Le service des soins intensifs de Baudour bénéficie désormais d’un matériel tout neuf -à découvrir dans La Province de ce vendredi. Mais si l’équipe des soins intensifs se dit ravie de son nouvel étage, Charles Reuse, le chef du service, soulève un malaise : matériel neuf oui, mais ils sont en manque de personnel.
« Nous fonctionnons de jour avec quatre ou cinq infirmiers et avec trois de nuit et les week-ends. Nous faisons 12 heures par jour. L’idéal pour nous serait d’être à 20 ou 21 infirmiers, or ce n’est pas le cas. Nous avons besoin d’un renforcement de deux personnes. Nous avons fait la demande, envoyé des mails à notre direction, mais rien ne bouge ! » Et notre chef de service pointe du doigt le noyau du problème selon lui.
Les intérimaires moins compétents
« Quand on engage, ce sont des intérimaires ! Ce n’est vraiment pas l’idéal, car ils n’ont pas toujours les qualifications et les compétences requises. Et ce qui fait souvent défaut aussi, c’est la motivation. Le souci, c’est que les infirmiers ne veulent pas venir chez nous !
D’abord, on demande ceux qui ont la formation SIAMU, une année de spécialisation pour les services des soins intensifs ou les urgences. Mais ce n’est pas facile à trouver ! D’accord, il y a des quotas à respecter concernant les infirmiers SIAMU, mais ils peuvent engager d’autres personnes plus qualifiées qu’un intérimaire.
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