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samedi 30 mars 2013

En France, la fécondité défie la crise

Le Monde.fr avec Reuters | 
Contrairement à la plupart des autres pays développés qui ont vu fondre le nombre des naissances ces dernières années, la crise économique n'a pratiquement eu aucun impact sur le taux de fécondité en France.
Avec 792 000 naissances en 2012 contre 793 000 en 2011, le nombre des naissances en France métropolitaine est resté quasiment stable tout comme l'indicateur de fécondité, qui se maintient à 2 enfants par femme en 2012 comme en 2011, indique l'Institut national des études démographiques (INED), dans une étude publiée jeudi 28 mars.
L'INED observe tout au plus un léger recul de la fécondité chez les femmes de moins de 30 ans en 2011 et 2012 mais cette baisse a été compensée par la hausse de la fécondité après 30 ans, relève Gilles Pison, l'auteur de l'étude. "On aurait pu s'attendre à ce que l'incertitude suscitée par la crise économique et la montée du chômage fasse chuter la fécondité", à l'image de ce qui s'est passé aux Etats-Unis, écrit le chercheur.
"MORTALITÉ DES NOUVEAU-NÉS MAL CONNUE"
Sous l'effet de la crise économique, l'indicateur de fécondité américain, qui était de 2,12 enfants par femme au début de la crise en 2007 a ainsi reculé à 1,89 en 2011. Selon l'étude de l'INED publiée dans sa publication Populations et sociétés, la France a pu compter sur son économie, qui a relativement mieux résisté à la crise que dans d'autres pays, et sur de solides politiques sociale et familiale qui ont amorti le choc de la récession.
Toutefois, "sans le ralentissement dû à la crise, les naissances auraient sans doute été plus nombreuses en 2011 et 2012 et l'indicateur de fécondité, en hausse, depuis quelques années, aurait continué d'augmenter et dépasserait deux enfants par femme", souligne Gilles Pison.
Autre constat dressé par l'INED, la difficulté de suivre l'évolution de la mortalité infantile en France en raison des changements intervenus dans l'enregistrement à l'état civil. En principe, la mortalité infantile se calcule uniquement sur les "naissances vivantes" et ne prend pas en compte les enfants mis au monde sans avoir donné signe de vie.
Deux initiatives mises en place ces dernières années ont contribué à relever le taux de mort-nés, empêchant toute comparaison avec les pays voisins. "Une solution serait de rajouter au bulletin de naissance le poids de l'enfant et la durée de grossesse pour pouvoir juger de la viabilité de chaque naissance au vu des critères internationaux fixés par l'OMS", estime l'auteur de l'étude.

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