Nous n’avons jamais été mieux soignés. Et pourtant, la médecine, toute perfectionnée qu’elle soit devenue, ne nous satisfait pas. Il ne nous suffit pas, en accumulant visites, examens et traitements médicaux, de nous savoir en bonne santé. Nous avons un besoin tout aussi vital de nous sentir en bonne santé. C’est pour cela que nous prenons soin de nous, que nous aimons de plus en plus le sport, la diététique ou les médecines douces. Mais comment articuler ces deux exigences ? Faut-il admettre qu’il y a un lien entre elles et que se sentir bien peut nous aider à prévenir les maladies ? Si l’hypothèse d’une action directe de l’esprit sur le corps est difficilement démontrable, il est certain qu’il existe de multiples circulations entre les deux. D’un côté, la récente découverte d’un second système neuronal dans les intestins relativise la souveraineté traditionnellement accordée au cerveau. De l’autre, la maladie, comme en témoignent les récits de Claire Marin ou de Patrick Declerck, modifie notre représentation du monde… Forts de ces constats, nous essayons de devenir les « auteurs » de notre santé. Au risque de tomber dans de nouvelles illusions ?
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vendredi 29 mai 2015
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