Lacan : points de repère
L’objet de ce livre, c’est lire Lacan.
Or, l’enseignement de Lacan peut faire « mur de langage » pour les élèves. Que l’on ne puisse emprunter d’autre voie pour aborder Lacan, que celle qui consiste à passer par ses signifiants, n’entraîne pas automatiquement cette conséquence qu’il n’y aurait qu’à le réciter. D’ailleurs, quand on le récite, c’est toujours de travers…Trois grandes périodes marquent l’enseignement de Lacan : celle de l’identification imaginaire, celle de la systématisation du symbolique, et la plus récente : celle de la rencontre du réel.
Plutôt que ces distinctions, il y a lieu de le relire en suivant le fil d’un concept. Celui du sujet par exemple. Comment Lacan passe-t-il de sa thèse sur la paranoïa au Je du stade du miroir, puis au « sujet enfin en question », puis au sujet divisé du fantasme ? De même pour la chaine signifiante, avec le déplacement qui porte Lacan d’une interrogation sur le symbole et le langage, puis à l’hypothèse d’une chaine formelle, et de là à l’écrit du signifiant jusqu’à la chaine borroméenne.
Quant à l’objet, on voit se préciser, au fil de son enseignement, son hétérosexualité : de l’objet de pulsion et de l’objet du désir, à l’objet a. L’intérêt de ce « programme » n’est pas tant de l’établir et ensuite de le meubler de références à l’œuvre de Lacan, que de le faire fonctionner, d’éprouver la cohérence (ou l’incohérence) de cette œuvre.
L’objet de ce livre, c’est lire Lacan.
Or, l’enseignement de Lacan peut faire « mur de langage » pour les élèves. Que l’on ne puisse emprunter d’autre voie pour aborder Lacan, que celle qui consiste à passer par ses signifiants, n’entraîne pas automatiquement cette conséquence qu’il n’y aurait qu’à le réciter. D’ailleurs, quand on le récite, c’est toujours de travers…Trois grandes périodes marquent l’enseignement de Lacan : celle de l’identification imaginaire, celle de la systématisation du symbolique, et la plus récente : celle de la rencontre du réel.
Plutôt que ces distinctions, il y a lieu de le relire en suivant le fil d’un concept. Celui du sujet par exemple. Comment Lacan passe-t-il de sa thèse sur la paranoïa au Je du stade du miroir, puis au « sujet enfin en question », puis au sujet divisé du fantasme ? De même pour la chaine signifiante, avec le déplacement qui porte Lacan d’une interrogation sur le symbole et le langage, puis à l’hypothèse d’une chaine formelle, et de là à l’écrit du signifiant jusqu’à la chaine borroméenne.
Quant à l’objet, on voit se préciser, au fil de son enseignement, son hétérosexualité : de l’objet de pulsion et de l’objet du désir, à l’objet a. L’intérêt de ce « programme » n’est pas tant de l’établir et ensuite de le meubler de références à l’œuvre de Lacan, que de le faire fonctionner, d’éprouver la cohérence (ou l’incohérence) de cette œuvre.
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