Des psychiatres dénoncent de mauvaises conditions de travail
Par Sophie Davaris. 19.06.2013
Le Département de santé mentale et de psychiatrie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) est-il en crise? Trente chefs de clinique sur 89 sont partis en un an, apprenait-on il y a six mois. Neuf de ses médecins viennent d’écrire une lettre au chef du Département, le professeur Panteleimon Giannakopoulos pour lui dire les «réelles raisons de leur départ» et mettre en cause sa «manière de diriger».
«Il est clairement apparu que nos conditions de travail [se sont] dégradées», écrivent les médecins, dont certains sont partis alors qu’ils avaient envisagé de s’investir dans une carrière académique. «Nous avons tous observé que votre manière de diriger le Département a occasionné une augmentation importante de notre charge de travail qui rapidement s’est transformée en surcharge, alors qu’en parallèle nos conditions générales de travail, la communication au sein du Département et la manière dont nous nous sentions traités et entendus se dégradaient.»
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