L’aidant sexuel selon une femme handicapée
Récemment Libération a publié plusieurs textes ayant trait à la prostitution. L’un était signé de Philippe Huneman, philosophe, «Payer pour jouir, est-ce mal ?» ; dans ce même numéro une déclaration de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale ; enfin une réponse à Roselyne Bachelot signée d’Alexis Girszonas, étudiant et conseiller municipal, membre du PS, sous le titre : «Sexe et handicap : ma réponse à Roselyne Bachelot».
Plusieurs thèmes se télescopent. Dans le premier cas il s’agit de promouvoir une politique «abolitionniste tempérée» en incriminant les «clients». Dans le second cas, tout au contraire, il s’agit d’aménager la législation sur le proxénétisme en autorisant les services d’aidants sexuels pour les personnes handicapées. Mais dans les deux cas, on parle bien de prostitution. Quel que soit l’habillage sémantique, les aidants sexuels (femmes ou hommes) représenteraient une forme de prostitution professionnalisée.
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