Docteur de Montleau, chef du service psychiatrie de l’hôpital Percy, évoque "la difficulté à assurer, face à des bandes déchaînées, la protection des populations désarmées par la force", provoquant ainsi, un "sentiment de culpabilité" chez le soldats.
Le 27 mai dernier lors d'un séminaire à l'hôpital du Val-de-Grâce, les médecins du service de santé des armées ont évoqué la légitimé des blessures psychiques des soldats, causées notamment par leur rapport avec la mort. Ils évoquent alors 1 421 cas déclarés de troubles de stress post-traumatiques (TSPT) entre 2010 et 2014, chez des soldats âgés en moyenne de 27 ans et ayant une ancienneté de près de 7 ans. La cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre reçoit environ sept nouveaux soldats par mois ayant servi en Afghanistan et une quinzaine en Centrafrique.
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