Il est difficile de savoir si Barack Obama parviendra au cours des dix prochains mois à réaliser l’une de ses promesses de sa première campagne : la fermeture du camp de Guantanamo. Si le Président Américain s’est récemment déclaré toujours déterminer à aboutir à fermer ce site « qui n’est pas cohérent avec les intérêts de la Nation et affaiblit notre réputation dans le monde », les obstacles politiques pourraient être très nombreux. Le maintien de ce camp suppose pourtant la persistance de pratiques de détention, que beaucoup, y compris aux Etats-Unis, assimilent à des actes de torture, telle la nutrition forcée des prisonniers en grève de la faim. En mai 2013, Barack Obama lui-même s’était élevé contre ces techniques de gavage. Pourtant, sur le terrain, les détenus y sont toujours exposés et les procédures judiciaires qu’ont tenté d’entamer d’anciens prisonniers ont toutes été bloquées, comme nous le signale le docteur Nathalie Berger, membre d’Amnesty International. Au premier septembre 2015, 116 "combattants illégaux" seraient encore détenus dans le camp de Guantanamo, dont un grand nombre devraient rester enfermés définitivement selon le secrétaire à la défense américain.
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