans l'Hexagone. Pour commencer, Korian a donc fait le choix de déployer son chariot flash dans une quarantaine de ses établissements et de mener plus précisément une étude observationnelle sur vingt-neuf pendant six mois. "L'objectif n'est pas de faire la preuve de l'efficacité des thérapies non médicamenteuses mais de tester une démarche d'intervention rapide", a souligné Didier Armaingaud, directeur éthique, médical et qualité de Korian. Il a aussi insisté sur le travail préparatoire et la formation à l'utilisation de ce chariot pour identifier les différentes thérapies. Plusieurs axes d'étude sont envisagés. Korian souhaite notamment comparer les impacts des thérapies, voire les délais d'amélioration observés chez les résidents ; les impacts sur les personnels ; le degré d'acceptabilité... Les résultats de cette étude devraient être disponibles avant la fin de l'année. Le protocole d'utilisation du chariot flash pourra alors être finalisé.
Onze activités sur un chariot
Les outils proposés se déclinent en onze thérapies comportementales pour stimuler :- la réminiscence : planches de photographies connues (acteurs, sportifs...) sur la période de vie des résidents accompagnés ;
- la récupération mnésique : journaux et magazines récents, voire du jour ;
- les sens, version 1 : outils de massage et de bien-être : huile de massage ; lingettes rafraîchissantes et crème ;
- la praxie : pâte à modeler ; emporte-pièces ; feutres lavables et feuilles ;
- l'environnement : proposition de promenade dans le cas de troubles du comportement du type déambulation et sortie inopportune ;
- la médiation par la musique : lecteur de musique ; fauteuil œuf musical ; contenus de musique divers ;
- les sens, version 2 : lecteur CD ou MP3 avec contenant musical d'ambiance (nature, mer, relaxation naturelle...) ;
- la médiation praxique : coussin ; balles de mousse ;
- la médiation d'empathie : poupée d'empathie ;
- la médiation par les sens : balles Snœzelen ;
- la médiation par le jeu : Ludim.
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