Dans les 60's, le Guingampais Emmanuel Le Dériennic, dit le calligraphe, devient une figure de l'art brut et du surréalisme. Il est découvert par Jean Dubuffet et André Breton.
Emmanuel Dériennic, né à Guingamp en 1908, est l’auteur de 200 oeuvres, aujourd’hui conservées au musée d’art brut de Lausanne, en Suisse. Son talent a été découvert par Jean Dubuffet dans un asile.
Dubuffet, peintre, sculpteur et plasticien de renom. En 1963, le théoricien de l’art brut parle d’Emmanuel Dériennic, alors interné à l’hôpital psychiatrique de Quimper.
En ces termes :
D’esprit supérieur, technicien magistral, un grand artiste
Dériennic un artiste ? Rien ne disposait pourtant ce Guingampais à recevoir cet éloge.
Il est né en 1908 dans une famille modeste. D’un père employé des Chemins de fer et d’une mère cuisinière au buffet de la gare de Guingamp. Ils sont originaires de Tréglamus-Pédernec et de Plouaret. A l’âge de 18 mois, une grave chute va faire d’Emmanuel un infirme.
A moitié paralysé. Jusqu’à ses 10 ans, il marchera à l’aide de béquilles avant de porter des chaussures orthopédiques.
Obsession, alcool et monomanie
Il suit sa scolarité à Brest où la famille a déménagé. Elève jusqu’à ses 17 ans, après avoir obtenu son certificat d’études primaires et suivi des cours commerciaux sans parvenir à une qualification. Sa carrière professionnelle débute dans un établissement bancaire. Rond-de-cuir, il fignole son écriture et bichonne sa signature.
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