René Frydman et Annick Harel-Bellan CATHERINE DONNÉ © RADIO FRANCE
Aristote, le premier, a parlé de l’épigénèse mais c’est surtout le généticien anglais Conrad Waddington, en 1942, qui évoque l’étude des changements d’expression des gènes qui n’impliquent pas de mutation génétique. Concrètement chez les abeilles, les ouvrières et la reine possèdent le même patrimoine génétique mais l’une est nourrie de gelée royale et les autres pas et de fait, la taille et la fonction de la reine est bien plus grande que celles des ouvrières. Le chat cloné n’a pas le même pelage bien qu’ayant strictement le même patrimoine génétique que son clone. Pour les jumeaux monozygotes, on est surpris de constater que l’un peut avoir une maladie de l’empreinte et l’autre pas. Ainsi le tout génétique des années 80 se module avec les découvertes plus récentes.
Annick Harel-Bellan, Directeur de recherche émérite au CNRS, directrice du Service de Biologie Intégrative et de Génétique Moléculaire (SBI-GeM) du CEA, au sein du l’Institut de biologie et technologie de Saclay(IBITec-S) nous explique le mécanisme de l’épigénétique qui tourne autour des histomes et des méthylations de l’ADN.
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