En voilà au moins quelques uns qui ne feront pas grève à la fin du
mois. Les militants du Syndicat de la Médecine Générale qui se retrouvent
vendredi 5 et samedi 6 décembre à Toulouse bouderont le mot d’ordre à peu près
unanime des syndicats. Ce n’est pas que la loi Touraine soit leur tasse de thé.
Pour Didier Ménard, c’est « une
occasion loupée à tous les points de vue ». Et le président du SMG d’égratigner «une loi impressionniste qui agit
par petites touches très diversifiées et dont aucune ne fait système. » Mais
faire grève dans ces conditions ? Pas question ! Au SMG, on est d’accord sur le
diagnostic -le gouvernement "méprise la médecine générale"- mais pas
sur les revendications : "Ce n’est pas en s’enfermant dans des
revendications tarifaires autour du prix de la consultation et en tournant le
dos au tiers payant que l’on peut espérer être compris des citoyens de ce pays,
au moment où la crise économique fait tant de mal à la population,"
explique-t-on.
Exercice collectif et coordonné, fin du paiement à l’acte,
transition d’un système de soins vers un système de santé… Actuellement au cœur
du débat public, ces pistes de réforme figurent depuis 1974 dans la charte
fondatrice du Syndicat de la médecine générale (SMG). Son président, Didier
Ménard, aime à le rappeler alors que s’ouvre le 40e congrès de l’organisation. « Ca n’est pas tout neuf tout neuf
», admet-il, « mais nos revendications deviennent réalité car le système évolue
». En guise d’introduction à ces rencontres annuelles, le SMG affirme donc la «
nécessité de construire un nouveau système de santé ».
Fustigeant le décalage entre les besoins de santé de
la population et
40è Congrès du Syndicat de la Médecine Générale - Hôpital Joseph Ducuing, salle des Guerilleros,
40è Congrès du Syndicat de la Médecine Générale - Hôpital Joseph Ducuing, salle des Guerilleros,
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